Physiquement, Kyle n’est ni le jumeau de sa mère, ni de son père. Il est plutôt un mélange des deux, avec ses 5’’ 10’ de hauteur tout à fait copié de son père. Il n’a pas une carrure très imposante, mais il est loin d’avoir l’air frêle. Son teint naturel est assez pâle, et malgré les nombreuses journées passées au soleil, sa peau n’est pas beaucoup plus bronzée. L’expression qu’affiche le plus généralement son visage, c’est l’ennui : Ses sourcils restent droits, ses yeux rougeâtres se ferment un peu et sa bouche reste neutre, mais laisse échapper quelques soupirs. Lorsqu’il est en train d’embêter quelqu’un, ses sourcils se froncent un peu et un petit sourire en coin apparait, mais lorsqu’il fait souffrir quelqu’un, ses sourcils froncent beaucoup plus et un grand sourire sadique se dessine. On le voit rarement, presque jamais, afficher une autre expression. Il reste toujours de marbre, avec sa cigarette à la bouche, et ne bouge jamais de façon brusque... Généralement, il garde toujours une légère barbe, mais elle reste toujours très courte. Elle disparait quelque fois, où parfois elle se rallonge allant jusqu'à une très jolie et attirante barbe de trois jours. Les vêtements que porte le champion d’arène sont tous de couleur assez terne, allant du blanc au noir, passant par le gris. Les seules couleurs qui ressortent sont ses yeux, son piercing à l’oreille gauche ainsi que ceux sur l’attache de son chapeau et la carte que celui-ci retient; L’as de cœur. Son chapeau, qui est d’ailleurs gris, couvre ses cheveux noirs, toujours en bataille, et s’agence bien avec les pantalons de Kyle, qui sont aussi foncés. Généralement, il porte aussi une chemise blanche, ainsi qu’une paire de chaussures noires de marque Azzaro. Il laisse ses pokéballs et son pokédex dans les poches de son pantalon, mais transporte le reste de ses objets -Potions, balles vides, cahier de notes, ses CT/CS, ses baies, etc- dans un sac en bandoulière, encore une fois, de couleur foncée. Sous ses vêtements, Kyle n'est pas à plaindre. Bien qu'il ne soit pas du tout musclé, on dirait même que ses bras sont des cures-dents, qu'il n'ait pas de parfaits abdos de dieu ou des pectoraux géants, il est quand même bien foutu. Son torse rasé laisse voir quelques tatouages par-ci par là, signifiant tous quelque chose pour lui, mais en aucun cas il n'avouera ce qu'ils veulent dire.

Comment décrire Kyle ? Et bien comme tous les humains, il a de multiples facettes. Pour lui, on a toujours le choix, sans aucune exception… Il suffit de pouvoir accepter les conséquences du choix fait. Pourtant, malgré cette pensée, il n’hésite pas à baser ses choix sur son humeur et rien d’autre. Il faut croire qu’il est prêt à accepter tout ce qui pourrait lui tomber dessus… Lorsque le champion parle, tout ce qu'il dit est dit avec une voix neutre, toujours du même ton, comme s’il s’ennuyait. Mais en fait, c'est simplement qu'il prend la vie avec indifférence, peut-être un peu trop même, et ce depuis son plus jeune âge. C'est une partie de son caractère quoi. Ça ne l’empêche pas d’éprouver les émotions d’un humain normal, comme la joie ou la peur, sauf que c’est plus rare... Kyle est aussi le genre de personne qu'on imagine très bien faire partie d'une Team criminelle, car il est sans-cœur, méchant, menteur et n’hésite pas à blesser les gens, psychologiquement, verbalement ou physiquement. Son plus grand plaisir est de voir le désappointement ou la souffrance qu'il a causés. Ce qu’on peut aussi remarquer, c'est qu'il ne parle pas beaucoup aux gens, encore moins de lui... Il évite généralement de prendre la parole, mais il écoute beaucoup et réfléchit beaucoup. Dans les entrevues, c'est un peu différent. Il refuse généralement de raconter sa vie, mais lorsque la personne insiste -et ils insistent toujours, ces saletés de journalistes- il se met à parler, à raconter pleins de faits hors-contextes et à faire impatienter la malheureuse personne qui a osé lui demander. Puis lorsque le journaliste le lui reproche, il joue l’idiot et réponds que c’est ce qui lui a été demandé. Mais il ne faut pas se fier à cet air un peu niais, car il est loin de l’être. Même s’il n’est pas top en connaissances générales, son côté tacticien est très développé. Lors d’un combat, il analyse tout ce qui l’entoure et utilise ce qu’il voit à son avantage. En plus, il a entrainé ses Pokémons pour qu'ils aient tendance à tendre des pièges. Lui-même en est un grand fan : le sol de son arène est jonché de mécanismes s’enclenchant lorsqu'un Pokémon se positionne au-dessus. Le piège s'actionne alors et soit une trappe de sable apparait sous le Pokémon, soit un ventilateur démarre et créé une tempête de sable. Les Pokémons du champion savent généralement où sont placés les interrupteurs et le champion s'en sert à son avantage. Aussi, les gens remarquent très peu Kyle lorsqu’il est dans un lieu public, lui qui est pourtant bien connu. Il faut dire que, dans les bars, c’est le genre à s’installer dans un coin et siroter une boisson, sans parler à personne. Les seuls mots qu’il prononce sont ceux adressé aux serveurs. Il ignore totalement toutes les autres personnes qui lui adressent la parole. Niveau préférence sexuelle, Kyle est totalement aux hommes et fier de l'être. Sans ajouter à cela qu'il est un pervers de premier ordre, toujours en train de mater les autres mecs, ce, même s'il est en couple. Il est aussi du genre à bien vouloir baiser avec n'importe qui, mais pas n'importe comment. Pas de sexe sans latex, comme dit le dicton. Enfin, d'habitude... Disons que parfois il se permet des écarts... De plus, c'est généralement lui qui joue le rôle ''actif'' durant le sexe... De plus, il laisse rarement les queues des autres le pénétrer... Sinon en dehors de ça, Kyle adore le feu. Regarder un feu qui brûle, chaque petit mouvement de la flamme, chaque petit crépitement, le mets dans un état lunatique, presque catatonique. Il pourrait passer des heures à regarder une flamme et encore plus si c'est du bois qui brûle, car l'odeur dégagée est sa préféré. Ce n'est pas vraiment quelque chose de rare ou d'exceptionnel, mais Kyle fais parti de ceux qui mettent le feu dans un bâtiment rien que pour le regarder brûler.

