Ilanith N. Svezhana commandant team rocket
Feuille de personnage Pokédollards: 3000P$ Points: Equipe:
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Date d'inscription : 27/05/2013
| Sujet: « File le fric. J'vais le donner aux pauvres. Et vu que je suis pauvre... » [Terminée ♥] 27.05.13 19:31 | |
| Ilanith 'Nyx' Svezhana Identité Rapide | ▬ Surnoms : Ila pour les intimes, Nyx pour le reste. [Autant vous dire qu'il y a plus de reste que d'intimes]. ▬ Sexe : Féminin d'après le registre de naissance. ▬ Âge : 20 ans ▬ Date de naissance : 9 juin ▬ Orientation sexuelle : Inconnue, tout de même supposée hétérosexuelle. ▬ Profession : Membre de la TR. J'aimerais bien Commandant s'iou plait ♪. ▬ Région : Johto, Rosalia. ▬ Genre de Pokémon souhaité : Simplement qu'il la reflète. Le mot "refléter" est rempli de sens tous aussi différents et contradictoires [tout comme le personnage en lui même] les uns que les autres, c'est pour ça que je laisse carte blanche au staff pour ça, et je le remercie d'avance au cas où j'oublie d'ici là. |
Wesh meuf, t'es qui ? Je sais pas trop par où commencer, pour décrire Ila'. Enfin si, par vous dire tout d'abord que « rien n'est jamais noir ou blanc » et qu'elle en est l'exemple humain le plus concret que j'ai jamais pu connaître ! Je sais que vous vous demandez pourquoi je dis ça, qui je suis, d'où je parle d'elle sous ce ton – elle pourrait me tuer quoi ! – mais si vous saviez, vous comprendriez mieux. Même si vous saurez à la fin bien sûr ! Un de mes amis très proche était dans son cours de violon. Il était toujours presque admiratif à chaque fois qu'il me parlait d'elle ! Du genre qu'elle était mignonne, gentille, serviable, souriante et vraiment très douée. C'est un peu ce que tout le monde dit en fait, j'ai juste globalisé les qualités...
Alors comment dire... Oui, elle est mignonne, faut pas le nier non plus ! Elle est ma... Oubliez ça. Gentille, ça dépend des fois comme tout le monde, mais c'est vrai qu'elle n'irait pas non plus se moquer des gens qui vivent dans le malheur comparé à son mode de vie à elle, qui est, soyons honnête, bien plus aisé. Et le gentille va avec le serviable, bien sûr qu'elle rend service à quiconque a besoin d'aide, elle a même vendu ses pokémons à des gens dans le besoin après que les cataclysmes aient tout détruits ! Et on la voit toujours avec un doux sourire et un air rêveur sur le visage... Puis il fallait l'avouer, elle est vraiment, une surdouée au violon. Plus que moi d'ailleurs, j'en suis jaloux.
Je n'entrerai pas plus dans les détails, mais c'est comme ça que les gens la voient en général. Sinon, elle peut être « neutre » quand elle ne sourit pas mais dans ce cas on dit que c'est à cause du fait qu'elle ait la maladresse d'être souvent la tête dans les étoiles. C'est pas pour rien qu'elle se fait appeler Nyx soit dit en passant, qui est une déesse de la Nuit. Le seul reproche que ces personnes iraient lui faire, c'est de ne pas parler beaucoup. Elle leur paraît toujours ailleurs, un peu comme si elle était dans son propre monde et qu'ils n'étaient que des figurants. Ce qui n'est pas totalement faux au fond.
Ca, c'était la partie « blanche » d'Ila', malgré le passage sur le pseudo de Nyx. Parce que oui, il y a forcément un côté « noir ». Pourquoi je fais ces distinctions précises ? Ça sera expliqué en temps voulu, c'est à dire... Dans l'immédiat.
