| B A B Y N A Y O K O. |
Avant de partir, de m’envoler du cocon familial, ma mère me raconta une histoire, mon histoire...
Cela commençait un après-midi, le 24 février à Unys, les oiseaux chantaient joyeusement dans le ciel, mais la légère brise d'hiver se faisait encore sentir, beaucoup trop même. Les manteaux étaient impératifs pour mettre le nez dehors car le vent souffler si fort qu'il pouvait congeler un Limagma, malgré le soleil. Ce jour si je venais de naître pour le plus grand bonheur de mes parents.
Mais je ne fus pas la première à avoir vu le jour dans la famille. Haruto, nommé comme mon père, fut le premier. Je n'avais que 2 ans de différence avec mon grand-frère, ce n'est pas un grand écart et cela nous a permis de créer énormément de liens entre nous. Notre relation était très fusionnelle. Lorsque nous étions petits nous étions déjà pareils. Nos parents se pliaient en quatre, voire même en cinq, pour satisfaire nos envies. Pour le moment, l'argent, le pouvoir et les responsabilités n'étaient pas nos plus grands problèmes, on voulait juste passer notre temps à jouer avec les Pokémon. Lorsque nous faisions de grande balade avec mon frère nous avions pour habitude de compter les pokémon qu'on a vus et de les dessiner une fois rentré à la maison. J'étais petite et naïve, je croyais bêtement tout ce qu'Haru me disais jusqu'à ses plus grosses idioties qui m'étonnait toujours les une plus que les autres. Il me disait souvent que les Hoothoot mangeaient les jambes de ceux qui les croissent, j'en avais une trouille bleu. On était comme les deux doigts de la main, on partageait absolument tout et cela jusqu'à l'âge de 8 ans.
Haruto se découvrit avec un QI très élevé, il fut envoyé dans une école spécialisée et j'étais réduite à ne le voir plus que les week-ends. J'étais très fier de mon grand frère, je m'en vanter au près des autres mais, j'étais trop triste qu'il soit partis loin de moi. Mes parents étaient aussi tristes que nous, mais c'était le destin d'Haru. Ce fut la plus grande tristesse de mon enfance, malgré tout, chaque fin de semaine, je retrouvais mon grand-frère qui me racontait en détail toute sa semaine. Il me parlait de ses professeurs, des autres élèves de son école. Il ne s'y était encore jamais fait d'amis, il n'aimait pas les personnes ce cette école, Haru les trouvaient tellement pauvres d'amour et d'humour. Tous les soirs lorsqu'on étaient ensemble, avant de m'endormir, il venait au bord de mon lit et me chuchotait à l'oreille "personne ne nous séparera jamais" avant de me serrer dans ses bras. Je l'aimais fort, mais ce n'était pas pareil qu'avant. Depuis qu'il était partis, on pensait toujours à cette séparation qui nous empêcher de nous rapprocher de plus en plus, comme on avait l'habitude de faire. Ma vie tournait autour de mon frère, tant qu’il vivait, je vivais aussi. Moi, pour passer le temps, je fus inscrite dans une école de coordinateurs. Mais finalement, je me découvris une véritable passion pour les concours Pokémon. Cette fusion de beauté et puissance était magnifique !
| P R E A D O N A Y O K O. |
Ma mère m'a dit que j'avais grandi très vite, qu'elle n'avait pas vu le temps passé. Mais je crois plutôt qu'elle ne voyait pas le temps passer car mon frère n'était pas là. Je ne le reproche pas à ma mère, je l'aime tellement.
Quand mon grand frère rentrait les week-ends, je lui montrais des nouvelles attaques et combinaisons des Pokémon de mon école avec lesquels, surtout Zébibron, je m’amusais toujours et bien entendu il corrigeait tout ce qui n'allait pas. Chaque détail et je l'admirais, comme les enfants admirent un lion mis en cage. Mais, le jour où je m'y attendais le moins, je sentis qu'il y avait quelque chose qui n’allait pas chez Haru. Je voyais se dessiner de grosses cernes noirs sous ses yeux et une froideur nouvelle envers moi...