Est-ce que tout le monde à une histoire à raconter? Oui. Est-ce que tout le monde à une histoire intéressante? Non. Est-ce que tout le monde veut parler de son histoire? Non. Moi-même, Kyle Mathews, champion de l'arène de Jadielle, j'ai une histoire totalement ennuyante. Enfin, de mon point de vue... J'imagine que bien des gens ne seraient pas de mon avis... Je vous ferais bien part de cette histoire, mais voyez-vous, je fais aussi partie de ceux qui ne veulent pas parler de leur histoire. Ça ne regarde personne d'autre que moi, non..? Vous insistez? Bon très bien... Disons que je n'ai pas vraiment envie de commencer un argumentaire sur «Pourquoi je ne veux et ne devrais pas raconter mon histoire de vie», et puis, je sais pertinemment que vous allez insister de nouveau, jusqu'à ce que je cède. Je vous laisse même décider à quel moment de ma vie vous voulez que je commence... Ma naissance? Très bien... J’aimerais préciser, pour le bien de cette entrevue, que les premières années de ma vie m’ont été racontées. Je ne suis donc pas doté d’une mémoire magique ou d’un pouvoir de voyage temporel. D’ailleurs, avoir ce pouvoir serait assez dangereux en soit, puisqu’en visitant le passé, le présent pourrait être complètement changé. Donc même s’il semble tentant d’aller corriger certains moments de notre vie, je déconseille à toute personne possédant des pouvoirs de voyage spatio-temporel de changer le passé… Hum ? Si je peux commencer mon histoire? D’accord, je m’y mets…

