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 01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin.

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01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin. Empty
MessageSujet: 01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin.   01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin. Empty29.10.11 23:01


Des tâches de vin sur ta chemise qui a deux boutons éclatés
Sur ton corps qui me repoussait



B OU R G - G É O N • 06h30 du matin • C H A M B R E - D' H Ô T E L n° 105

Caoutchouc.
Matière trop simple, au gout de pétrole; peut être bleu pour Bashung, mais sûrement davantage amer pour toi. Ça tournait virait, sur ta langue, un geste sensuel, presque trop sexuel pour être tout à fait ordinaire, quelque chose de terrible, qui vous rend toute chose, vous, le lecteur, tout prout-prout que vous êtes. J'irai bien vous décoincer, savez, mais tu attends quelqu'un. Quelqu'un d'important, même si vous ne le savez pas encore. tu es l'amante lassée, délaissée, passive, je vous fait pas un dessin. La jeune môme qui vous regarde de haut, sur qui votre autorité ne repose que sur un petit jeu cynique. Un jeu charmant, un jeu d'amants. Annexe ? le jeu du sexe. Mais le sexe, c'est comme une ligne d'horizon. Jamais loin, jamais là ; encore moins dans un petit corps d'adolescente aux formes plates. Où ça remue là, qui plus est, sous la braguette, sur vos manchettes, juste sous votre nez, oui, en plein milieu de votre minuscule petite tête. Et ça t'excites, putain, ce petit bout d'écouteur, ce machin inutile d'où s'éveille un son qui meurt trop vite. Son torride entre lèvres humides et danse rythmée sur tes perles d'ivoires, bien incrustées dans les gencives, le tout pour former des mots en playback. Comme un chanteur à la mode, qui tisse les mots comme tu les brode. Agressif. Petits pas lents, juste entre tes dents, un rien qui me paraissait déjà trop décadent, juste l'instant d'avant. Si t'ouvrais la bouche, coulait un flot. Des maux, mais avec tellement de syllabes que la musique ne suivrait plus tant elles seraient nombreuses. Y a comme un hic, dans les paroles, un truc louche, ou superflu, quelque chose qui cloche dans la mélodie ; mais pas au lit. C'est vrai, et puis de toutes les façons, au lit, ça cloche jamais avec toi. Pour sûr qu'on était pas déçu du coup qu'on donnait, puisque des deux -bien trop souvent- c'était toi qui cognait la première. Un aller retour direction sous sa peau de velours, mon malheureux, mon merveilleux petit Amour. Foutaises. Il y a les réalités et les rêves, L'ambivalence des deux, mais le duo reste intact. nombre paire. Complémentaire. Choisissez Le pieux ou l'honorable, et vous tirerez tantôt L'Amoureux, tantôt le Diable.

Des légers susurrements eurythmiques extirpèrent avec douceur de l’étreinte de Morphée. Armée de l‘indolence, tes paupières s’entrebâillèrent. Des paupières que tu aurais préférait garder closes encore quelques heures. Tes bras encore plongés dans un état d’apathie étreignirent l’oreiller contre ta joue. Tes genoux se plièrent tandis que l’océan de tes yeux fixèrent la fenêtre en supposant quel ornement parerait Fiore aujourd’hui. Imprévisible, tu expédies le malheureux coussin contre le mur d‘en face, ses bras se tordirent vers le haut tandis que tes jambes s’étiraient vers le bas, lorsque tu entendis un craquement, promptement, tu te décidas qu’il était tant de t‘ôter tes draps chauds contre ton corps.

S’habiller une nouvelle fois de la même réalité. Sauf si aujourd’hui, tu seras modeler d’une autre manière. Puisque ce jour est « unique ».

Comme si tu ébauchais des pas de danse, tu te rendit jusqu’à l’emplacement de l'armoire. Tu piochas au hasard à l’intérieur et lança une tenue aléatoirement choisie sur le bureau. Regarder silencieusement tes perles nacrées s’écraser contre le reflet de ta physionomie grâce à la réfraction réfléchie du miroir. Fixer le reflet de ton âme à travers le carrelage, se napper d’une brume confuse. Voir la peur dissimulée au plus profond de lui même, apparaître dans la flamme cobalt de tes yeux vacillants. Seras-tu à la hauteur de tes vaines espérances ou t'inspiras-tu d'une charmante pitié ? Douce Lynn, tu es bien angoissée, aujourd’hui.

Malgré tes tourments intérieurs sur l’état de ta chevelure, tu décidas de sortir avant son réveil. Trop tard. Il était sur le lit, assis. Les yeux embrumés, ses cheveux blonds ébouriffés, le corps nu.

« Tu t'en vas encore, Lynn ? »

Oui, je m'en vais, comme chaque matin. Je m'en vais toujours, loin de toi, loin de tous, je ne reviens que le soir puisque tu m'appelles, puisque tu as faim de ma peau. Cela fait un mois que tu dormais à l'hôtel avec le même homme, belle prise ! Si un jour on te dira que tu taperais le champion de l’arène de Rosalia. Matsuba (restons fidèle à VO, s'il vous plait). Tu ne m'aurais pas cru. Il prit une tête dépitée quand tu as hocher la tête pour dire non. A quoi pouvait-il espérer en échange ? De l'amour ? Certainement pas. Mais tu prenais ton pied, c'était vrai, tu lui confirme d'un doux baiser. Il a vu que tu t'es habillée différemment aujourd'hui, il a comprit.