On était tous les deux sous la table, on faisait ça quand l'un de nous s'était fait rouspéter. Mais ce jour-ci, Haruto avait rejoint les quatre pieds de la table en bois marbrée sans un mot et sans avoir fait quelque chose pour provoquer des cris. Alors, sans aucune hésitation, j’accourus le rejoindre.
Grand frère, il se passe quoi ?
Il se rapprocha de moi et commença à pleurer. C'était la première fois que je le voyais pleurer. Je le pris dans mes bras pour le consoler. Il accepta mon étreinte, il posa sa tête sur mon épaule et je caressais ses cheveux clairs.
J-Je ne veux, pas.. Je ne veux pas devenir comme eux.
Je ne comprenais pas le sens de cette phrase, mais je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. J’ai resserré mon étreinte et laissé couler. Mais ces paroles me hantaient, sans que j'en comprenne le sens. J’aurais dû peut-être insister. Les jours passaient et les poches sous les yeux de mon frère ne s'arrangaient pas. Un lundi matin, avant qu'il ne parte, je me levais en sursaut et couru pour le rattraper. Mais, il avait déjà franchis la porte, je la franchis à mon tour et lui cria :
Il avait déjà avancé, moi, j'étais encore en pyjama, à moitié endormie. Je ne voulais pas qu'il parte, j'avais un mauvais pressentiment, cela me brulait à l'intérieur.
C'est trop tard... Je t'aime!
Il me tourna le dos et avança sans plus se retourner. Non, pourtant je ne voulais pas le laisser partir. J'ordonnais à mes jambes de lui courir après, mais elles refusaient de bouger. Il venait de parler, comme s'il me disait adieu, comme si j'étais un vulgaire objet.
Ce jour fut le dernier. Je n'ai plus jamais revu mon frère. Maman ne voulait pas me dire où il était et ce qu'il faisait, ce qui m'insupportait beaucoup. Cela causa le divorce de mes parents et un conflit perpétuel avec eux. Mon frère était toute ma vie et jamais je ne lui ai pardonné de m'avoir abandonnée ainsi. Je n’avais que 12 ans.
| S T U D E N T N A Y O K O. |
Le temps passait, les blessures ne se refermaient pas. Mais j'avais appris à vivre avec au quotidien. À cette époque je devais avoir 15 ans, mes parents n'avaient finalement pas divorcé mais seulement séparé pour une durée indéterminée. Haruto, mon père, était parti pour Hoenn. Il était Professeur Pokémon et il y fut appelé. Nayoko, ma mère, éleveuse resta auprès de moi. Elle s'en voulait autant que moi pour l'histoire d'Haruto. Mais, on avait pris l'habitude d'éviter le sujet... J'étais dans une école pokémon de base, d'un niveau intermédiaire, les combats Pokémon me donnaient le bien fou d'extérioriser la haine que j'avais envers mon frère, alors que les concours Pokémon ne faisaient que me les rappeler. Un soir, j'étais au téléphone avec mon père, nous parlions de tout et de rien, mes rapports avec mon père sont très bons, quand soudain mon regard se lança sur la télévision. Le combiné toujours à la main, j'écoutais.
Cela fait maintenant plusieurs semaines que l'on se pose tous une question sur la plus grande organisation de malfrats. A-t-elle été remis sur pieds ? La dernière fois, ce fut un courageux et brave garçon qui les anéantis, veulent-ils prendre leurs revanches? Nous avons des réponses ! La Team Rocket revient en force à Safrania avec à sa tête Haruto Kimura, voici sa photo. Ne vous laissez pas [...]Le téléphone glissa de mes mains et le nom de mon frère résonna dans ma tête pendant plusieurs minutes, je regardais sa photo, qui devenait trouble car des larmes salées roulaient le long de mes joues. Il avait énormément maigri. J'étais déconnectée du monde. Mon frère, le chef des voleurs. Une organisation qui avait pris fin il y'a 3 ans, elle était à nouveau sur pieds grâce à mon frère! Je devais être fière ou me sentir honteuse? Je ne savais pas comment réagir. Mais je devais revoir mon frère, cette envie brûlante n'attendait pas !