Tout commence dans une petite maison en rondin, assez rustique, placé à une quinzaine de mètres à l'ouest du sud de la statue du village, placé en plein centre justement. Bah quoi? Vous avez-dit vous-même que vous vouliez des détails, décidez-vous. Bref, la maison était située dans Autequia, un petit village où l'air est très difficile à respirer, surtout pour les femmes enceintes et les bébés naissant, voyez-vous. Ma mère restait à l'intérieur le plus souvent et mon père, dieu seul sait où il allait durant toutes ces journées. Ma grand-mère vivait avec mes parents et était une excellente dresseuse Pokémon. Durant mon enfance, je l'ai rarement vu combattre, mais je sais qu'elle battait mon père à plate couture et mon père, ma mère m'a dit qu'il ne perdait jamais contre personne d'autre, c'était d'ailleurs une des raisons de comment ils se sont mariés... Quoi? Bon, d'accord, j'accouche. Ou plutôt ma mère accouchait. Et mon père? Encore Dieu sait où. C'était donc ma grand-mère qui aida ma mère à accoucher. Parlant de ma grand-mère, j'ai précisé qu'elle était la mère de ma mère? Non? Bien voilà, c'est fait. Donc, l'accouchement fut douloureux, comme pas mal tous les accouchements, et il n'y avait pas de problème, si on exclue bien-sûr mon père, qui n'est pas réapparu avant que je sois né depuis une bonne semaine déjà. Ma mère insistait depuis déjà neuf mois pour déménager, mais mon père refusait obstinément et ma naissance n'y changea point. Donc, pendant les mois qui suivirent, ma mère et sa mère s'occupèrent de moi du mieux qu'elles purent. Bon, c'est sûr que quand j'ai dit une maison en rondin, tout à l'heure, je ne disais pas qu'on vivait dans le bois, hein, mais bien sûr, ce n'est pas dans le village le plus riche que j'avais eu la chance de naître. Pourtant, nous n'étions jamais à cours d'argent. Maintenant que j'y repense, je suis convaincu qu'on était même très riches. Surtout maintenant que je sais quel était le travail de mon père... Mais bon, ça c'est un détail qu'on va revisiter plus tard dans ma vie... Vers mes douze ans... Douze ans... L'âge où toutes les bonnes choses ont semblé commencer... En tout cas, je m'égare... Donc j'étais rendu où? Ah oui. Ma mère qui s'occupait de moi... Donc c'est pas mal ça ma naissance... Pourquoi cela aurait été quelque chose de plus spécial? Bref...

Un jour, alors que j'étais à peine âgé d'une dizaine de mois, j'ai commencé à tousser de plus en plus régulièrement. Bien sûr, quand je dis tousser, ce n’est pas comme dans les émissions de télé où ils s'en crachent les poumons, je n'étais tout de même qu'un petit enfant d'à peine un an. Donc, comme je disais, je commençais à tousser. Ma mère m'emmena voir l'infirmière Joëlle. Vous savez, elles sont très compétentes ces infirmières, elles arrivent à soigner tous les Pokémons sans problème, et parfois même, les humains. J'imagine qu'elles apprennent aussi la biologie humaine à l'école des infirmières, puisque certains Pokémons ont des métabolismes semblables aux humains. Par exemple, Mewtwo aurait des gênes d'humains mélangés avec ceux de Mew. C'est probablement pourquoi il est si différent de l'original, il semble plus humanoïde que son comparse. Comment je sais tout cela? Il suffit de vous instruire un minimum, vous devriez déjà le savoir. Donc, l'infirmière ne trouva rien de grave... Elle suggéra d'attendre quelques jours, peut-être que ça se passerait, mais l'idéal serait d'aller consulter un vrai médecin, pour les humains. Il y en avait un bon à Mérouville, et un autre à Lavendia... Quel choix difficile... Traverser, un bébé dans les bras, tout un désert, une grotte volcanique ou une autre pleine de ces dangereux Nosferalto et Nosferapti... De toute façon, ma mère n'eut pas vraiment l'occasion de choisir, puisque mon père refusa cette idée aussitôt qu'elle traversa les lèvres de ma mère. Il disait que si l'infirmière Joëlle n'avait rien trouvé, c'est qu'il n'y avait rien à trouver. Ma mère resta donc. Oui, elle semble un peu soumise, mais c'est qu'elle l'aime son mari... Elle ne sait pas encore tout ce qu'il est… Ou plutôt était... Les jours passèrent et ma toux ne disparaissait pas... Ma grand-mère décida donc pour sa fille : Elles traverseront par le désert pour se rendre à Lavendia, peu importe ce que disait son gendre. Pour traverser le désert, ma grand-mère avait tout un plan, elle demanderait à son Melodelfe de faire Reflet Magik autour de nous pour nous protéger des vents éternels du désert. Quoi? Vous n'avez jamais vu de personne âgé avec un Melodelfe? Et alors? Elle a le droit d'en avoir un, non? Donc, nous traversâmes le désert sans qu'aucun des Pokémons y habitant ne nous importune. Arrivés à la ville électrique, c'est comme cela que j'appelle Lavandia, puisqu'il y a une arène électrique justement, je fus examiné par un médecin. Il déclara que j'avais une simple toux et que ça passerait quelques jours plus tard.

