Je vais commencer par les grandes lignes, car on sait tous que les petites intéressent personnes, y compris moi, en effet, si quelqu'un commence à lire en voyant "ses pupilles étaient d'un bleu nacré blablabla" ça énerve et personne lit. Je vais donc commencer mon accroche par de grands traits, bien gros, histoire de vous tenir en haleine et peut-être ainsi éveiller votre curiosité. Tout d'abord ce qui énerve les gens chez lui, c'est son attitude impassible, ne montrant presque aucune émotion, si ce n'est la surprise ou la peur, mais la tristesse, la joie ou même la colère, rien de tel ne parait sur son visage. Bref il reste neutre en toute circonstances et provoque ainsi la colère et l'agacement de son entourage qui le croit insensible, "jemenfoutiste" sur des évènements qui peuvent être graves ou ou soulageant. Bref, voilà pour ce qui est du gros, du général, du plus voyant chez lui, maintenant on peut passer aux détails, ce qui n'est guère valorisant, quoique peut-être... Sinon, étant obliger de préciser, car oui j'y suis forcé, je vais donc détailler son caractère si simple, mais pas évident pour autant. Car, comme je l'ai dis plus tôt, c'est un garçon qui ne montre rien mais qui ressent quand même les choses, en effet, il peut apprécier un présent sans pour autant montrer un quelconque sourire, mais il en ressent quand même la grande joie que cela lui procure. Mais là je me répète, donc on passe à autre chose. Camille c'est non seulement un garçon sage, calme, serein, mais c'est aussi quelqu'un de mûr, qui a tiré une grande leçon de son enfance et sait être juste en toute circonstance. D'ailleurs, c'est une des rares personnes à ne jamais mentir, ni pour se défendre, ni pour éviter de faire du mal. Jamais il ne mentira, sauf peut-être dans des cas extrêmes, qui espérons le, n'arriveront jamais. Et de ce fait, Camille est très apprécié pour cela, même si parfois il peut-être blessant, c'est seulement la strict et pure vérité qui sort de sa bouche, comme dans le proverbe, sauf qu'ici ce n'est plus trop un enfant. C'est aussi, n'oublions pas, un jeune dynamique volontaire, pour ne pas dire courageux, et déterminé. Rien ne lui fais peur, pas une seule phobie connue à l'heure du jour, il est très impétueux mais pas stupide, il n'est pas du genre à foncer la tête la première et réfléchis toujours avant d'entreprendre une action. Non pas qu'il soit très intelligent, mais il a tout de même un minimum de raisonnement. Enfin pour conclure ce petit passage sur sa personne, je dirais qu'il est plutôt simple, il ne va pas chercher midi à quatorze heure, il est très sociable, très amical, mais faut percevoir la vraie bonté de son âme a travers sa carapace d'impassibilité. Voilà, voilà, je pense avoir terminé sur les petits détails, qui semblent suffisant.

Tout commença, par un long, long jour de pluie qui semblait interminable. L'eau tombait du ciel avec un telle force, que l'on aurait cru l'espace d'une journée, que la terre pleurait sa douleur. Noyés dans ses pleurs, les hommes virevoltaient de part et d'autre, tous se préoccupant de leurs petits soucis et accourant après leur destin. D'ailleurs, en parlant de destin, nous allons observer, celui d'un enfant dont la vie n'est que bonheur et joie. Un destin magique, mémorable. Et ce merveilleux chemin, commence ici, à Ogoesse, une femme du nom de Pénélope, qui était championne de l’arène en titre, revenait d'une longue et pénible promenade sous une pluie battante complètement inattendu, avec un sac remplit de baies et de fleurs. Elle longeait le bord du petit fossé à l'entrée de la ville lorsqu'elle vit un jeune homme accroupit, une loupe à la main. Interloquée par ce nouvel individu, elle se dirigea donc vers l'homme afin de le questionner sur ce qu'il était en train de faire. Cependant, le chemin était mouillé et les pierres humides la firent glisser en avant. Le jeune homme eu à peine le temps de détourner le regard qu'il vit une femme se précipiter la tête en avant sur lui. Cette dernière tomba alors dans le fossé en entrainant dans sa chute l'inconnu, explosant ainsi au passage le sac de provision provocant des éclaboussures multicolores. Les deux malheureux se regardèrent, surpris, puis amusé par l'apparence de l'autre. Pris alors d'un semblant de folie, ils se mirent à rire aux éclats en cœur. C'était là, sous une pluie torrentielle que Pénélope et Dimitri firent connaissance de la manière la plus étrange qui soit.
