| Sujet: Rocket pourquoi es-tu Rocket ? 18.07.12 1:25 | |
| - Rappel de l'épisode précédent:
Ta main caresse tes cheveux, alors que tu sors de la douche, une serviette enroulée autour de ta taille fine. Ils dégoulinent, les boucles que font tes cheveux brillent doucement au lever du soleil, tu rentres dans tous salon et attrape ton paquet de cigarette, t'en sors une, la porte à ta bouche et l'allume, voilà tu fumes. Tu n'as honte de rien, alors que tu t'approches de la fenêtre de ton appartement. Tu regardes en bas, ce qu'il se passe, certains oses lever la tête, remarquant ta tenue inappropriée, certains siffles d'autres rougissent et encore d'autres détournent le regard, mais tu t'en fous, tu es comme ça.
Tu les regardes de haut, leurs souriant de tes lèvres appétissante, les narguant alors qu'ils vont au boulot, dans leurs bureaux austères et sans passion, ennuyeux. Toi tu vas bien t'amuser, tu t'amuses tout le temps, tes moyens te le permettent. Tu as préféré cette vie de débauchée où tu étais sûr de gagner ce qu'il te fallait pour vivre et même plus encore, t'amuser. Un luxe que pas tout le monde peut se permettre, mais toi tu le fais.
Tu t'étires, jettes ton mégot sur un passant et retournes dans ton salon, tu attrapes la télécommande et allume la télé, tu zappes les chaînes d'infos, tu ne supportes pas l'autorité, tu aimes le chaos, ce qui fait boom, les cris, les pleurs et puis les infos c'est chiant de toute façon, petite tu n'aimais pas ça, cela n'avait toujours pas changé. Cependant, en zappant, tu tombes sur un reportage « Team Rocket ». Un sourire se peint alors sur ton visage, les voilà les bandits masquaient ou pas qui régissaient ce monde aujourd'hui. Tu les aimais bien ces gugusse dans leurs tenues noires, qui se foutent de l'autorité : s'amuser à piller, voler, vendre, revoler et personne ne peut rien y faire.
Tu aimerais tellement faire partie d'eux, mais que faire ? Tu n'es rien. Tu ne sais où chercher. Par quoi commencer, tu n'as même pas de Pokémon. Tu n'apprécies pas particulièrement ces animaux. Ils ne servent qu'à se battre de toute façon et tu ne t'es servi que de tes poings jusqu'à maintenant. Jamais de ces créatures aux pouvoirs déments et inimaginables.
Lentement tu te relèves de ton canapé, il était temps de se vêtir, tu jettes ta serviette dans la salle de bain en passant à côté de celle-ci, te retrouvant nue dans ton appartement, tu vas dans ta chambre et t'habilles de tes vêtements habituelles. Enfilant tes sous-vêtement, tu attrapas un pantalon moulant qui ne gênait jamais tes mouvements, celui-ci était noir, des fois marron ou pourpre, mais c'était plus rare que tu revêtisses ces couleurs. Prenant le premier haut échancré qui te glissa dans les mains et l'enfila, à manche longue, ce dernier laisse place l'imagination, le haut étant très ouverts au niveau de la poitrine, pour finir le tout tu passas une paire de talons de 10 cm seulement et sortant de chez toi, les cheveux encore mouillées sur ta tête blonde, une frange venait cacher paresseusement tes yeux bleus, ils étaient si beaux pourtant.
Les rues étaient déserte, normal c'était le matin. Les enfants, ignobles petits monstres, étaient à l'école tandis que les travailleurs acharnés, étaient au boulot. Toi tu flemmardais, jusqu'à ce soir. Tu travaillais la nuit, tu n'avais toujours pas dormi, depuis la veille tu étais debout, tu avais eu une soudaine envie de te promener dans cette ville. Que faisais-tu ? Tu bossais dans un bar, pas très propre et souvent remplie de caïds, d'alcooliques ou de délinquants juvéniles. Des fois des Rockets passaient le seuil de la porte de ce bar où tu étais barman, serveuse et gogo danseuse à tes heures. Jamais il ne t'es arrivée de leur parler, tu n'avais tout bonnement pas le temps et pourtant ce n'était pas l'envie qui manquait.