Vous commencez à vous impatienter? C'est pourtant vous qui avez insisté pour que je commence dès ma naissance... Bon d'accord... Je vais sauter quelques bouts un peu plus ennuyeux, ça vous va? De toute façon, ce n’est pas comme s'il y avait vraiment quelque chose d'intéressant à raconter... Donc... Disons, vers douze ans... l'âge où j'ai eu mon premier Pokémon. Je vivais maintenant avec ma mère et sa mère. Mon père, je ne l'avais pas vu jusqu'à présent. Bah, en fait si, mais j'étais disons... un peu trop jeune... Donc, nous habitions dans une petite maison, nous étions pauvres, et mon père débarqua soudainement. Surprise générale. Il vient me voir et me tends une balle rouge et blanche et commence à m'expliquer ce que c'est ainsi que tout le tralala des combats. Pour être franc, -oui, ça peut m'arriver- je n'écoutais pas du tout. Je n'étais plus un bébé et puis je vivais déjà avec une super entraineuse ainsi qu'une éleveuse de renommée, je ne vois pas à quel point il faut qu'elles soient malhonnêtes pour ne pas m'expliquer qu'est-ce qu'un Pokémon... Bref, après toutes ses explications, il me dit : ''Voilà ton Pokémon'' et un petit crocodile, beige et noir, apparut devant moi. C'était un Mascaiman et mon premier Pokémon. Bien sûr, j'étais content, ou plutôt, satisfait. Oui, je crois que c’est cette expression qui se dessinait à ce moment sur mon visage... Bref, mon père me proposa de voyager dans Hoenn, à ses frais, histoire que j’«apprivoise» le monde des Pokémons. Je pensai à ma mère et j’hésitais à partir, mais celle-ci m’encouragea à y accepter, ce que je fis.

Je voyageai donc dans Hoenn. J'étais d'abord parti vers le nord, vers le village où je suis né. Pas que cela m’intéressais vraiment, mais je n'avais pas d'autres idées de par où commencer. Dans le désert, j'ai rencontré un Balbuto assez.... différent. Il était positionné sur sa tête plutôt que sur son pied. Je passai ainsi plusieurs minutes à l'observer avant de repartir. Le Pokémon m'a suivi, donc j'ai décidé de l'attraper. Ça ne fut pas difficile, il semblait même vouloir... Sinon, je crois que je vais vous épargner la totalité de mon voyage. Pas que je veuille vous faire plaisir, loin de là, même que je préfèrerai tout vous raconter dans les moindres détails, mais voyez-vous, j'ai autre chose à faire de ma journée... Donc, j'avais maintenant treize ans et moi, Balbuto et Krook, c’est ainsi que j’ai surnommé mon Mascaiman, nous étions rendus très proches les uns des autres. Je retournai donc à la maison puisque cela faisait tout de même une année complète que je n'y étais pas allé et je commençais à m'ennuyer de tous les bons petits plats que ma mère me faisait. Je fus dévasté lorsque j'arrivai et vit que la maison n’était plus là... Tout sembla s’effondrer autour de moi, je ne comprenais pas, je me demandais où était ma mère… J'entendis un bruit derrière moi et me retournai. Mon père était là et il souriait... Comme si de rien n'était... Il me demanda si j'avais fait un bon voyage, mais je lui demandai où était maman... C'était d’ailleurs la première fois que je l'appelais de cette manière aussi familière... Bref, il me répondit donc qu'il avait dû s'en «débarrasser»... Qu'elle nuisait à son travail... Qu'elle était une ennemie de la Team Magma... Mon père, il n'était pas simplement un sbire, il était un de ces hauts-gradés... Pas un membre élite non plus, mais il était tout de même bien placé. Comment je sais cela? Et bien j'ai fait quelques recherches quand je me suis arrêté à Kanto. Bref, il me proposa de rejoindre ses rangs, il me montrerait le pouvoir et la richesse... Pour seule réponse, je partis en courant... J'arrivai au désert... Chance? Hasard? En bref, je passai là une année complète. Les Pokémons, ils m'aidèrent. Grâce à eux, j'avais toujours quelque chose à manger. Les Cacnea me montraient où trouver de quoi survivre comme des cactus pour l'eau et les Sabelettes m'aidaient à trouver des abris pour me protéger lorsque la tempête devenait plus dangereuse. À la fin de l'année, je décidai enfin de passer à autre chose. Moi et mes Pokémons, nous sortîmes du désert et partirent à Kanto...