Deux ans plus tard, alors qu'elle venait d'affronter un jeune dresseur, Pénélope, ne se sentit plus très bien. Sa température était des plus normales, aucun symptôme de maladie n'apparaissait, rien de bien grave semblerait-il, cependant quelque chose lui était arrivé. Affolé, Dimitri s'empressa de l'amener à l’hôpital pour lui faire passer un série d'examen. Mais au bout de la première analyse, le docteur vint le voir dans la salle d'attente, lui tapota l'épaule et lui dit : "Mes félicitations !" Surpris, il ne comprit pas sur le coup et se mit à bégayer, le docteur lui sourit et affirma que c'était bien ce qu'il pensait. Dimitri, ou plutôt devrais-je dire, le père, ressentit une joie immense gravir en lui. Il se leva brusquement et embrassa le docteur de ses bras fier et comblé. Il accourut ensuite voir sa femme, allongée dans sa chambre, le ventre un tout petit peu rond. Il s'interrogea alors sur comment il n'a pas pu s'en apercevoir avant, pourquoi était-il si aveugle. Sa femme le rassura et le fit assoir près d'elle. Le lendemain, le mari décida de prendre la relève de l'arène pour laisser sa femme se reposer, et ferma donc la serre aux visiteurs...
Les jours et les semaines s'enchainèrent, le futur papa angoissait de plus en plus, les combats dans l'arène devenaient vite bâclés, et certaines plantes de la serre se fanaient. Le pauvre homme était débordé. Fort heureusement, le père de Pénélope vint à son aide. N'appréciant que trop peu son gendre, il n'en est tout de même pas si cruel que cela. Il prit donc la relève tandis que Dimitri reprit sa serre et resta aux petits soins de sa femme. Plusieurs mois plus tard, sous un même jour de pluie torrentielle, la jeune femme mit au monde le plus beau de tous les enfants. N'ayant pas souhaité de connaitre le sexe de l'enfant, ils avait chois par avance un prénom mixte histoire de convenir à l'enfant quel que soit sa nature. Le bébé fut donc nommé Camille, qui selon sa définition symbolise l'homme à qui l'on fait confiance. Un magnifique prénom pour l'enfant d'une championne et d'un chercheur en plantes exotiques. Bref, hormis ces détails donné qui sont un peu tirés par les cheveux, nous allons nous intéresser sur ce petit bout'chou et son avenir.

C'est donc effectivement un enfant sur lequel les gens venait s'appuyer. Ses parents lui demandaient beaucoup, voire trop pour un jeune enfant de sept ans, comme par exemple fermer la serre le soir, rester seul toute une journée, préparer sa valise lors d'un départ en vacance même si son grand-père l'aidait un peu. Bref, il fut très vite très autonome. Cependant ce n'était pas un gamin malheureux, ses parents étant très occupés, par leur travail, par l'arrivée de la petite soeur Maxime ainsi que par la rénovation du phare. Mais ils savaient tout de même être présents pour lui. Chacun à sa manière lui enseignait les merveilleuses surpris qu'offrait la vie. Son père lui apprit les gestes d'un bon scout, le vocabulaire des fleurs, une bonne connaissance botanique ainsi que la façon de produire des médicaments, des baumes et autres choses utiles dans la nature. Sa mère, elle, lui enseigna l'art du combat à main nues, celui à l'aide des pokémons, mais aussi comment se servir des pokémon à bon escient, nous faciliter la vie sans gêner la leur et elle lui apprit les propriétés curatives de certains pokémons. Son grand-père quant à lui, s'était bien occupé de lui, il l'avait chouchouté, même si il ne supportait pas le père, le fils il l'adorait. Et ce vieil homme lui apprit à écouter la nature, à la ressentir, faire d'elle son amie et la chérir. Le petit, grandissant au milieu de cette culture très proche de la nature, des plantes et des pokémon, vécu alors un drame, un tel événement qu'il en perdra son visage en quelque sorte. Et ce malheur, n'était autre que la mort de sa mère, décédée d'un arrêt cardiaque. Ce chamboulement total de sa vie si parfaite lui fit taire ses émotions autrefois ressenties. Le père, lui, après de longs moment de tristesse et d'angoisse, reprit ses esprits et décida de parcourir le monde, pensant que la vie ne serait trop courte. La petite soeur qui n'avait que neuf ans à peine partit avec le père à travers le monde, contrairement à son frère qui décida de rester à Rivamar s'occuper de l’arène et de la serre comme il a toujours fait. Mais il n'est plus seul , son grand père est avec lui désormais, et c'est ce dernier qui lui offrit en mains propre le dernier pokémon que Pénélope avait élevé, beaucoup trop faible pour l'arène, elle l'avait gardé pour l'offrir à Camille lors de ses dix huit ans, mais malheureusement, elle n'en a pas eu le temps. C'était une sorte de grosse palourde, un Kokiyas pour être précis. Et après un petit rire amusé en voyant le coquillage lui lécher les mains, Camille versa une larme gorgée de joie et de tristesse. Mais désormais c'est du passé, il faut aller de l'avant et afin de poursuivre les idéaux de sa mère, il entreprend donc sa recherche dans le rapprochement de la nature et l'épanouissement de l'âme.