Elle a une autre personnalité – enfin deux même, mais on est pas rendu là. Ouais je sais, ça peut apeurer dit comme ça, on peut la considérer à jeter à l'asile, mais elle est parfaitement consciente de ça. Surtout que ce visage là, qu'elle ne montre pas au public, est vraiment plus effrayant que ce qu'on peut penser. Pour comparer avec les adjectifs utilisés en haut... Je dirai qu'elle serait manipulatrice, sarcastique, violente, sans aucune compassion et... Quand même très douée.
Pour expliquer en détails, elle se sert du fait qu'on la voit et la considère mignonne comme tout pour mieux utiliser les gens. Par exemple, elle est aussi pas mal avare, à cause du fait que ses parents lui aient toujours tout offert, et donc elle peut profiter de ça pour soutirer de l'argent à de pauvres gens sans défenses. Lorsqu'elle ouvre la bouche, c'est soit pour menacer, soit pour rembarrer quelqu'un, soit pour manipuler justement... Elle peut aussi avoir des envies de blesser, de faire saigner et j'en passe. Donc par conséquent, voir quelqu'un mourir sous ses yeux, n'a aucune importance pour elle, tant que sa propre personne vit. Et cette personnalité là était très douée pour la gymnastique par contre.
Comme quoi, ce que vous voyez n'est certainement pas ce qu'est vraiment la personne au fond d'elle... Qu'il y a toujours une part de noir sur du blanc et une part de blanc sur du noir. Et la vraie, vraie, vraie Ila', c'est celle que j'ai connue, celle qui n'est ni blanche, ni noire et qui se satisfait pleinement d'un gris, à tendance un peu foncé, mais qui reste dans cette teinte quand même. Elle est tout et rien de ce que j'ai dit plus haut. Elle est son propre identique et son propre opposé.
Mais elle a tellement été blessée au fond, de n'exister que pour satisfaire les envies de gloire de ses parents, qu'elle a créé ces deux parties d'elle. Elle ne sait plus quel partie du miroir elle est, alors qu'en fait c'est juste un miroir brisé. Duquel il faut recoller les morceaux.
La Ila' que j'ai connu... C'est celle qui « a la tête dans les nuages » d'après ce que les gens pensent. Mais elle n'est pas comme ça ! Elle n'est que neutre face au monde, maladroite, certes, qui parle pas assez, je vous l'accorde, même si elle le fait quand c'est utile. Elle n'est pas perdue dans son monde, elle observe notre monde vu du sien. « Pourquoi les humains agissent-ils ainsi ? » se demande-t-elle. Un sourire parcourt ses lèvres lorsqu'elle est amusée, elle fronce les sourcils quand elle est en colère. Si elle n'avait pas été tant blessée, ça serait une personne normale, pas une de celle qui a rejoint la Team Rocket. Elle aurait continué sa vie comme avant, vivant de la gymnastique et du violon, non pas tout comme ses parents l'auraient dit, mais comme elle l'aurait voulu.
Malheureusement, je ne peux pas l'aider à se retrouver. J'ai réussi à la maintenir comme ça un minimum, j'espère vraiment que quelqu'un d'autre sera capable de la percer à jour, parce qu'elle ne fait que se protéger du monde au final. J'aimerais vraiment vous dire qui elle est vraiment. Mais moi, Arashi, son frère, ne suis plus là pour vous le dire. Elle a pu s'ouvrir à moi. Alors j'espère qu'elle s'ouvrira à vous. C'est quoi ta story ? Une maison éteinte, sûrement à cause d'une coupure d'électricité, au milieu d'une petite ville habituellement paisible. Depuis quelques semaines, la météorologie était totalement désordonnée. C'était presque l'anarchie. Toi ? Tu n'avais rien à craindre, tes chers parents auraient tout fait pour protéger leur petite prodige. De la fenêtre, tes yeux passèrent au calendrier qui se trouvait non loin de toi. Juillet 2010. Tu te reconcentras à nouveau sur le spectacle que t'offrait dame nature, tout en restant bien au chaud. Dans ta tête fusèrent des questions qui n'avaient rien à voir les unes avec les autres, pensais-tu à ce moment. Combien de temps cela allait-il encore durer ? Quand est-ce que tes parents comptaient revenir ? C'était certainement l'interrogation la plus importante qui te venait à l'esprit, pour l'instant. “Qu'est-ce qu'ils foutent, c'est pas moi qui paye la bouffe...” furent les douces pensées que tu leur adressais mentalement.