La Team Rocket a construit un laboratoire à Kantô, dans les environs de Safrania. J'étais seule et me suis mise en route sur-le-champ. La nuit était déjà tombée depuis une bonne heure. Mais, je m'en fichais, je voulais le voir et maintenant ! Mais avant de partir, J'ai demandée à Tortank s'il pouvait me ramener à Kanto. Nous étions très amis et il ne pouvait pas me refuser ça, de plus, j'étais en total sécurité avec ce Pokémon. Il nage à une vitesse phénoménale. Si je partais dans l'heure qui suivait, j'étais à Kanto demain matin. Je pris quelque réserve ainsi que quelques Pokémon de l'élevage de ma mère, car on n'est jamais trop prudent !
| L E S K I M U R A ' S. |
Il était très tôt et le froid soufflait sur Safrania. J'avais fait un grand voyage plutôt rapide sur le dos de Tortank. Je cherchais le bâtiment de la Team Rocket, mais la rosée du matin commençait à tomber. À force de marcher, je tombais nez à nez sur un bâtiment nommé de quatre lettres QG TR, aucun doute pour moi, c'était cela que je cherchais. Je frappais à la porte et attendi, mais rien. Encore une fois, puis une troisième et toujours rien. Pourtant, j'étais certaine que mon frère était à l'intérieur. Je commençais à trembler, les gouttes pour mouiller et le vent pour geler, j'étais mal tombé ! Je senti la haine envahir mon corps, d'un coup, une pulsion monta jusqu'à me faire trembler.
HAARU, ESPÈCE DE LÂCHE !!
Aucune réponse, je frappais de toutes mes forces sur la grosse porte très épaisse, avec mes deux poings. Les larmes montaient puis descendaient le long de mes joues. Mais, je n'arrêtais pas pour autant.
HA-RU-TO, VIENS ICI TOUT DE SUITE.
Soudain, derrière la porte j'entendi un bruit. Je m'arrêta net et attendi. La porte s'ouvrit, je ne vis pas mon frère. Je ne voyais que des hommes vêtus de noir. Ils me demandèrent qui j'étais, mais je ne voulais pas leur parler, je ne voulais qu'Haru, je ne leur demandais qu'une chose : le voir. Finalement, il est venu. Tête basse. Il était lui aussi vêtu entièrement de noir, mais contrairement aux autres, Haru avait un semblant de cape si je voyais bien ... Il m'ordonna d'entrer et de ne pas rester sous la pluie. Je ne l'écouta pas. Je ne voulais pas rentrer, il allait voir mes larmes et je ne voulais pas me montrer faible. Il m'avait appris à rester forte. Toujours forte ! J'avais la tête baissée, je le sentis s'approcher de moi. Il me prit dans ses bras, je pleurais de plus belle. Nous étions là, tous les deux sous la pluie. Il m'avait tellement manquée que je n'ai pas résistée à le câliner aussi. Là, je sentis la maigreur d'un homme inquiet. Je devais, je voulais tout savoir. Savoir le pourquoi du comment.
Il m’entrainât à l'intérieur du bâtiment, qui était maintenant depuis quelques années sa nouvelle maison. Une fois à l'intérieur, il m'offrit un chocolat chaud. Un lourd silence faisait résonner les bruits des pas des hommes qui vivaient eux aussi dans ce bâtiment sombre, qui semblait si froid en voyant la pluie tombée sur les vitres.
Un léger bruit sorti de la gorge d'Haru, plutôt une vibration. Aucun son ne sorti de sa bouche. Je sentais mes larmes montées, elles étaient prêtes à tomber à n'importe quelle phrase de mon frère. Mais, je serrais les dents, je respira un grand coup, ses yeux se levèrent vers moi, je me lança :
J'ai tellement de questions sans réponse..
