Le temps d'un songe [WITH Kevin]

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Vanille shoota amèrement un caillou du bout de sa chaussure. Non pas qu’elle était mécontente mais elle avait laissé filer un Pokémon qu’elle avait vaguement aperçu. Même si elle n’avait aucune idée de s’il elle aurait pu le rattraper, elle s’en prenait à son manque de vivacité. En fait, elle avait juste besoin de râler, même pour un rien. Après, elle serait de bonne humeur pendant au moins une semaine. Si rien ne venait gâcher cela pendant ce temps… Elle releva la tête, laissant ses cheveux retomber sur son haut de dos. Elle triturait l’objet rond qui se trouvait dans sa poche de salopette, et le tournait dans tous les sens, déjà familiarisée avec. Elle n’avait pas envie de sortir son nouveau compagnon de route, peu envieuse de le réveiller. Car oui, il dormait. Le petit crocodile s’était endormi peu après qu’elle ai quitté son foyer. D’ailleurs, sa mère lui avait simplement laissé un baiser sur la joue avant de la laisser partir, ce qui ne lui déplaisait pas, elle qui réclamait son indépendance, et qui voulait la revendiquer. Mais qui n’avait jamais osé le faire, à cause de son côté introverti… Ha, ce qu’elle aurait aimé être une personne charismatique et attirante, intéressante, et extravertie, rien qu’une journée. Même si cela n’arriverait sans doute jamais. Il fallait dire qu’avoir la vie d’une personne qui avait beaucoup d’amis avait toujours fait saliver Vanille. Elle qui n’était vraiment appréciée de quasiment aucune personne. C’était sans doute pour ça qu’elle n’avait eu aucun regret en quittant Kanto. A part sa sœur, qu’elle laissait un peu derrière elle, ainsi que sa demi-sœur. Mais elle ne s’en faisait pas pour elles, après tout elles avaient commencé leur voyage initiatique, et elle était sûre qu’elles atteindraient des sommets. Jusqu’à ce qu’elle, Vanille, vienne les détrôner… Elle n’avait pas l’intention de laisser quelqu’un lui voler la gloire, peut importe qui. Du moins… Tant que cette personne n’est pas « différente ».
La jeune dresseuse jeta un regard sur son côté droit et renifla. Le buisson venait de bouger, elle en avait la conviction. Elle s’était calmée et était décidée à capturer un Pokémon, même si cela ne l’enchantait pas forcément de devoir ensuite le faire combattre. L’idée de voir des créatures innocentes se frapper sous des ordres ne lui plaisait pas tant que ça, mais elle s’y faisait progressivement. En place de deuxième partenaire, elle espérait un Fouinette, ou un Roucool, mais un Pokémon résistant et qui évoluerait vite. Elle n’avait pas l’intention de se mettre tout de suite dans du dressage difficile, déjà qu’elle n’était pas à la pointe des connaissances en matière de Pokémon… Si elle commençait à se lancer dans des trucs compliqués, elle ne s’en sortirait jamais. Heureusement qu’elle avait la détermination, sinon jamais elle ne serait allée chez le Professeur Orme, et jamais elle ne se serait rendue sur ce chemin plein de petites bêtes. Mais elle ne pensait absolument pas à tout cela et furetait dans les buissons et les hautes herbes, le dos voûté, le regard à l’affût. C’était très alléchant, cette idée de bientôt engager son premier match, et ce contre un Pokémon sauvage prêt à en découdre. Mozart avait intérêt à être prêt. Soudain, quelque chose remua à côté d’elle, et son premier réflexe fut de se jeter dessus. Elle agrippa quelque chose, puis regarda ce que c’était… Rien. Juste une touffe d’herbe. Décidemment, pour ne rien attraper en étant sur une route aussi pleine de Pokémon, il fallait le faire…

Vanille .-

Ha, quelle malchanceuse. Ça commence vraiment bien, je ne vais pas faire long feu, comme ça, moi… Mais qu’est qu’il me prend ? Voilà que je me mets à parler seule… C’est dangereux, le métier de dresseur. Bonne chance, ma vieille Vanille. T’en aura besoin.

A peine eut-elle dit cela qu’elle entendit de nouveau un bruit derrière elle. Des paroles. Quelqu’un lui adressait la parole. Se retourner ou ne pas se retourner ? Vanille ne savait pas. Alors elle se retourna.