Quoi? Si je deviens émotif? Pas du tout... Et ça me ferait laisser tomber les détails? Bien décidez vous... Vous vouliez que je saute certains détails... Mais bon, c'est vrai que vous n'avez pas tout à fait tort... Ce n'est pas le moment de ma vie le plus joyeux, voyez-vous. Je vais profiter de cette petite pause à l'histoire pour aller à la salle de bain, pardonnez-moi... ... ...Me revoilà. Donc, je disais? Ah oui. J'étais arrivé à Kanto par bateau. Le séjour s'est d'ailleurs très bien passé. Je crois qu'après cinq minutes, j'avais réussi à me mettre dans le pétrin. Un des cuisiniers, furieux que j’aie gâché son plat, m'a défié en combat Pokémon... Je n'étais pas très doué, pour avoir peu combattu durant mon voyage, mais pourtant, je remportai le combat. Il avait un Caninos et un Pikachu, moi j'avais Krook et Balbuto. D'ailleurs, personne durant le voyage n'avait de Pokémon eau, donc je gagnai tous les match. C’était tout de même étrange. Pas même les marins avaient de Pokémons aquatiques… À en croire que c’était organisé… J’ai fait quelques recherches, mais je n’ai rien trouvé qui pourrait me donner des réponses… Hum? Non, je ne me prends pas pour Sherlock Holmes, c’est simplement qu’à un certain âge, j’ai voulu en savoir plus sur mon père puisque j’en savais tellement peu. Ça m’a amené à faire des recherches sur un peu tout ce qui était étrange dans ma vie. Il y avait aussi cette fois où, alors que ma mère m’avait envoyé faire des courses et que j’étais dans l’allée des viandes du supermarché, une femme a accouru vers moi en criant ‘’Tristan! Je t’ai enfin retrouvé.’’ Quand je me suis retourné, elle réalisa son erreur et s’excusa, mais je la soupçonne d’avoir été une espionne pour mon père. Bon, j’avoue, j’invente complètement cette histoire… C’était pour faire un peu d’humour voyez-vous… Ou pour rire de vous… Ou pour les deux… Vous ne saurez jamais la réponse…

Bref, une fois arrivé à bon port, je suivis le conseil qu'une des personnes du bateau -une personne âgée, très respectable. Elle avait d'ailleurs offert un combat assez difficile avec son Armaldo- m'avais dit et je commençai donc à faire les arènes. Je commençai par celle de pierre, pour faire comme tous ces jeunes dresseurs qui commençaient. Celle-ci fut très facile, j'avais deux Pokémons sols. Je m'occupai donc rapidement de son Racaillou et de son Onix. L'arène d'eau me posa problème et j'abandonnai après quelques essais pour passer à la suivante. Celle de foudre fut facile, son Raichu ne réussis même pas à me blesser et je le mis rapidement K.O. à l'aide de Racaillou. Justement, ce Racaillou, je l'avais attrapé lorsque j'étais dans le Mont Sélénite. D'ailleurs, dans cette grotte, il y avait une fille qui voulait absolument attraper un Melofee. Je la suivis quelques temps et lorsqu'elle trouva enfin le Pokémon fée, je lui lançai une pierre pour le faire fuir. Lorsque j'ai vu le visage de la fille après cela, elle était rouge comme une tomate, je faillis éclater de rire. Et maintenant que j'y pense, j'aurai dû. Bref... L'arène psychique aussi fut facile, Krook étant de type ténèbres, aucune des attaques ennemies ne l'atteignait. Le poison fut tout aussi simple avec mes Pokémons de type sol et j'ai besoin d'expliquer pour l'arène feu? Il ne me restait plus que l'arène d'herbe, d'eau et sol. Je me dirigeais vers Céladopole lorsque je crus voir quelqu'un que je connaissais dans une petite maison, non loin de la piste cyclable. Je m'y approchai et vit, avec bonheur, bien sûr, ma grand-mère. Nous n'avons pas parlé beaucoup, mais elle m'a dit ''Poursuis ton but, peut importe lequel et ne laisse personne te bloquer'' avant de me donner une pokéball, ou plutôt, une luxeball, contenant une Cacnea femelle, puis elle disparut et je ne l'ai plus jamais revu. Ce Cacnea m’intrigua un peu, c’était une femelle et ma mère, qui était une éleveuse de Pokémon herbe, rêvait de se réincarner en Cacnea après sa mort. J’hésitai à appeler le Pokémon par le prénom de ma mère, mais je me ravisai, les deux avaient trop des personnalités différentes. Bref, avec Cacnea, je pouvais maintenant battre les trois autres arènes. D'ailleurs, Cacnea est un Pokémon que j'aime beaucoup, puisqu'ils vivent dans les déserts et tout. Plusieurs d'entre eux me guidaient jusqu'à de vrais cactus pour que je puisse m'abreuver. Il aurait été dommage que je tombe sur un Cacturne. J'aurais pu le blesser, et lui, il se serait vengé. Bref, cela aurait été un perdant-perdant. Vous savez, les Cacturne aussi, je les aime bien. Tous les deux me fascinent, car ce sont les seuls Pokémons qui ne sont pas de type roche, sol ou acier et qui arrivent à vivre, facilement en plus, dans le désert. Hm? Vous aussi vous vous le demandez? Il faudrait se renseigner... Vous auriez un ordinateur portable avec vous? Oh bien sûr, mon histoire... Je vais continuer dans ce cas. Donc, je suis allé battre l'arène d'eau et sol sans problème avec Cacnea, puis je l'utilisai en combinaison avec Balbuto pour battre l'arène d'herbe. Lorsque j'ai obtenu mes huit badges, j'ai décidé de me poser, acheter une petite maison, y vivre avec mes Pokémons et qui sait, peut-être rencontrer quelqu'un, ou plutôt quelqu'une?