Tu te lassas des éclairs, qui malgré tout, pouvaient pourfendre quiconque se ferait toucher par l'un d'eux, et te décidas à aller dans ta chambre. Ta grande chambre. Que tu partageais avec ton frère, avant. Avant qu'il ne soit victime des intempéries. Ce “gamin” comme tu l'appelais, le seul ayant eu ton respect et ton amour. C'était vide sans lui, tout n'était que néant, et tu comprenais enfin pourquoi on donnait un nom à ce qui est censé n'être rien. Heureusement que tu avais de l'argent pour combler ça un minimum. Honnêtement, tu ne savais pas vraiment quels métiers exerçaient tes géniteurs. Officiellement, ta mère travaillait à la station radio de Doublonville, malgré les difficultés qu'elle rencontre à cause du temps, et ton père s'occupait d'un bar non loin du port d'Oliville... Rien de bien important en soi. Mais toute cette richesse, tu n'y croyais pas, à leurs conneries. Tout comme ils ne croyaient pas aux tiennes.
Le jour où ils ont découvert que tu étais une yangire¹, tu t'en souviendras toute ta vie. C'était un beau jour d'été, où vous étiez à la plage à Irisia. Cela remontait à il y a déjà quelques années, mais vu que tu avais toujours eu tout ce que tu voulais, tu étais une enfant très, nan, extrêmement capricieuse. Et on avait refusé de te donner une glace à l'eau, quelle insolence ! Mais il n'en avait pas fallu plus pour déclencher ta colère et menacer ce pauvre petit commerçant d'une mort bien lente et douloureuse en lui donnant des détails des plus sordides. Et ça semblait te plaire en plus. Depuis cet instant, ils ont compris qu'ils n'étaient pas en sécurité, avec toi, et donc t'évitaient ouvertement et le plus possible. Mais tu t'en fichais, et tu t'en fiches toujours, tant que tu as l'argent qu'ils amassent.
En fait, vous n'avez jamais vraiment été une famille, et tu le savais parfaitement. Plus des étrangers profitant les uns des autres qu'autre chose tout en se tenant à carreau. Ils avaient peur que tu les tues, surtout depuis que ton frère qui arrivait à te contenir, était décédé, mais ils avaient besoin de toi pour que leur nom prospère, en faisant de toi une parfaite gymnaste et violoniste depuis ta tendre enfance. En échange de ton sérieux dans ces deux disciplines et de leur sécurité, tu avais le droit d'utiliser leur compte bancaire, sérieusement bien rempli pour être honnête, comme tu le souhaitais. Bon compromis, tu pensais.
Mais à partir de ce soir là, où tu passais ton temps à observer les éclairs et à écouter le tonnerre, tu n'eus plus de nouvelles, plus rien. Pourquoi ? Avaient-ils été tués ? Avaient-ils fui ? Jamais tu ne le sauras. Cependant, la chose que tu sus directement après avoir constaté que tu étais maintenant seule, c'est que tu n'avais plus leur carte bleue à disposition, ce qui t'embêtait réellement. Tu ne disposais pas de millions de pokédollars, contrairement à eux. Tu avais fait quelques démonstrations de violon par ci par là, de quoi avoir un peu d'argent. Et maintenant, tu avais une grande idée de ce que tu voulais faire. Puisqu'il était hors de question que tu te retrouves à la rue comme ces pauvres personnes sans domicile. Ils n'étaient pas de ta trempe, et tu refusais de tomber aussi bas.