Invité

Le quotidien du pauvre Kevin était bien monotone. Les choses ne bougeaient guère, bien que lui et ses pokemons progressaient rapidement, rien ne changeait dans sa vie. Il ne se rappelait que très peu de fois des ennemis vaincus, mais savait juste que depuis un moment, c'était le grand ennui. Il n'avait pas contacté Erza depuis déjà un long moment, et était sans cesse prêt à bondir sur son pokématos. Cela prouvait qu'il ne savait vraiment pas quoi faire de sa journée. Il voulait un rebondissement , quel qu'il soit, une personne différente, plus forte, spéciale, ou encore quelqu'un qu'il pourrait recruter. Avançant tranquillement près de Bourgeon, il regardait le ciel, en ne regardant pas ou il va. Totalement bleu, aucun nuage ne semblait montrer le bout de son nez. Le jeune chef de sa team aimait bien la pluie, il trouvait ça agréable et après tout, l'eau est une source de vie.

La journée de Kevin se résumait donc à une seule chose. Penser, réfléchir, en vain semble-t-il. Soupirer toute la journée, c'est ce qu'il faisait le plus, et les gens ne faisaient que l'éviter dès qu'ils le pouvaient. Il y a quelques temps, il aurait voulu ne pas prendre sa revanche, mais la tristesse et la colère étaient trop forts pour lui... Plonger dans les ténébres étaient en réalité la seule façon de pouvoir enfin oublier les douloureux souvenirs et de se venger. Parfois, il regrettait de n'avoir aucun ami, mais ce n'était pas très étonnant, vu le chemin qu'il avait décidé de prendre. A ce jour, personne mis à part ses propres pokemons n'avaient reconnus la vraie valeur de Kevin, en réalité, lorsqu'il libérait ses pulsions "diaboliques", elles n'étaient pas les seules, mais ce sentiment était également une sensation de tristesse, de pitié, et même de désespoir. Le jour où un seul être humain réussirait à découvrir ces sentiments , il reconnaitrait qu'il mérite son attention, peut-être même plus. En réalité, les dresseurs étaient tous les mêmes. Prétencieux, ambitieux, ils ne pensaient guère aux sentiments ou envies des autres...

Kevin s'asseya sur un banc, il en avait marre de marcher encore et encore depuis le début de la journée. Son beau pokemon chien vint s'asseoir sur ses genoux et semblait presque ronronner quand on le touchait. C'était actuellement le seul plaisir de passer du temps avec ses pokemons pour Kevin. Il n'étais pas seul, vu qu'ils étaient la pour le soutenir... Soudain un bruit attira son attention et il tourna la tête en direction de sa droite, voyant une jeune fille se précipiter dans les hautes herbes, fâchée de s'être carrèement tromper en croyant attraper un pokemon. Kevin laissa échapper un sourire, presque à rigoler, puis il disparut aussitot qu'il était apparu. Voici une victime comme les autres pour Kevin. Elle allait peut-être pouvoir le distraire un peu.

Il avança d'un pas lent et discret vers la jeune fille, et lorsqu'il vut son visage, il devint rouge comme une tomate et tourna la tête un instant en fermant les yeux avant de reprendre ses esprits. C'était une très jolie femme, bien que jeune, mais c'était une dresseuse. Elle ralait en disant que dresseur était très dangeureux comme métier. Kevin en profita pour commencer à l'interrompre dans ce qu'elle disait, tout en libérant cette énergie négative, mélangée comme il pensait avant, de pitié, de colère, de trsitesse, et même peut-être de souvenirs et de sympathie. C'était une belle femme, , c'était s'ur.

- Shi shi shi... Tu sais... tu as raison, c'est un métier très dangereux, qui te brise surtout la conscience et rend ton coeur aussi amer que du café... Qui te ronge de l'intérieur, et qui brisera le coeur d'autre en leur volant ce qui était le plus cher pour eux....

Kevin redevint légèrement rouge, et surtout ses souvenirs remontaient tous d'un coup après avoir pronconcé ces "douces paroles" et décida de se présenter.

- Excuse-moi de mon impolitesse, je me nomme Kevin Gardo, Je ne suis qu'un humble chef d'une team qui parcourt le monde... Oh... je ne devrais peut-être pas en dire plus... Hi hi hi

Il attendait la réaction de la jeune fille inconnue, avant de lancer un de ses pokémons pour l'attaquer comme il le faisait toujours. Voila son ennui dissipé durant quelques minutes le temps d'avoir fini de faire joujou avec un dresseur...