Mon frère avala sa salive, comme si il s'attendait au pire... Mais aujourd'hui était le moment de vérité, le masque devait tomber. Je devais savoir ! Je le regardais dans les yeux, en attente d'une réponse de sa part... Puis, il esquissait un sourire. Mais, il se leva et me fit signe de le suivre. Nous avons traversé de longs couloirs sombres, jusqu'à arriver à une porte claire ! Quel contraste. Haru sortit une clé et ouvrit la porte. Après lui, j'entra à mon tour. La pièce ressemblait à un genre de bureau. C'était grand, derrière le bureau, se trouvait une baie vitrée avec un grand jardin. Tout était de haute technologie. De l'autre bout, il y avait un genre de Canapé clic clac. Enfin, ce n'était qu'une hypothèse. C'était un peu le désordre partout, des bouts de papier trainaient dans tous les coins. Seuls des Pokéballs étaient toutes en ranger sur l'étagère à droite du bureau.
- Spoiler:
Bref, après avoir dévisagée toute cette pièce dans le moindre détail, de l'écran plat géant jusqu'à la chaise à côté du canapé rouge, je m'installa sur ce dernier. Sans la permission de mon frère, bien entendu. Pour lui montrer que j'étais tout de même déterminée et énervée contre lui. Mais regardant sur la table à côté, j'aperçu un papier " prolongation du territoire " un autre," Plan de la Banque ". Je suis restée sceptique jusqu'au moment où mon frère me rejoignit sur le canapé.
Pourquoi tu n'as pas appelé ? Envoyer une lettre ? Un Email ? Pourquoi rester caché ? Pourquoi avoir rejoint la Team Rocket ? Pourquoi ? Pourquoi tu m'as quittée .... ?
Mes larmes coulèrent une fois de plus, mon frère s'approcha de moi et me chuchota à l'oreille comme autre fois, " Personne ne nous ne séparera jamais " . Tous les souvenirs de notre enfance ensemble et heureuse surgissaient dans ma tête et sans réfléchir, je le repoussa violemment.
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Arrête de me dire cette ânerie. Toute ma vie est basée sur des mensonges, surtout sur celui-là. C'est le pire. C'est lui qui m'anéantit. Je m'y suis accrochée tellement fort, que le jour où j'ai su que je ne te reverrais plus jamais, mon monde s'est écroulé et je suis tombée sur le cul !
Il resta la tête baissée. Il n'avait pas lâché un mot depuis que j'étais ici. Mis à part le "rentre" à peine audible. Je le regardais d'une manière insistante, en espérant qu'il lâcherait une explication, une histoire, une phrase ou même un mot, une lettre ... Je savais qu'il savait que j'attendais. Mais, apparemment il n'avait pas le courage de me décevoir. Je soupirais pour qu'il comprenne qu'un silence fait encore plus mal que des paroles blessantes. Je me leva et me dirigea vers la porte et tel un classique, il ouvrit la bouche !
Ne part pas, je me sens seul ici .. Tu m'as tellement manqué. Je n'ai pas passé un seul jour sans penser à toi, à maman et à papa. Reste. S'il te plait. Ne fais pas la même erreur que moi .. Ne me laisse pas seul.
Juste à sa voix, je savais qu'il pleurait. Sans me retourner, j'attendais qu'il suive, mais plus il parlait, plus je pleurais. À la fin, je laissais couler un court silence, puis je me retourna et courus vers lui et le serra fort dans mes bras.
[color:a5e8=hot pink][liste]Je ne te laisserais pas. Mais j'ai besoin de savoir, j'ai besoin d'avoir des réponses ... Je me suis sentie trahis durant des années... Tu m'as laissée, j'ai dû me débrouiller sans toi, tu n'imagines même pas le calvaire avec maman et papa.[/List]
J'ai laissé échapper un petit rire qui lui donna le sourire, je le caressai et il hocha la tête. Cela voulait dire qu'il était prêt à recevoir mes questions, ou plutôt prêt à y répondre... Je lui demandais comment toute cette histoire c'était dérouler. Je vais faire simple.