« Je me casse, c'est fini. Mais je reviendrai te voir, mais ça ne sera pas pour ça. »

Il se pince la lèvre inférieure. Tu l'as blessée chérie. Comme c'est plaisant, comme c'est jouissif. Sans mauvais jeu de mot. Tu te menaces de partir, il hurle intérieurement pendant que tu chantes les souvenirs charnelles. Et bien chérie, prends donc la porte car tu sais que plus rien ne t'importe. Il t'attrape le poignet, et te file une Pokeball contenant son cher et tendre Absol.

« Je ne t'empêcherai pas de partir mais prend Bélial avec toi. Vous ferrez une belle équipe, la première arène c'est de Mauville mais vaut mieux que tu ailles voir le professeur Orme t'attendra, je lui passerai un message. »

Pourquoi fait-il tout ça à ton avis ? Il est tombé amoureux, c'est certain. Dommage, ce n'est pas réciproque. C'est comme ci tu sentait son âme pleurer, se déchirer en mille morceau, entendre son coeur comme une haute tension d'écho qui résonne dans toute la chambre. Entendre un « Crac » et puis un « Plaf ». Avoir cette envie malsaine de le voir anéanti, de prendre antidépresseur, non comme même pas. Le voir souffrir tout simplement.

Sans un mot, tu as quitté la pièce.
En sortant, tu pouvait apercevoir une larme sur sa joue.
Et toi tu fis un petit sourire.

B O U R G - G É O N • 09h02 du matin • L A B O R A T O I R E - D U - P R O F F E S E U R - O R M E

C'est fou, si tu prends n'importe laquelle de tes journées hebdomadaires, comme le scénario peut différer de ce que tu rêvais comme journée idéale, Lynn. Mais tu t'y fais, au bout de dix-sept ans, elles t'ont à l'usure, ces modifications minuscules dans tes plans, tu finis par les aimer, tu les fourres dans le même lot que tout le monde. Et tu te dis après tout, ce serait quoi vivre une vie planifiée ? Ce serait quoi vivre une routine toujours répétée ? Ce serait quoi vivre la perfection au quotidien ? Ce serait les faner, de tes idéaux, les user, les élimer, et puis la perfection serait un truc quotidien, donc elle ne serait plus de ce monde. Alors oui tu te dis qu'après tout, on peut bien se réveiller en tombant du lit, on peut bien se faire repousser par des gens qu'on tente d'aimer du plus fort qu'on peut, on peut bien se cogner contre un mur, après tout, si c'est ça, ces petits trucs, minuscules détails, qui épicent la vie, qui lui donnent un bon sucré. Parce qu'après tout, qu'est-ce que tu t'ennuierais si la vie était fade ; qu'est-ce que tu dépérirais sans ce piment dans ton quotidien ; tu mourrais, tu vois, genre une lente agonie, le truc douloureux où tu regardes ton monde partir en vrille, et tu peux rien faire. Parce que t'es impuissant, comme tout le monde, on est tous des fourmis, des grains de sable dans l'engrenage du monde ; on sert à rien mais on vit quand même, et pourquoi pas vivre cette vie à fond alors ? Et t'y penses, t'es philosophique, à l'intérieur, parce que si t'es un abruti, ça c'est le seul truc que t'es sûr d'avoir compris ; ça et que tout le monde a besoin d'être aimé, adulé, adoré, même les gens qu'on dirait pas, parce que c'est un désir inconscient, un truc qu'aurait bien plu à Freud ; et ça te suffit, tu bases ta vie dessus, deux piliers ça a toujours suffi, y a deux faces à une pièce, deux périodes de la journée, deux hémisphères sur la terre, deux phares dans Maupassant, y a deux, deux, deux et deux, et ça soutient le monde, ton monde.

Puis ton monde va changer, dans quelques minutes tu auras une créature à protéger. Une créature qui évoluera et t’emmènera au sommet de ta gloire. Oh oui, tu y penses à cette nouvelle vie, ce n'est pas grave si tu perds, il y aura eu du piment dans ta vie de futur dresseur. Tu as planifié tout une équipe de Pokemon dans ta petite tête, tout un stratagème qui te semble indestructible. Tu rentres un poussant un doux "bonsoir" de ta bouche muette, le professeur Orme sursaute, les papiers qui traînent en masse sur le bureau. Il se lève, remettant sa blouse blanche, passant sa main sur sa chevelure en pagaille tout en affichant un rictus naturel. Tes yeux émeraudes le fixe, quel homme maladroit ce fut le terme qui te traversa à l'esprit.

« Matsuda m'a envoyé un message il y a deux heures. Par chance j'ai encore un Pokedex, un Pokematos et cinq Pokeball en réserve. »

Un quart de blabla de ce que tu devais faire. Il était obligatoire de lui laisser ton numéro de téléphone, non pas pour un plan de cul, pour suivre à la trace tes efforts de dresseuse. Ah, si s'il savait que tu veux tourner dans le mauvais chemin....

Plan diabolique.

[Comptage de point.]

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Raphael Thompson
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Date d'inscription : 13/03/2011

01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin. Empty
MessageSujet: Re: 01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin.   01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin. Empty31.10.11 10:00

Citation :
97 points miss
On peut dire que c'est fidèle à ta fiche pour un premier RP, pleins de référence et tu me fais de plus en plus penser à Baudelaire toi au niveau de l'écriture e_e
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01. Va voir les autres tu n'en penses rien. Il t'a aimé mais tu l'assure que c'est la fin.

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