Invité

Le cœur de Vanille s’envola. Elle faillit avoir une attaque vasculaire en découvrant qu’un homme se tenait derrière elle. Apparemment, il l’avait entendue marmonner pour elle-même, et ses joues s’empourprèrent à la simple idée qu’on puisse la prendre pour folle. Bah, de toute manière, elle y était habituée… La jeune dresseuse vit l’autre la dévisager, s’arrêter un instant, puis elle vit ses yeux briller d’une émotion qu’elle n’était pas en mesure de déchiffrer. Elle sentit immédiatement que la personne qui se tenait devant elle avait quelque chose de différent. De brisé. Ou quelque chose dans le même genre, quelque chose qui révoltait Vanille. Voir les gens souffrir, même lorsqu’ils lui étaient inconnus, lui donnait mal au cœur. Elle est comme çà, la petite, elle est fragile, surtout quand ça concerne les autres. Ou du moins, ceux à qui elle estime pouvoir « apprécier ».

L’étranger pris la parole, et elle crut distinguer un sourire presque forcé qui s’accrochait à ses lèvres. Elle rapprocha l’une de ses mains vers sa poitrine, pencha légèrement la tête, sans vraiment y faire attention, et l’écouta. Tout de suite, elle fut absorbée par cette voix qu’elle trouvait si rassurante, si intéressante. L’homme lui dit quelques paroles à propos du métier de dresseur. Il avait l’air mélancolique, triste. Mais elle sentait qu’il lui confiait une partie de lui-même, qu’il lui parlait un peu de lui. Elle sentait qu’il lui racontait son histoire à sa manière. Jamais personne n’avait confié des choses à Vanille, il faut dire que jamais personne ne l’avait jamais vraiment jugée comme une personne de confiance. Personne n’avait jamais vraiment cherché à la connaître, de toute manière. A part pour sa famille, Vanille n’existait pas. Puis, Kevin se présenta. Du moins, il lui dit s’appeler Kevin. Il se dit être le patron d’une équipe. Puis il se renferma par la parole, et rigola légèrement. Un rire clair, un rire presque étouffé, et Vanille supposa que ce n’était pas le genre de personne à faire des blagues. Encore moins à des « dresseurs »… Mais elle n’aurait pas su dire pourquoi. Désormais, elle se sentait obligée d’elle aussi confier au moins son prénom à Kévin.

Vanille .-

Je m’appelle… Vanille. Et je suis une apprentie dresseuse, comme vous avez sans doute pu vous en apercevoir… En me voyant rater ce Pokémon. Vous êtes à la tête d’une team ? Je n’ai jamais vraiment su quel but elles poursuivaient. Mais je ne suis pas contre, malgré ce que disent les gens autour de moi. Enfin… ça ne doit pas vous intéresser plus que ça. Après tout, vous ne me connaissez pas…

Vanille rougit à nouveau. Adresser comme ça, la parole à quelqu’un n’était pas forcément ce qu’elle avait l’habitude de faire. Jamais elle ne savait quoi dire, jamais elle ne se comportait comme une personne « normale » l’aurait fait. Ça y était. Ça revenait, elle avait de nouveau envie de se donner une gifle. Depuis qu’elle était petite, elle n’avait jamais pu assumer le fait d’être elle-même. Oubliant un instant que quelqu’un se tenait devant elle, elle baissa la tête et ferma les yeux, crispant les commissures. Ce qui lui faisait peur, c’était le regard des autres. C’était ce même point de vue qui la faisait se sentir si triste. Elle détestait les autres, mais elle refusait de se le dire. Elle détestait tous ces imbéciles égoïstes et hypocrites.

Mais Vanille releva le regard, et se redressa, tout en tournant légèrement la tête, évitant le regard de Kévin. Elle se sentait si ridicule… Là aussi, elle avait confié une part d’elle-même. Le fait qu’elle soit fragile, tout simplement, dans ce geste si juvénile soit-il. Elle prit cependant le temps de regarder le jeune homme qui était juste à quelques dizaines de centimètres d’elle. Il devait avoir quelques années de plus qu’elle, tout au plus trois, et possédait un regard d’un jaune éclatant. Vanille se perdit un instant dans la contemplation de ses iris qu’elle trouvait si belles. Il était blond, d’un blond plutôt clair, et avait une tenue parfaite, il était fier et une sûreté ressortait de lui, inspirant le respect à la jeune dresseuse. Il semblait avoir fait un parcours éprouvant, ce dut à son visage marqué tout en étant à la fois doux et sévère. Vanille voulait tant en connaître plus sur lui.

Vanille .-

Pardonnez-moi. Je suis… Désolée.