- Spoiler:
Un vieil homme d'une soixante d'années au nom de Giovanni, observait Haruto depuis un bon mois à partir de l'école pour enfants au QI supérieur. Mais, il n'avait jamais adressé la parole à mon frère, il se renseignait sur lui à travers les enseignants et aux élèves. Haru se lança, il n'en pouvait plus d'attendre les journées se finir en voyant Giovanni l'observer chaque heure, chaque minute, chaque seconde d'un oeil presque malsain. Mais, à la place d'expliquer clairement ce qu'il cherchait, Giovanni invita Haru à prendre un verre. Bien entendu, il accepta. Il voulait savoir, il avait soif de réponse.
Et puis, au fur et à mesure du temps, Giovanni et Haru se rapprochèrent, ils étaient très compatibles m'a dit Haru, comme si Giovanni savait exactement ce qu'il pensait. Mais un soir, un fameux soir, Haru craqua ! Il n'avait pas beaucoup d'amis, pour lui j'étais la seule personne dont il avait vraiment besoin. Puis, il se rappela de Giovanni. Il lui expliqua que malgré lui son QI élever était un fardeau, il ne lui servait à rien, absolument à rien. C'est alors que Giovanni sortie cette phrase " Si tu en as marre de son monde, créés en un meilleur, sers-toi de ce fabuleux QI pour faire un monde à ton image, tu es une personne fabuleuse. " à ce moment-là, Haru m'a promis qu'il ne se doutait pas une seule seconde que Giovanni était un foutu manipulateur et pas de bas étage ! Alors, le vieil homme lui céda de bonnes mains son "entreprise" disait-il. Il n'avait qu'une seule exigence, finir ce que Giovanni avait commencé. Il se servait du motif qu'il était trop vieux pour le faire. Il engagea un homme pour surveiller Haru une fois qu'il avait quitté l'école pour s'installer dans le QG TR, pour vérifier qu'il cédera aux exigeances du vieil homme manipulateur.
Au départ quand il vit de quoi il était questions, il refusa! Mais toutes les démarches étaient déjà faite, on lui força la main et Haru avoua que faire du mal quelquefois peut faire atrocement de bien... Il me disait cela avec un soulagement énorme, comme s'il avait un réussi à se débarrasser d'un lourd point qui se trouvait sur ses épaules. Il continua alors tous ses plans machiavéliques et commença à sérieusement s'enrichir. Il n'a jamais été en possession d'autant d'argents, il en avait le triple de ce qu'avait ses parents dans toutes leurs vies. Il avait des tonnes de larbins qui étaient prêts à lui lécher les pieds, il ne connaissait pas la raison, mais il prit gout à ce luxe. Mais, il me répéta qu'il pensait à nous chaque soir et il avoua que c'était la honte qui l'empêchait d'envoyer quelconque nouvelle. Il avait peur qu'on ne comprennent pas qu'on le juge puis le qu'on finisse par le rejeter. Mais, moi je l'aime beaucoup trop pour faire ça. Puis, il finit son histoire sur ces derniers mots.
Reste ici. Avec moi. Tu verras, on vivra comme des rois!