Le déluge continuait, et tu n'avais aucune idée du pourquoi du comment cela se produisait. A vrai dire, tu t'en fichais comme de tes premières chaussettes. Et maintenant que tu avais mis tout cet argent de côté, tu allais pouvoir enfin renflouer ton propre compte. Malgré le temps, tu te dirigeais vers Doublonville, la grande métropole pas très loin de chez toi. Tu n'avais pas peur de la pluie, ni de l'orage. Après tout, tu avais une conscience, qu'ils n'avaient pas. Ce qui te rendait plus puissante qu'eux dans ce sens. Avant on t'aurait dit folle ou stupide de sortir alors que tu pouvais te faire foudroyer à tout moment, ou même de sortir alors que tu n'avais aucun pokémon sur toi. Mais non, au contraire. Ils ne comprenaient pas, tes pensées. Tu avais juste à te tenir éloignée des points hauts pour ne pas attirer les éclairs et les “monstres de poche” avaient déserté les routes dès qu'ils avaient senti ça venir. Donc tu étais tranquille, et ce n'était ni fou, ni stupide.
Une fois arrivée en ville, tu allas vers un endroit précis, que tu avais déjà eu l'occasion d'apercevoir. Tu allais donc ouvrir la porte pour entrer et surtout, te sécher. En face de toi, un vieil homme, vers lequel tu te dirigeais. Il te donna un objet précieux, qui te permettait d'aller sur le comptoir à ta droite. Tu dépensas quelques pokédollars, pas tous quand même, mais de quoi avoir assez pour faire ce que tu voulais faire. Tu t'installas ensuite face à l'ancien, qui comprit aussitôt ce que tu voulais. Tu savais jouer, au jeu de cartes que proposait le casino de cette ville. Et tu comptais bien gagner ce qu'il fallait.
Après des heures et des heures de jeu, tu réussis enfin à avoir ce que tu voulais. Tu ne savais pas quelle heure il était, s'il faisait nuit ou jour, même si, avec les intempéries, on ne les distinguait plus vraiment, mais tu t'en fichais. Tu avais réussi à avoir 4 000 jetons. Ce qui te suffisait pour avoir cinq pokémons de quatre espèces différentes. Deux abra, un abo, un sabelette et un minidraco. Bien évidemment, tu n'avais aucune compassion ou aucune amitié pour eux, mais tu savais ce que tu allais en faire. Satisfaite, tu partis demander l'hospice chez des habitants de la ville. Tu n'avais pas envie de te taper le retour dans l'immédiat, et sincèrement, tu ignorais à cette époque que tes abra savaient se téléporter.
Tu usas de ton sourire de jolie jeune femme pour soudoyer les habitants. Oui tu n'en pensais pas moins, qu'ils étaient parfaitement ridicules à accepter aussi facilement, mais s'ils avaient dit non, ça aurait été mauvais pour eux en même temps... Ils n'avaient donc pas le choix, pauvres petits humains qu'ils étaient. Lorsque l'on demanda ce que tu faisais dehors alors que c'était dangereux, et surtout, pourquoi tu n'étais pas allée dormir au centre pokémons, tu répondis tout naturellement :
« Je voulais mettre mes pokémons en sécurité à la pension mais je n'ai pas pu aller plus loin à cause de la tempête... Et le centre pokémons est débordé, et je me suis dit qu'il y aurait forcément des gens compréhensifs... Merci d'avoir accepter de m'accueillir. » Il était vrai que ces questions t'avaient prise de court, mais tu n'avais rien à craindre. C'était eux, qui devaient se méfier de toi, s'ils remettaient ta parole en doute...
La nuit se passa sans aucun soucis majeur, tu n'avais pas eu à utiliser les grands moyens pour t'approprier cette maison. Dès que tu t'étais réveillée, tu étais allée les remercier à nouveau avant de partir, pour retrouver ta chère Rosalia. Du moins, c'est ce que tu avais en tête. Le chemin retour était un peu plus calme, certainement même trop calme. Ça te déplaisait fortement, car malgré les espèces d'ouragan, il y avait une sorte de tension dans l'air, de mauvaise tension même. Tu mis les précieuses pokéballs que tu avais gagnées dans ton sac et serra ton violon dont tu ne te séparais jamais, au cas ou, plus fortement. Tu avais un mauvais pressentiment, et il fut à la hauteur de tes espérances.
