Camille Desfleurs

Avec les étrangers Camille est plutôt réservée. Elle parle peu, ne sourit pas tellement, bref : elle n'est pas d'un abord très facile. Certains prennent cela pour du snobisme alors que c'est juste de la timidité couplée à un sévère manque de confiance en elle. Quand elle connaît davantage les gens elle se détend et devient une personne sympathique dotée d'un bon sens de l'humour, et est souvent très bonne conseillère. Elle raffole des histoires des autres, elle aime connaitre les potins, mais ce n'est pas pour aller les répandre ailleurs : elle restera muette comme une tombe si vous lui raconter un secret.
Elle a un souvent un bon feeling avec les Pokémons, même si elle s'est déjà fait pincer le doigt par le Pijako de son père à plusieurs reprises (mais c'est parce qu'il est caractériel). En tout cas elle n'a pas peur d'eux.
Son type préféré est le type plante, parce que d'une les fleurs c'est joli, mais surtout parce que les pokémons plante permettent d'établir des stratégies diverses (empoisonnement, paralysie, sommeil, vol de vie...) et ont la capacité de régénérer leurs points de vie au soleil... Quel autre type permet de faire autant de choses ? L'attachement de Camille au type plante remonte à sa plus tendre enfance quand, perdue au nord de Azuria (vous savez, après le pont... Pas loin de la grotte de Mewtwo ><) elle pleurait dans les hautes herbes à fendre l'âme. Une odeur infecte vint alors chatouiller ses narines. Un Ortide qui passait par là la regardait à travers le feuillage dense. Elle eut d'abord peur, mais peu à peu, s'habitua à la pesanteur, jusqu'à toucher le pokémon. Celui là resta avec elle, chassant les pokémons sauvages importuns quand ils se présentaient, jusqu'à l'arrivée de sa mère morte d’inquiétude. Il s'en fut dès qu'il entendit les cris de la mère se rapprocher, mais il l'avait gardée avec tant de gentillesse que dès lors Camille cessa de considérer que les Ortides puaient, et se passionna pour ce type si particulier de pokémons, à cheval entre le règne animal et le règne végétal.
Sa nature discrète l'a poussée à se tourner vers des activités solitaires, notamment la lecture et le dessin, occupations qu'elle adore pratiquer à l'extérieur. Un bon livre, son carnet de croquis et un soleil radieux, voilà de quoi remonter son moral !



Camille fait environ 1m80, c'est à dire qu'elle dépasse d'une bonne tête tous les garçons de son âge. Quant aux filles, elles lui arrivent au tibia. On lui donne souvent plutôt 18 ans que 14 ! Mince et élancée, elle a une allure sportive sans rien faire pour, et n'a aucun muscle, elle a la force d'un ramoloss au réveil, ce qui désole sa tante.
Ses longs cheveux roux descendent en cascade dans son dos, et les mèches qui la gênent sont mises derrière ses oreilles ou retenues par des barrettes et autres instruments de torture. Camille adore mettre des rubans dans ses cheveux (oui, elle est un peu fifille), elle ne sait pas qu'avec son apparence de 18 ans, ça fait un brun attardée. Elle a des grands yeux marrons clair, très lumineux, et de longs cils donnent à son regard un coté triste. Elle porte une jupe plissée bleue marine et un chemisier, et des petites baskets de toile. Parfois une veste de garçon, grise ou bleue marine, s'il fait plus froid. Dans son petit sac, son nécessaire de dresseuse, son carnet de croquis A5 et sa boîte de fusains et un livre, ça peut être des poèmes de Yeats ou bien un bon gros roman russe style Tolstoï ou Dostoïevski, parce que Camille lit beaucoup et aime les trucs un peu chiants.



Camille et ses parents vivaient à Azuria lors de l'inondation qui causa tant de dégats. Les parents de Camille, brillants scientifiques spécialisés en énergie elektekienne et subdivision des particules voltorbiennes, étaient au travail à la centrale Azuréenne lorsque celle ci explosa, laissant la fillette (de 12 ans ) dans une solitude atroce. Après 2 semaines d'occupation de l'arène par les gens qui avaient vu leurs maisons détruites, comme Camille, la ville décida de mettre en place un système pour redispatcher les survivants vers les villes voisines (tout le monde en avait marre des odeurs de pied et des lits de camps inconfortables, et personne ne rechigna à évacuer les lieux). Camille prit alors le Pijako paternel sous le bras (aïe) et la navette affrétée par la municipalité pour rejoindre Carminville où vivait la soeur de son père.
Après presque 3 heures de car, elle arriva auprès de sa tante Albertina, ancienne karatéka reconvertie dans l'art de la composition florale, qui tenait boutique sur le port aidée par son Tygnon et son Mackogneur (même avec des mains larges comme des battoirs, on peut faire des jolies choses avec du muguet). Camille rejoint le collège de carmin ville, et prit en option la biologie pokémon plante (elle envisageait alors de travailler dans la recherche comme ses parents, mais plus dans les énergies vertes) et bien sûr l'art plastique.
Bonne élève, discrète, elle obtint des notes plus que suffisante pour prétendre à un lycée d'élite mais Camille décida finalement d'embrasser la carrière de dresseur.
Elle fut très vivement soutenue par sa tante ("il était temps que tu te sortes les doigts... euh enfin que tu te prennes en main!") qui la déposa à Bourg palette les yeux pleins de larmes (possiblement à couse de l'émotion, mais sans doute plus à cause de Pijako qui l'avait mordue au sang quand elle lui avait ordonné de lancer Vol). Car Camille voulait rencontrer le très célèbre et franchement croulant Professeur Chen, qui alignait pas mal de décennies au compteur, avait les poils dans les oreilles, mais était toujours LA sommité qu'il fallait consulter avant de s'embarquer dans une telle aventure.

▬ Surnom : Pas de surnom ! c'est pour les fillettes à couettes. ▬ Race : Bulbizarre ▬ Sexe : Un garçon :3 ▬ Le dresseur l'apprécie-t-il : Cam et Bulbizarre ont lié dès le début un lien très spécial et profond. ▬ Particularités : ses taches sur la joue forment la Constellation du Stari