J'étais bien la seule à connaitre cette partie de mon frère, un grand enfant. Il avait grandi tellement vite... Je me suis approchée de lui, un sourire délicat accroché aux lèvres, j'ai passé ma main sur ses joues. J'avais l’impression que cela faisait une éternité que je ne l'avais pas touché. Elle alla jusqu'à ses cheveux aussi clairs que ceux de notre père. Il avait déjà compris ma réponse, je le voyais dans ses yeux qu'il y avait un brin de tristesse. Je fis non de la tête tout de même. Mais, je lui promi de revenir le voir aussi souvent que possible.
| C A T A S T R O P H E S. |
J'écoutais les Pokéinfo, chez moi tranquillement dans mon salon. À Unys, tout était calme. Le soleil était complètement présent. Les Larveyette, Farfaduvet, Fragilady et leur famille se faisaient une joie de sortir profiter du beau temps. Mais à Kanto, Jotho, Hoenn et Sinnoh c'était la catastrophe! Des tremblements surgirent de partout, les uns après les autres et cela durant plusieurs jours! Ensuite, ce fut le tour des tsunamis! Au quart de tour je me leva. Ma première pensée fut pour mon frère, il avait beau être le plus fort, le chef de la Team Rocket, je devais aller l'aider! Mais, je n'avais pas pensée à mes parents, qui heureusement étaient tous les deux à Unys. Ils me coururent après, sans comprendre mon action d'ailleurs !
Moi je chevauchais un Léviator très bien entrainé de mon école que j'avais gardé. J'étais sûre qu'il serait capable d'affronté les vagues les plus violentes qui soient. Mon père grimpa sur le dos d'un magnifique Roucarnage, malgré tous mes cris de mise en garde. Je savais qu'il ne devait pas faire ça, mais il avait compris qu'il s'agissait de mon frère, même si je ne leur avait rien raconté, ils l'ont deviné. J'étais constamment de bonne humeur, même si je devenais peu à peu sadique me faisait remarquer maman. Donc, Roucarnage coula suite à une vague de 20 mètres de haut qui ravagea toutes les petites îles. Je l'ai vu s'enfoncer dans l'océans sous mes yeux, mon Pokémon accourut vers eux pour les sauver.
Mon père eut l'intelligence de rappeler son Pokémon, Léviator le sauva de la noyade. Ma mère était sur un magnifique Clamiral. Un Pokémon remplit de talent, beaucoup plus doué que Léviator ! On arriva sur terre ferme. Sans m'y attendre, je ne reçue pas un merci mais une violente claque de mon père, alors qu'un tremblement de terre venait de terminer. J'étais totalement perdue. Je venais de le sauver et il m'a foutu une claque. Et là, " Quelquefois, faire du mal peut faire atrocement de bien. " , cette phrase résonna dans ma tête. Sans comprendre pourquoi il fit ça, je laissai échapper un "Crève !", puis parti sans me retourner. Ce jour-là, j'ai entendu ma mère me supplier de revenir, de ne pas y allé. J'ai couru sans me retourner.
Jusqu’à arriver enfin au bâtiment, il était détruit ! Complètement détruit. J'étais là, les yeux écarquillés. Je n'en revenais pas ! Mes jambes me lâchèrent. Le QG ne pouvait pas plus s'écrouler. Je me mis à pleurer en pensant à mon frère et aux personnes que j'avais rencontrée au QG, c'était devenus son lieu favoris, elle commençait à adorer l’obscurité. Et là, tout venait de s'écrouler, elle pleura, elle était trempée, elle avait très froid.
Et quand, tout espoir était perdus, quelqu'un lui fit une étreinte. Ce n'était pas son frère, ce n'était pas son odeur, ce n'était pas ces bras. C'était Fujihiro. Quelqu'un de formidable. Haruto et moi-même le considérions comme de la famille. Il m'entoura de son gilet et me ramena dans un endroit dont je ne connaissais pas l’existence. Le sous-sol du QG, j'ai eu soudain l'espoir que mon frère soit parmi nous, mais Fuji ne me laissa pas avec un faux espoir pareil.
Nana.. Écoute, on sais pas où est Haru.. Je l'ai cherché partout, aucune trace..