Après quelques années, je décidai enfin de faire des recherches plus approfondies sur les membres de ma famille. Il y avait des informations très faciles à trouver, des vieux articles de journaux conservés dans des bibliothèques, des vidéo cassettes, des gens qui ont connus ma famille... C'était si simple trouver tout ça. Mais ce qu'on y trouvait équivalait les efforts mis. Il me fallait plus d'informations, en particulier sur mon père. Ma mère n'avait jamais été secrète et pratiquement toute sa vie était connue de ceux qui mettaient un peu d'efforts. Elle était une coordinatrice à son jeune âge, reconnue pour sa marque de commerce, les Pokémons plantes. La plupart de ses balles étaient décorées avec des sceaux et à chaque fois qu’un de ses Pokémons sortait de sa pokéball, des pétales de roses apparaissaient dans les airs et retombaient sur les spectateurs. Elle avait gagné bien des concours avec son Rafflesia, qui dominait avec Danse-fleur, son Noadkoko, qui utilisait ses pouvoirs psychiques à son avantage, son Meganium, qui gagnait des coeur avec Aromathérapie, ses deux Joliflor, qui exécutaient un numéro de danse, son Cotovol shiny, qui était «fabuleux» selon les juges et son Roserade, son meilleur. Ma mère venait de Sinnoh, de Floraville, alors dès son jeune âge elle était habituée à la 'beautée' des fleurs. Elle se maria alors qu’elle avait 20 ans, avec mon père, bien sûr. Ils s’étaient disputés sur l’endroit où ils allaient vivre, mais mon père gagna et ils allèrent vivre à Autequia. Ma mère aurait préféré un terrain avec de la verdure, mais bon... C'est à ce moment, ma grand-mère décida d’aller vivre avec elle. Elle ne faisait pas confiance à mon père. Ma grand-mère m’a d’ailleurs appris lorsque j’étais jeune qu’on peut savoir la personnalité de quelqu’un simplement par son style de combat… Mon père, lui, ce fut le plus compliqué à trouver des infos... M'enfin, je sais qu'il a reçu son premier Pokémon à l’âge de dix ans, à Unys. Ça lui prit à peine quelques mois pour vaincre tous les champions et pour se rendre à la ligue. Il proposa au champion un duel en dehors de la ligue, simplement pour savoir qui gagnerait… Et ce fut mon père, avec un seul Pokémon… Il avait ensuite déclaré un ‘’Ça ne sert donc à rien de battre la ligue…’’ et il partit… Les seuls autres documents qui parlent de lui sont ceux qui font mention de ma mère et moi. Rien sur son travail, ni sur où il partait…

[La partie qui suit à été retirée des ondes télévisuelles et radiophoniques. Pour un public averti]

Sauf que vous aviez deviné que j’en savais plus… Comme le fait qu’il était bien placé dans son organisation. Son manque de contrôle l’empêchait toutefois de monter les échelons… Après avoir vaincu le champion, un membre de cette équipe... Magma... Celle qui le recruta quoi... Bref ce membre alla voir mon père et lui proposa un poste... Haut-gradé... Bah je dis haut-gradé, mais c'était rien d’exceptionnel non plus. Sous-chef... ...Donc, fin du sarcasme, j'avais besoin d'en savoir plus sur mon père. Quelle meilleur endroit où regarder que notre ancienne maison? C'est ce que j'ai fait. J'y suis allé, y'avait des gens qui y vivaient, mais ça m'a pas retenu. Alors que j'allais entrer par la fenêtre, j'ai vu le mari sortir à l'extérieur avec une mallette noire, comme faisait toujours mon père. Je le suivis discrètement puis il arriva à la base du volcan et passa par un passage secret. J'en fis de même. L'intérieur ressemblait à une base secrète de super vilain de série télé, sauf que c'était vrai. Le mec s'arrêta et se retourna pour me regarder avant d'envoyer un de ses Pokémons, un Galeking.