Tu eus un sourire dément comme jamais tu n'en avais eu, le sol tremblait sous tes pieds, la ville de Rosalia, ta ville, que tu apercevais, était en train de connaître un tel spectacle, et tu étais aux premières loges pour y assister. Pendant que tous les habitants étaient pris d'une panique certaine, toi, tu appréciais ce qu'on t'offrait. Tu avais peur, parce que tu ne voulais pas mourir, mais l'adrénaline qui parcourait ton corps était bien trop puissante pour que tu quittes magnifique épilogue de la vie... Tu plaças ton sac correctement sur ton dos, et pris ton instrument, duquel tu commenças à jouer sous la pluie, sous les tremblements de terre, admirant toute la beauté de ce tableau dont tu étais privilégiée. C'était plus fort que toi, si tu devais y laisser la vie, tu devais mourir presque sur scène, montrant tes talents, et savourant la faiblesse humaine. Août 2010. Petit bout de femme qui, à cause de la chaleur n'appréciait normalement pas l'été, tu avais bien vite changé d'avis quant à ce préjugé.
Une fois l'apocalypse terminée, tu contemplas le postlude de ta mélodie. La Tour Cendrée était maintenant bel et bien un tas de cendres, il y avait des débris partout. Malgré la souplesse dont tu pouvais faire preuve suite à tes cours de gymnastique, il y avait des endroits totalement bloqués. Tu pris le temps de vérifier si tes pokémons étaient toujours sur toi, tu allais en avoir grandement besoin et tu te remerciais même d'avance de les avoir gagnés. Tout ce que l'Homme avait construit n'était plus rien, tout était parti en une fraction de seconde. Tu te demandas de combien de fois le nombre d'humains avait diminué rien qu'en cette journée... Pire, ou mieux au choix, qu'un génocide. Tu allais enfin pouvoir profiter des pauvres âmes en peine...
Durant le mois qui suivit, il y eu un appel au rassemblement, à Doublonville. Quelle aubaine, pensas-tu. Tu y filas le plus rapidement possible, regardant un peu le monde autour de toi, cherchant des personnes psychologiquement atteintes. En manque de sécurité. Que tu étais capable de leur donner. Et ce fut un succès. Il y avait tellement peu de pokémons sauvages à l'heure actuelle, et ceux qui l'étaient, étaient apeurés, que le trafic que tu venais de faire avec les cinq que tu avais gagné marcha mieux que ce que tu avais pu espéré. Et vu que ces pauvres petites choses ne t'avaient jamais vues, et réciproquement d'ailleurs, tu n'étais attachée à aucun d'eux, donc aucun regret. Au moins, tu avais quelques bons pokédollars sur ton compte en banque maintenant. Quoi que tu ne t'en servirais pas maintenant...
En attendant de trouver quelque chose à faire, genre un vrai métier, tu arpentais les routes et les villes, découvrant petit à petit comment les cataclysmes avaient ravagés la région. Tu semblais désolée et tu allais souhaiter tes condoléances aux familles que tu voyais, en train de prier pour l'un des leurs. Tu te produisais dans la rue, ou sur quelques petites scènes, avec ton adorable violon qui avait surmonté ça avec toi. En voyant que tu errais par ci et là, certaines personnes te proposaient de te réfugier quelques jours dans leurs modestes demeures. Ce que tu acceptais, avec un grand sourire, et non sans remerciements. En échange, ils te demandaient de temps en temps, de jouer un petit quelque chose pour eux, afin de les apaiser et de leur changer les idées. S'il n'y avait que ça, c'était peu cher payé, te disais-tu. Et donc tu ne leur refusais pas non plus cette requête.