Il me prit dans ses bras alors que je pleurais. Il est resté là, avec moi pendant une bonne heure. Jusqu'au moment où j'ai réussi à arrêter de pleurer. Par moments, lui aussi pleurait. Il me disait des mots gentils à l'oreille. (Oui les méchants sont gentils entre eux quelquefois.) Sa voix était agréable et reposante. Par la suite, il me fit comprendre que je devais prendre la place de mon frère et régner en main de maître.
| D E U I L L E. |
J'étais très mal durant cette période. J'étais rongée de remords, de regret. Je ne mangeais presque plus, ou très peu. Je n'avais aucune nouvelles, de qui conque. j'étais seule chez moi à Unys, heureusement que Fuji restait auprès de moi, il s'occupait de moi. Mon ami aussi n'avait aucune nouvelles de sa famille, ni de ses proches. Mes parents, je ne les ai jamais revus. Et la dernière chose que j'ai dites à mon père est un mot odieux, et puis mon frère qui n'est plus là. J'étais perdue et plus j'y pensais, plus j'étais déstabilisée. Mon frère, tout ma vie. Les souvenirs de notre enfance étaient encore plus présente dans ma tête, ils étaient encore là, comme si on étaient encore enfant, je pouvais presque toucher les souvenirs du bout des doigts.
Mais quelques semaines après, j'ai reçu un courrier de mes parents. Ils n'étaient pas mort me suis je dis au début, avant d'ouvrir la lettre avec hâte. Ils voulaient surement revenir mais ils ne pouvait pas encore, peut-être à cause du désordre terrestre ou encore peut-être à cause du travail ! Mais cette lettre m'expliquais tout. C'est papa qui avait écrit.. Maman n'avait surement pas eu le courage d'écrire tout ça. Mon père disait qu'ils ont toujours été au courant de ce que faisait Haru et qu'ils voulaient me protéger en me tenant éloigner de toute cette histoire. Alors bien entendus, que j'ai fait un mauvais choix en le rejoignant, je suis devenue mauvaise et qu'ils étaient très déçus de moi. Cette lettre me laissa sur le cul. C'était eux qui m'ont déçu et ce mot ne sort pas de ma bouche à tout vas. C'est un mot fort qui marque. Mais, ils m'ont déçu, des incapables. J'ai senti la haine montée en moi. Ensuite, je me suis rappelée de la phrase de mon frère et il était temps que je me reprenne en main !
| D A R K N A Y O K O. |
Deux moi après les catastrophes, dès que j'ai réussis à franchir mes épreuves personnelles, j'ai placer tout mon argents à la constructions d'une base nommé QG TEAM ROCKET. Je l'ai construite dans les montagnes qio séparaient les nouvelles régions qui venaient de se former. Impossible à trouver lorsque que l'on ne connais pas le chemin pour y accéder. Même si tout le monde savait que ce QG de malfrat existait dans les montagne, on ne pouvait pas trouver plus secret et plus protégé.
J'ai profité des catastrophes pour m'enrichir au maximum. Moi et Fugi ainsi que des membres que nous avions recrutés, volaient toutes sortes de matériaux de construction pour revendre des biens au prix fort. Toutes les matières premières sont mise à l'évidence. J'avais réussi mon coup en beauté. Je continuais mes plans, Fugi était devenu mon bras droit. Ensemble nous étions très forts. Très vite, les autres membres ne jurèrent que par nous. Fugi me céda la place en tant que Chef de la Team Rocket. Il disait que j'avais tout les qualifications et que j'étais sans aucun doute une Kimura. J'étais très heureuse qu'on me dise que je ressemblais à mon frére, mais on était encore loin de la vérité. J'allais prendre la place de mon frére et gérer tout ça de bras de fer et sans aucune problème. Je ne doutais pas sur mon envie d'aller loin, ni sur mes convictions, mais je ne devais pas décevoir Haru. Je dois faire d'avantage que lui, mais il était si intelligent que des fois, je me crois incapable d'y arrivé. Pour ça, je ne dévoilerais jamais mon nom, personne ici ne sais que je suis la sœur de Haruto. Je ne veux pas qu'une personne vienne me parler de lui, je ne veux pas qu'on m'enfonce le couteau dans la plaie. Fugi est le seul.
Hiryu et son histoire reste un mystère.