La ville de Safrania était la plus grande de Kanto, ou du moins de ce qu'il restait de Kanto. Il y a deux ans, tu étais là quand la catastrophe se passa, les continents entrèrent en collision, l'apocalypse ? Noon. D'après quelques fanatiques religieux, c'était le coup d'Arceus, depuis sa disparition. Que croire, qui croire ? Tu t'en foutais royalement, tout ce qu'il t'importait, c'était que grâce à ça, tu avais été libéré, vivant à Lavanville depuis ton adoption à l'âge de 13 ans, tu avais passé une enfance mouvementée, tu ne supportais pas ta famille d'accueil et eux ne te supportaient pas non plus, mais ils avaient trop besoin de mains d'oeuvres, pour te renvoyer là d'où tu venais. Quand la tour s'écrasa paresseusement sur ta maison, alors que tu étais en train de faire des courses. Ce fut le plus beau jour de ta vie, te souviens-tu de comment tu as appris la nouvelle ? En bonne comédienne, tu avais pleuré, de joie, tu dissimulais cela avec de la tristesse, à toi l'héritage. La petite somme conséquente, te permettant de t'acheter cet appartement dans Safrania et d'y vivre jusqu'à maintenant, tu avais même trouvé un travail, pour ne pas mourir d'ennui, mais aujourd'hui encore, tu avais besoin de changement, peut-être pas quelques choses d'aussi radicale, qu'une tour qui tombait sur ton lieu de travail, mais tu avais besoin d'autre chose...
Que pouvait être cette autre chose ? Tu te posais la question chaque fois que tu parcourais ces rues, à la recherche d’une nouvelle activité, de quelques choses d’intéressant, passant à côté de ton lieu de travail, tu vis qu’il y avait encore quelques poivrots, sortant à peine du bar, ces derniers étaient plus que bourré, se roulant par terre, mort de rire dans leurs vomies, tu les regardais avec déni. Ils te dégoutaient de plus en plus, au début tu trouvais cela marrant, mais maintenant, plus tu les voyais, plus il te faisait pitié. Traçant ton chemin, tu n’accordas pas plus d’importance à ce bar de poivrots. Que faire de ta matinée ? Tu n’en savais rien, personne aux horizons, personnes derrière toi qui est digne d’intérêt, pourquoi ne pouvais-tu pas tomber sur un rackette made in rocket. Cela te ferait passer le temps en plus de t’amuser. « Donne-moi ce Pokémon gamin ! » Eh bien voilà, tes vœux sont exaucés. Tournant la tête dans la rue qui longeait la rue ou tu marchais, tu t’approchas discrètement. T’appuyant contre le mur tu passas la tête et regardas ce qu’il était en train de se passer. Un gamin de 12 ans tout au plus, entouré de deux sbires. Il était complétement encerclé, ils avaient leurs Pokémon sortie de leurs Pokéball. Le gamin ne pouvait rien faire avec son Roucool, qui battait des ailes faiblement à ses pieds, il était dans un mauvais état. Tu souris, qu’allaient-il faire ? Ces Rocket, alors que le gamin serrait faiblement sa Pokéball contre son torse. « Non ! C’est le Pokémon que mon père m’a offert ! Laissez-nous tranquille ! Vous êtes ignobles ! Monstre ! Laissez mon Roucool tranquille ! » Pauvre idiot. Ce n’était qu’un Pokémon pensas-tu. Rien qu’un fichu piaf, même pas assez puissant pour le transporter sur son dos, même pas assez fort pour vaincre un faible Rattata. Ce n’était qu’un oiseau. Un soupire s’échappa de tes lèvres, comment pouvait-on aimer les Pokémon ? C’était une chose que tu n’arrivais pas à concevoir, tu n’aimerais jamais les Pokémon, c’était une perte de temps en émotion. Il valait mieux s’en servir