Dans chaque ville où il restait des habitants, il se passait toujours ça. Bien évidemment, ils te trouvaient tous très agréable, gentille et facile à vivre, mais c'est parce qu'ils n'avaient pas eu le malheur de te faire sortir de tes gonds, ou, si je puis dire, s'attirer tes foudres. Et aucune fois, ça n'est arrivé, ce qui est à la fois surprenant et rassurant. Une des familles que tu avais rencontrée, des parents tout ce qu'il y a de plus ordinaire, te parlèrent de leur fils, duquel ils n'avaient pas eu de nouvelles, et qu'ils pensaient mort. C'était un peu attristant, dans un sens, puisqu'il t'était arrivé, en gros, la même chose mais dans le sens inverse. Voyant que tu étais très réceptive à leur histoire, ils te montrèrent une photo de lui, datant de l'année précédente. Tu lui trouvas un certain charme et te demandas la seconde qui suivait, comment un enfant pouvait disparaître du jour au lendemain, sans donner de nouvelles, alors qu'il avait des parents aimants. Ce fut une question, à laquelle, tu eus une réponse... Peu de temps après.
Quelques semaines plus tard, alors que tu continuais de parcourir Johto afin de voir les progressions dans les reconstructions — tu aidais aussi de temps à autre, ça fait de l'argent en plus — une silhouette se dressa devant toi. Tu penchas instinctivement la tête sur le côté, ne comprenant pas du tout ce qu'on te voulait, tu n'étais, officiellement, qu'une violoniste itinérante après tout.
« Arrête toi ! Et donne tout ce que t'as ! Pokémons, argent, objets précieux ! »
Haussant un sourcil et refusant de satisfaire la demande de cette jeune personne, tu lui fis un signe nonchalant de la main comme quoi tu ne voulais pas accéder à sa requête. Comme si tu allais te laisser faire... Puis d'un coup, un déclic se fit dans ta tête. Tu avais déjà vu ce jeune homme. Que tu avais aussi déjà pensé comme étant séduisant. Et la photo de la famille à qui tu avais donné ton vrai nom, et non pas un faux, te revint à l'esprit. C'était lui, leur fils, qu'ils pensaient mort, qu'ils pleuraient chaque jour. Ils pleuraient... Pour ça ? Pour un voleur qui, en plus de menacer une demoiselle, n'agit même pas intelligemment ? C'en fut trop. Ca faisait longtemps que ça n'était pas arrivé, et malgré ta personnalité blasée, voire critique, de nature, tu entras dans une colère noire.
Tu ne te contrôlais même plus, et tu avais sorti le poignard que tu gardais toujours dans ton sac, au cas où on viendrait à t'attaquer physiquement. Tu lui assainis plusieurs coups, que tu ratais souvent même, à cause de l'excès de folie qui venait de t'arriver, et tu continuas jusqu'à avoir déversé tout ce que tu avais sur le coeur, tout ce que tu pensais en l'instant. Il t'avait frappé aussi, cela va sans dire, et même si tu souffrais, tant qu'il n'avait pas eu ce qu'il, selon toi, méritait, tu ne t'étais pas arrêtée. Au final, tu appelas des secours, parce que tu ne l'avais pas tué. Ce n'était pas ton but. Tu repartis en boitant et en te tenant les cotes, une fois l'excitation retombée, tu sentais la douleur. Tu t'arrêtas dans la ville suivante, demandant des soins légers, prétextant avoir été attaquée par surprise, ce qui était à moitié vrai.
Dès que tu fus soignée, ce qui mis tout de même quelques jours, tu décidas de retourner là où habitaient cette famille, et de glisser un mot sous leur porte d'entrée, les prévenant que leur fils était en vie et, sûrement dans une tente de secours à Ecorcia, puisque votre altercation s'était passée aux Bois aux Chênes, bien qu'il n'y ait plus beaucoup de chênes, et que Doublonville était assez chargée ainsi. Tu continuais encore ta route, espérant voir ce dont tout le monde parlait. La Ville-Griotte devenue des ruines. Il te fallut encore quelques heures, très longues heures de marche avant d'y arriver, mais tu avais enfin pu voir, ce sublime paysage. Les Ruines Alpha n'avaient qu'à bien se tenir face à ça. Tu te dis que les scientifiques y déposeraient très sûrement leurs bagages, et pour cette raison, tu préféras admirer de loin ce tableau. Tu n'avais pas envie qu'on te demande si tu avais vu quoi que ce soit d'intéressant...
