Un joli petit minois. Une face aux airs d'ange, une peau blanche comme un cachet d'aspirine qui laisse transparaître ses émotions, et vous rappelle une poupée de porcelaine, aussi douce que celle d'un nouvé-né. De grands yeux bleus comme l'azur, transparents comme l'océan. Voilà qui décrit bien notre chère petite amie. Oui, car elle n'est pas de grande taille, un mètre cinquante cinq tout au plus. Sa figure d'habitude blanche comme le marbre est encadrée de ses doux et longs cheveux noisettes correspondant comme il le faut avec ses petites pupilles expressives. Ses joues se teintent bien facilement, prenant la couleur des roses rouges comme le sang. Sa frange est tout comme elle, rebelle et sautillant dans tout sens. Un jour elle sera bien plate, l'autre ondulée en partant en épis ou bien gondolée. Son front n'est ni trop large, ni trop court et s'en suit son nez fin et sa bouche voluptueuse d'où sort des paroles de réconfort, de joie ou de peine. Ses dents blanches reflétant le soleil, son menton en accord avec tout le reste. On peut dire qu'elle est façonnée dans la joie et la légèreté. Sa silhouette aux formes d'un rien trop élancée s'active, se mouve telle une danseuse dans une symphonie où le violon et le piano sont Rois. Elle est svelte dans ses mouvements, à la démarche légère mais avec un semblant assuré. Ce n'est qu'Alice!

Décrire l'indescriptible. Une personnalité Light & White. Alice est tout ce qu'il y a d'innofensif, ou pas... Oh oui regardez comment qu'elle est mignonne! Non, je plaisante bien entendu. Derrière ses airs de douce mélodie se cache en fait une jeune fille assez rebelle dans l'âme, tout comme sa frange. Elle n'aime pas qu'on lui dicte ce qu'elle doit faire. Elle a l'air d'une idiote, avec ce sourire peint en permanence sur le visage. Les seuls fois où il disparaîtra, je pense qu'il faudrait bien vous cacher... Elle n'hésite pas à vous lancer de qui doit être dit, car la franchise est une des choses qu'elle a appris de son père. Mais en réalité, c'est un agneau. Je vous perds? Elle est douce, mais en fait elle est rebelle, mais en fait elle est douce. Vous comprenez? Non, bien sûr. Tout dépend de ses sottes d'humeur. Il y a des fois, j'imagine que vous voyez ce que je veux dire, elle se lève du pied gauche. Mais en général, elle est très joviale, et redonne le sourire à toute personne qui croise con chemin. Elle possède peut-être une personnalité quelque peu enfantine, mais que voulez-vous? Sa mère lui a brisé son enfance, et son âme est restée quelques peu à cette époque; elle s'emplit de bonheur pour un rien. Une dernière chose, elle sait être sérieuse et passe beaucoup de temps à s’entraîner. S’entraîner, c'est un jeu...

Pourquoi raconter quelque chose d'aussi simple? Pourquoi devrais-je vous conter ma vie, si insignifiante? Après tout, je ne suis pas écrivain, et rien ne m'oblige à écrire une biographie... Ah, c'est obligatoire? Sinon je ne peux pas jouer avec vous? Vous savez, vous venez de réveiller l'âme d'enfant qui dort en moi... Enfin, elle est toujours présente, m'enfin. Bon, puisque c'est demandé si gentiment... Asseyez-vous, oui, là près du feu. Prenez votre aise, calez un coussin s'il le faut derrière votre tête, ou sous vos fesses. Vous êtes prêts à m'écouter? Et bien remontons loin, très loin, avant même ma naissance...

Mes parents se sont trouvés l'un l'autre à l'âge de 17 ans. Ou plutôt, ils se sont rendus compte qu'ils s'aimaient à cet âge. Ils se connaissaient depuis bien plus longtemps, alors qu'ils ne marchaient pas encore. Lorsque ma mère eut vingt ans, une nuit de pleine lune, alors que minuit sonnait au clocher, les cris d'un bébé retentissait.
Voilà, j'arrive enfin dans l'histoire. Patience, vous allez connaître la suite...
Je n'étais pas désirée. Juste une simple "erreur de la nature". Mon père voulait me garder, car dès qu'il aperçut mes beaux yeux bleus océans, il ne put s'empêcher de me comparer à ma mère. Celle-ci m'accepta sans montrer l'once d'une réticence. Après tout, elle finirait peut-être par m'aimer? Mais plus le temps passait, plus les rides se rajoutaient sur les joues de grand-mère...
Et oh, on ne se moque pas. J'essaie de faire des figures de style, alors chut, stop les bavardages, ricaneries et autres bruits intempestifs.
... Et plus ma mère quant à elle devenait jalouse de moi. Elle ne me portait aucun amour, contrairement à mon père qui passait le plus claire de son temps avec moi. On peut dire que je n'ai eu qu'un seul parent. Mais je ne m'en plains pas, certains n'en ont pas du tout... A mes 6 ans, et je m'en souviens très bien, je fis semblant de me noyer espérant que ma mère accouerait à mon secours. Elle m'a simplement regardée, d'un de ces regards qui vous glace le sang et vous pétrifie. Par ma faute, elle n'était plus joyeuse. C'est depuis ce jour, que j'ai décidé de l'être pour elle. Je serais son ange, je la protégerais et serais toujours de bonne humeur et pleine de joie; tout cela pour elle. Les anges ne sèment-ils pas des brins de joie sur leur passage? La vie continuait. Les seules fois où je voyais ma mère sourire, c'était lorsqu'elle s'occupait de son Dracofeu. En effet, ma mère était une ancienne dresseuse. Espérant voir gravé sur sa figure un de ces jolies sourires pour moi, à mes 10ans lors de mon anniversaire, je lui déclarais vouloir devenir Coordinatrice pour que les paillettes brillent dans les yeux des spectateurs qui me regarderaient. Elle m'a furtivement adressée un regard plein de haine, me jugeant de ses pupilles de haut en bas puis elle a tourné la tête. Sept ans ont passé, durant lesquels mon père a laissé son dernier souffle s'estomper dans un vent glacial d'hiver. Ma mère m'a alors menée la vie dure, jusqu'à ce que je décide d'aller habiter chez ma grand-mère à Rosyères, dans la région d'Hoenn. Contrairement à ma mère, la génitrice de celle-ci et donc ma grand-mère était très gentille avec moi. En contre-partie du toit qu'elle m'offrait, j'avais dû lui faire la promesse de toujours garder un sourire sur le coin des lèvres, des larmes de joie, des étoiles dans mes yeux et des joies rosies par le bonheur. Chose simple. Je suis l'un d'entre eux, je suis un ange, je suis un arc-en-ciel de joie...

Comme dit précédemment, Lilite aime dormir. Mais, n'aimant pas rester dans sa pokéball, elle insiste toujours à somnoler dans les bras d'Alice durant les trajets. Lorqu'elle est réveillée, Lilite se montre être pleine de courage et de volonté. Très joueuse, elle ne résiste pas à un moment de jeu, qu'elle n'aime pas lâcher et elle est très bien capable de faire la tête si on l'oblige à s'arrêter. Heureusement, cela ne dure pas bien longtemps. Son point faible est sûrement la peur qu'elle a, en effet lors des jours d'orage; Lilite est tétanisée lorsqu'un coup de tonnerre retentit. Bizarre allez-vous me dire, puisque c'est un Pokémon de type Electricité. Elle n'a pourtant pas peur de ses propres éclairs...