comme des armes, au moins sur ça ils étaient utiles. Tu t’éloignas alors, une dernière phrase qui finit par t’intriguer, alors que tes talons claquer sur le sol. « Si tu veux récupérer ton Pokémon, tu n’as qu’à nous rejoindre ! Et travailler pour nous, peut être que nous serions concilient, n’est-ce pas ? » Rejoindre la team Rocket ? L’idée commença à germer dans ton esprit. Dans toute ta splendeur, tu continuas de marcher, mais comment les contacter ? Au bar ce soir… Un sourire s’affichant sur ton visage, tu sortis une cigarette et l’alluma en levant la tête au ciel. Tu souriais. Oui ce soir. --------------------------- La musique était à fond, on entendait hurler, crier, rire, pleurer, vomir, gémir. Le bar était en pleine effervescence, tu passais entre les tables, un tablier nouer autour de la taille, un plateau dans les mains, ta tenue sexy faisait tourner les regards sur ton passage, tu avais toujours plus de pourboire, quand tu étais vêtu de cette façon. Tu zieutais de temps à autres la porte du bar, tu attendais qu’ils arrivent. Tous les soirs à la même heure, deux à trois Rocket passaient le pas de la porte, se mettant au fond de la salle, ils avaient leur table attitrée et personnes ne la réclamaient jamais. Ils étaient discret, souriaient souvent et buvaient beaucoup. Quand tu passais à côté de leurs tables, tu ne pouvais pas t’empêcher d’écouter ce qu’ils disaient, ils parlaient de leurs journées, des vols effectués et de leurs victimes terrorisés. Cela te faisait toujours sourire. Alors que tu déposais une bière devant un habitué, la porte s’ouvrit alors que tu avais le dos tourné. La musique et les bruits assourdissants cachant la clochette de la porte. Alors tu te retournas et tu les vis, ces trois bandits, ils regardaient de droite à gauche, comme si les lieux leurs appartenaient. Ni une ni deux, tu déposas ton tablier. « Patron j’fais une pause ! » Ils étaient deux ce soir-là. Un lieutenant et son sbire préférait. Une bière dans chaque main, tu te dirigeas directement à leurs tables. Tu t’assis sans même demander l’autorisation, déposant les bières devant tes interlocuteurs. « Comment on fait pour devenir ce que vous êtes ? » Tu ne t’étais même pas présentée, sans te venter, tu étais quand même célèbre dans ce bar, tu étais la plus jolie des serveuses, la plus sexy et tout le monde te demandaient tout le temps pour les shows. Les deux rocket sourirent chacun leurs tours après la surprise passait, tu souriais aussi, croisant les jambes, tu te penchas en avant, laissant la courbe de tes seins se voir, ils baissèrent les yeux, avant de les relever vers ton visage, le plus gradé des deux parla alors. « Que ferait une jolie poupée comme toi avec nous ? » « Je ne sais pas ? Tu pourrais m’apprendre ♪ » Répondant du tac au tac, tu mouillas tes lèvres en passant ta langue sur ces dernières, continuant de sourire. Tu t’amusais, la drague était parfaite quand tu voulais obtenir quelques choses d’un homme. Et ces deux-là étaient réellement accrochés à ta personne, enfin surtout à ton corps, ils te mataient sans gêne et tu exposais ton corps, te foutant royalement de ce qu’ils regardaient, voilà bien longtemps que le regard des hommes qui te reluquaient ne te gênait plus, tu étais passé à autre choses, cet atout qui était ton corps, tu t’en servais dorénavant le plus possible pour arriver à tes fins. | En cours |
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