Au final, tu fis ce que tu ne pensais pas faire, c'est à dire continuer la route. Après être passée par la, tu avais l'intention de faire le chemin dans le sens inverse mais la curiosité te prit. Tu passas donc par une route qui t'était encore inconnue et trouva le village de Bourg-Geon. Qui était dans un assez bon état à vrai dire. Mais dès que tu fus arrivée, on t'interpella. Surprise que l'on connaisse ton nom, surtout le vrai, tu te retournas vivement pour te retrouver face à un homme. A peine plus âgé que toi.
Il se présenta comme un membre d'un organisation à but lucratif, de laquelle il ne te dira pas le nom dans l'immédiat. “Question sécurité”, avait-il dit. Et il t'informa qu'il savait tout en détails sur toi, y compris le fait que tu avais littéralement poignardé un des leurs. Il remarqua ton mutisme et te proposa de, pour réparer les dégâts, les rejoindre. La proposition te sembla étrange premièrement, surtout que tu ne connaissais rien de la dite entreprise, puis totalement folle, parce que tu n'aimais pas être sous la tutelle de quelqu'un. Jusqu'à ce qu'on te dise que certaines missions sur le terrain pouvaient être certainement mieux payées que tes mini concerts. Parce que tu leur devais quelque chose, et parce que tu pouvais surtout “devenir riche” pour citer tes pensées, tu acceptas d'un hochement de tête, sans même savoir dans quoi tu t'embarquais.
Tu commenças donc ton travail en tant que membre toute simple de cette organisation, ce qui t'énerva promptement -étant donné que tu avais appris où tu étais entre temps-. Mais tu avais plus d'un tour dans ton sac. Souriante, tu te dis que tu allais monter en grade rapidement et que, un jour, on t'admirerait pour ton côté artistique et te détesterait pour ton côté malhonnête. Cependant... C'était tellement jouissif d'imaginer ça. De voir la tête des gens qui ne sauraient plus quoi penser de toi... Donc en attendant, tu continuais ce que tu devais faire pour te faire respecter, sans un mot, au sein de la Team Rocket.
Mais ça, c'était il y a deux ans.
¹ Une yangire est une femme qui paraît douce de nature mais qui se révèle être une vraie psychopathe pour des raisons quelconques (ici c'est lorsqu'on l'énerve). A ne pas confondre avec la yandere.
Compagnon d'infortune | ▬ Surnom : Teez ▬ Race : Nucléos ▬ Sexe : Masculin ▬ Particularités (s'il en a) : Aucune en particulier... ▬ De nature Discrète, très volontaire. |
Teez est LE Pokémon qui n'a strictement rien à voir avec Ilanith. Elle aime marcher, il passe son temps dans les airs à léviter, cette petite chose ridicule n'a, qui plus est, pas de forme particulière, comme s'il était indécis sur ce qu'il était, pense sa jeune Commandante. Elle ne le maltraite pas pour autant, c'est son gagne pain tout de même. Mais elle ne lui porte pas non plus d'estime alors qu'il ne cherche qu'à se faire remarquer aux yeux de la demoiselle pour lui montrer, qu'il n'est pas faible. Il ne le fait cependant, que lorsque des combats arrivent, trop timide pour essayer de se montrer ainsi dans un contexte extérieur. Pseudonyme ▬ Prénom / Surnom : Voir ceux du personnage ♪. ▬ Sexe : ♀ ▬ Âge : 19 ans o/ ▬ Personnage sur l'avatar : Mayu - Vocaloid ▬ Comment as-tu découvert le forum ? J'ai des sources utiles parfois. ▬ Autre Compte : Aucun ▬ Un commentaire ? Wai j'en ai plein. Alors déjà, le personnage que vous allez voir est un peu tarée sur les bords. Mais je suis pas pareille, c'est promis. Enfin je crois. Et aussi... Dans l'état des villes après les catastrophes... Pourquoi y'a un super bonbon à côté de "Johto" ? ._. Puis y'a une faute aussi ! « La Route 39 n'a pas été touchée alors que la Route 39 a vu le moulin de la ferme des Ecremeuh s'écrouler. » Voilà... Pour l'instant. | |
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