Sujet: La vie humaine est une rose passagère [Libre] 01.11.11 18:25
Un rayon de soleil vint traverser les rideaux bleus qui séparaient la lumière du jour et ma chambre. Le chant des oiseaux en plus, suffit à me faire ouvrir les yeux. Je vis à cet instant, Kumo encore endormi dans son panier. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Je restais muette d'admiration pour les pokémon comme lui, adorables mais avec un caractère bien à lui. Ces créatures si fantastiques font la joie de tout être humain depuis déjà de nombreuses années. Plusieurs générations se sont écoulées, de nouvelles espèces sont apparues... Les éleveurs, comme les dresseurs n'ont en aucun cas le temps de s'ennuyer! Les jours passent à vitesse folle, même sans montre au poignet. Nous ne pouvons certainement pas nous accorder une seule grasse matinée. Il faut nourrir les pokémon, nettoyer les terrains, pratiquer la visite médicale quotidienne permettant de vérifier si tout le monde va bien, mais également pour prodiguer les soins à ceux qui en ont besoin. Quel dur métier d'après vous ? Effectivement, nous ne dormons pas bien longtemps et ne partons pas en vacances, mais il s'agit d'une habitude à prendre... Une sorte de train train quotidien, comme dans toutes les professions exercées. De plus, quand on aime ça... Ça n'a absolument rien de désagréable croyez-moi! On dit qu'une personne sur dix fait le métier qu'elle désire. Et pourtant, je serais prête à parier que cette étude a bien changé depuis l'apparition des pokémon!
Il me suffit d'une petite heure pour prendre ma douche et en sortir vêtue d'un yukata rose clair. La brosse dans une main, mes cheveux dans l'autre, je réalisais calmement les mouvements verticaux habituels devenu un rituel chaque soir et chaque matin. Quoi de plus normal quand votre chevelure arrive plus bah qui vous arrive au postérieur ? J'achevai le tout par ma barrette en tête de grenouille et enroulai mon serpent en tissu autour de ma mèche gauche avant de me décider à ouvrir les rideaux d'un geste simple mais vif. J'entendis soudainement le petit cri strident de mon pokémon qui signifiait le mécontentement d'être réveillé par la lumière du soleil. Il tentait tant bien que mal d'ouvrir les yeux en gémissant à sa façon. Je me mis à rire calmement avant de l'enlacer tendrement et lui embrasser le front.
"Bonjour Kumo..."
Il me répondit quelques secondes plus tard avant de se décider à quitter mes bras pour léviter tout seul. Nous descendîmes les escaliers qui menaient au salon côte à côte. Un verre de lait avalé, en plus de quelques biscuits secs pour mon pokémon dont l'appétit ne semblait jamais être atténué, et nous voilà partis. Une fois dehors, je m'étirai de toutes mes forces en levant mes bras, ce qui fit glisser les manches de mon yukata sur mes épaules. Elles redescendirent une fois à nouveau le long du corps. Kumo reproduisit cette sorte d'étirement, sans les manches avec bien sûr. Mes parents se trouvaient déjà dans le terrain en train de distribuer les gamelles aux résidents de notre élevage. Le couinement de la barrière se fit entendre, comme à chaque fois... Un petit groupe se rua alors vers moi. Kumo se laissa flotter légèrement plus haut, habitué mais toujours légèrement méfiant. Il faut dire que le Noctali que nous avions trouvé depuis peu de temps était quelque violent et ne savait pas maîtriser sa force... Je me contentai alors de lui caresser la tête, sans trop m'attarder. Quant à d'autres, ils me connaissaient depuis déjà quelques années! Par exemple, vous voyez ce Saquedeneu ? La première fois qu'il a mis les pieds ici, je devais avoir environ six ans. J'étais tellement terrifiée que je n'osais pas l'approcher. Maintenant... Il a beau être gluant et peu attirant, je ne verrai pas l'élevage sans sa présence. Mais suffit de blablater!
Ma génitrice me fit un signe de main. Je m'approchai alors tranquillement, suivi de près par mon pokémon et d'autres.
"J'ai besoin de toi pour aller chercher des herbes médicinales et des champignons, nous allons être bientôt à cours de stock"
"Très bien, j'y vais tout de suite!"
Sans plus attendre, je tournai les talons et me dirigea vers l'écurie de l'élevage. Ce serait une bonne occasion de sortir Kaen, notre Galopa. Elle se laissait monter sans selle, quelque chose d'extrêmement plaisant! Le panier sur mon épaule, je caressai le museau de la jument avant de la chevaucher. Cette sensation d'être en hauteur... J'en raffolais. Une fois la barrière passée, nous nous mîmes en route.
Un petit quart d'heure plus tard, nous étions arrivés. Les températures étaient agréables malgré l'arrivée de l'automne. Les nuages étaient absents, au plus grand regret de Kumo qui adorait les regarder et les comparer. Nous voilà à présent dans un petit coin plus ou moins sombre, et peu accueillant. Malheureusement, c'est ici que l'on trouvait uniquement certaines herbes et sortes de champignons. Je commençai alors à me baisser et à ramasser tout ce qui me semblait essentiel. Kaen me suivait au pas tandis que Kumo tentait de repérer ce qu'il connaissait. Soudain, il se dirigea rapidement en ma direction avant de m'alarmer qu'une présence avait attiré son attention. Un bruit de craquement se fit entendre. Kaen frotta un de ses sabots au sol, prête à charger. Je tentai de la calmer avant d'aller en direction du bruit suspect. D'une voix calme et sereine, je décidai de prendre la parole.
"Qui est là ?"
Spoiler:
Normalement, je crois qu'il y a entre 50 et 59 lignes...
Raphael Thompson
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Sujet: Re: La vie humaine est une rose passagère [Libre] 01.11.11 18:31
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La vie humaine est une rose passagère [Libre]
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