«Qui est-tu?» Demanda-t-il

Comme seule réponse, j’envoyai Krook, qui massacra son Pokémon en quelques instants, puis avant qu'il ait le temps d'envoyer un autre Pokémon, Krook fonça sur le dresseur et lui arracha le bras d'un grand coup de mâchoire. Vous savez comme dans les films d'espionnages, les héros essayent toujours de ne pas activer l'alarme, bah avec les cris que le mec poussait, ils ont pas eu besoin de l'activer. Voyant tous les autres sbires se pointer, je sorti mes autres Pokémons; Grolem, Balbuto, Donphan, Cacnea, Cornebre. Grolem se mit en boule et fonça sur le premier sbire qui arriva, écrasant et achevant le mec manchot au passage, et l'écrasa contre le mur. Balbuto utilisait ses pouvoirs psychiques pour écarteler d'autres des sbires ou pour écrabouiller leur tête contre un des murs en métal. Donphan utilisait ses cornes pour empaler les gens, parfois dans le ventre, d'autres fois dans le coeur, ou sinon dans la tête. Krook arrachait les bras, les têtes ou les jambes de tous ceux qui passaient près de lui. Cacnea et Cornèbre, étant moins puissants que les autres, se contentait de crever les yeux, la première avec ses épines et l'autre avec son bec. Pendant ce temps, moi, je fouillais les poches et les portefeuille de ceux qui étaient morts. Lorsque le combat fut finit, que j'eu finit de me remplir les poches et qu'il ne restait plus âme qui vive dans les alentours, je décidai de m'éloigner de ce bain de sang, pour pas tacher mes souliers neufs. Je m'aventurai un peu dans les bureaux avant de trouver celui du chef de la base. La porte était verrouillée... D'un grand coup de poing de Grolem, je fis détruire la porte et à l'intérieur, il y avait ledit chef. Je me servis de Balbuto pour lire dans ses pensées et trouver le mot de passe des archives, puis le fit tuer, de la même façon que les autres. Je m'installai à l'ordi et regarda les fichiers. Mon père était facilement celui qui était à la tête du plus de mission, et présentement... Il était à Unys...

Je pris le premier avion qui s'y rendait. Bien sûr j'y étais resté un an complet, alors c'est pas les histoire qu'il manque. Mais j'ai passé la majorité de mon voyage à le consacrer à mon père. Vous saviez quoi? Il a épousé ma mère, simplement pour l'héritage de sa mère. Et puis il l'a tué quand il a reçu sa promotion. Car, oui, il fut promut. Salaire triplé, pouvoir sur tous. Comment résister? Après des mois de recherche j'avais finalement trouvé où il était. À la ligue... Je m'y montrai... Les quatre membres du conseil étaient tous à l'entrée, avec leurs Pokémons inconscients, blessés au sang, presque morts. Je m'efforçai de regarder devant moi et j'arrivai à la salle du champion. Il y avait dix Pokémons K.O. sur le côté de l'arène, cinq à mon père et cinq au champion. Mon père semblait dominer avec son Aeropteryx contre l'autre Zoroark. Ils se regardaient méchamment l'un l'autre. Mon père envoya une attaque finale qui mis le Zoroark hors-combat et blessa gravement le champion. Il souri avant de parler dans son téléphone. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'une dizaine de sbires arrivèrent et mirent le Pokémon dans une cage reliée à l’hélicoptère qui volait au-dessus des combattants. La cage se mit à monter et les sbires partirent. Mon père se retourna et me vit. Nous nous regardâmes longtemps et tout ce que je pus constater c'est à quel point il avait changé. Il n'était plus un homme d'affaire cruel comme mes souvenirs me le rappelaient, il était devenu plus. Colérique. Sadique. Sans-pitié. Détestable. Doté de la pire méchanceté au monde. Tout ça se lisait simplement en le regardant. Il me regarda et souri avant de me pointer du doigt. Son Pokémon fonça sur moi, mais j’envoyai Krook, Grolem, Balbuto, Donphan, Cacnea et Cornèbre. Étrangement, le combat ne dura que quelques minutes et mes Pokémons s'écroulèrent un après l'autre. Son Aeroptérix s'apprêta à m'attaquer, mais il le rappela avant. Il s'approcha lentement de moi et nous nous regardions longuement dans les yeux. Puis, sans que je m'y attende, il me mis un coup dans le ventre qui me fit tomber à genoux. Il colla son entre-jambe dans mon visage et sortit un couteau. Ce qu'il voulait dire était très clair. J'ai ouvert sa braguette et mit sa queue dans ma bouche, sans vraiment être à contre-coeur. Il était vraiment sexy, c'est de famille, et j'avais vraiment envie de me le taper, mais en même temps il avait tué ma mère. C'était un combat entre ma conscience et ma perversité... Et c'est la perversité qui gagna... Je léchai et suça sa queue jusqu'au moment où il me fit signe de me mettre à quatre pattes... Il alla derrière moi et baissa mes pantalons avant d'insérer son énorme pénis à l'intérieur de mon petit trou... Je me mis à crier... De douleur, mais aussi de plaisir... Il donna plusieurs coups, tous puissants et rapides, puis il se mit à accélérer. Je souffrais tellement... À un moment, il s'arrêta et sortit de mon cul. Tout ce que je réussis à faire c'est m'effondrer sur le sol, face première. Mon père il me tourna sur le dos, puis il relâcha son sperme partout sur mon visage. Il se retourna et commença à composer un numéro sur son téléphone, tandis que moi, j’essayai de me lever malgré mon derrière qui me faisait horriblement mal. Je réussis à le rejoindre et lui donna un coup sur la nuque. Puis je pris son couteau et lui planta dans le coeur, avant de partir, toujours aussi endolori. Malgré les nombreuses fois où j'ai baisé dans ma vie, c'était la première fois que c'était moi qui se faisait mettre dans le cul...

[Les émissions de télévisions et de radio reprenaient l'entrevue à ce point-ci]

Donc, pour en revenir à Unys, c'est une très belle région et j’ai profité de mes «vacances» pour visiter plusieurs lieux. J’ai commencé par visiter le désert, bien sûr. J’y suis resté près d’une semaine. J’ai observé les Pokémons qui y vivaient et j’ai constaté que la plupart d’entre eux étaient sensibles à la tempête de sable qu’il y avait. Les Darumarond, les Maracachi, les Baggiguanes… Tous se cachaient du sable du mieux qu’ils pouvaient. J’ai trouvé cela intéressant, de voir un Pokémon s’adapter à un environnement qui lui est hostile. Maracachi m’a tout de même appris que les cactus ne sont pas protégés du sable et que ce trait est distinct à Cacnea et Cacturne. Bref, je suis aussi allé visiter le temple, temple que j’ai d’ailleurs trouvé assez excitant. Premièrement à cause des Tutafeh. Je n’avais jamais vu un Pokémon spectre et j’étais d’ailleurs assez surpris lorsqu’il s’était évaporé devant mes yeux. Il y avait aussi ces pièges… Ces trappes de sable qui nous faisaient progresser ou nous obligeaient à rebrousser chemin, à moi et mes Pokémons. Après le désert, j’ai voyagé un peu plus au nord-ouest, dans les montagnes. J’ai commencé par la Grotte Electrolithe, où j’ai pu observer encore une fois toute une panoplie de Pokémon interagir directement avec leur milieu. Il y avait des Statitik, qui se frottaient aux cristaux magnétiques afin de se nourrir d’un peu d’énergie, il y avait aussi des Tic qui étaient irrémédiablement attirés par les cristaux. C’était intéressant. Bref, j’ai capturé quelques Pokémons, durant mon voyage et ce qui est sûr, c’est que je vais retourner visiter cette région.

Je suis revenu à Jadielle il y a un an… J’imagine que vous avez deviné la suite, non? Il y a eu ces orages, ces séismes… Bref, les Catastrophes, comme on les appelle… La ville de Jadielle a été peu endommagée, mais l’arène est tombée quelques jours après le départ du champion… Une semaine se déroula sans que personne n’y fasse attention, je me suis mis à réfléchir… Et si je prenais la place du champion..? J’étais doué avec les Pokémon, assez puissant, je maîtrisais un élément en particulier et surtout, j’avais soif de pouvoir. Il faut croire que je tenais de mes deux parents, niveau personnalité. Je m’imposai donc comme nouveau champion et entrepris la reconstruction de ma ville. Vous savez, être champion d’arène, c’est un peu comme être le maire de la ville. On est la référence principale et c’est nous qui représentons la ville. J’avais donc l’intention de monter ma ville au sommet… J’ai commencé par aider la reconstruction des maisons qui avaient été détruites, puis je me mis à mon arène. Je me rappelais mon combat lorsque j’étais jeune et je me souvenais que l’arène ne faisait pas du tout avantage à son élément. Je fis construire une grande surface recouverte complètement de sable, pour reproduire un désert, et y installa quelques pièges. C’est ma marque de commerce. Bref, l’arène fut reconstruite et les dresseurs commencèrent à arriver la journée même de l’ouverture... …Sinon vous avez l’heure? Déjà… Dans ce cas, je dois partir, on m’attend ailleurs. J’aimerais terminer cette entrevue en rappelant à tous et chacun que mon arène est située à Jadielle et que j’accepte tous les défis.