[Comme j'ai fait 80 lignes complètes, je m'ajoute les points, okay? :3 Je veux dire, sur les deux RP' accumulés :)]

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Kevin fut lui-même surpris de voir cette fille sauter de peur en le voyant arriver. Mais malgré tout, Il la trouvait splendide, et, bizarrement elle ne semblait pas être effrayée. Elle semblait cependant gênée de voir que quelqu'un l'avait vue sauter sur quelque chose qui n'existait même pas. Elle rougissait, mais Kevin également. Lui-même ne savait pas pourquoi, c'était pour lui la première fois qu'il s'intéressait vraiment à observer une personne. En tant normal, il ne s'attarderait pas sur ce genre de sottises, mais cette fois-ci, il n'arrivait tout simplement pas à s'en détacher. Quelle honte, se disait-il. Il en était presque dégouté d'avoir autant d'attention pour un dresseur, qui plus est un dresseur jeune!

Quand il montrait es émotions, intérieurement ou extérieurement, elles étaient très vite remarquées, malgré le fait qu'il ne le faisait pas exprès. Cette jeune fille faisait des yeux qui observaient Kevin pour , on dirait, l'analyser d'une certaine manière. Puis, alors que Kevin se mit à parler d'une chose qu'il n'aurait jamais du dire, elle se trouvait dans un autre monde, comme apaisée, on le voyait clairement dans son regard. A la fin de sa présentation, Vanille ne resta pas bouche bée, bien au contraire, elle prit son courage à deux mains afin de se présenter à son tour. Au moment ou elle prononça son nom, Kevin ouvrit grand les yeux et pensa au fond de lui

* Quel nom... Est-ce vraiment une dresseuse comme les autres? Sa voix est si naturelle... même face à moi....*

Il laissa échapper un petit rire sincère lorsqu'elle dit qu'elle était débutante. Pas un rire moqueur, mais amusé de la façon dont elle le disait. Elle se sous-estimait, ce n'est pas de cette façon qu'elle allait avancer. De plus elle croyait qu'il ne s'intéresserait sans doute pas à elle, et qu'il ne la connaissait pas. Kevin, instinctivement, renonça a faire du mal à cette fille. Mais pourquoi? se demandait-il Etait-elle si différente des autres. Un côté lui disait d'ordonner à Démolosse de charger, l'autre d'apporter un pe d'interet a cette fille qui semblait le fasciner. Une autre question se posa alors. Pourquoi le fascine-t-elle? Il pensait que c'était peut-être parce que... elle avait le don de calmer ses émotions... Rien qu'en parlant. Il n'osait pas s'avancer plus loin sur la question. Il allait seulement laisser faire leur discution. Rouge au point d'exploser, Kevin la trouvait si belle...

Vanille se trouvait à quelques centimètres d'elle et elle aussi tournait la tête de temps à autre. Depuis quelques secondes, Kevin avait carrèement fait disparaitre son "aura" distante et mélancolique. Pourtant, cette jeune dresseuse semblait avoir honte de ce qu'elle avait dit. Ses craintes se confirmèrent quand elle s'excusa, pour quelque chose qu'il ne comprenait meme pas. Reprenant un air plus ou moins normal, il lui leva le menton pour qu'elle le regarde et il lui fit un sourire radieux, pour lui prouver ainsi qu'il la remercia, de l'avoir remonté son sale caractère ne serait-ce que pendant quelques minutes... Il ouvrit ensuite la bouche, ainsi que les yeux, pour lui affirmer.

- Vanille... Si tu es douce comme la fleur, cela fait de toi une personne sympathique qui doit s'épanouir... Et non se renfermer sur sois-même... * redevient encore une fois rouge* Ecoute... Si nous prenions le temps de discuter un peu entre nous, histoire de se détendre un peu, hein? Hi hi hi

Et paf un rire peu rassurant ressorti de sa bouche sans qu'il le veuille. Il fallait dire que son mauvais caractère ressortait de temps à autre, il ne pouvait pas le cacher, c'était impossible de changer du jour au lendemain. Mais.... Il espérait que la discution allait se prolonger un peu, et d'un coup, il lui prit les mains, un regard quelque peu rêveur.... Il réalisa soudainement qu'il faisait une grosse erreur et tourna la tête d'un coup en marmonnant dans sa barbe:

-Quel idiot je fais... Tcccchh....

Invité

Vanille ne dit plus rien, et après cette excuse, elle se sentie comme liquéfiée. Pour une fois que quelqu’un semblait s’intéresser à elle, son comportement était des plus idiots. Elle s’en voulu immédiatement. Elle ne savait pas si elle se sentait ainsi à cause de cette excuse stupide ou à cause de son comportement de sotte. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Ça faisait trop longtemps qu’elle en avait marre, sans jamais verser une seule larme de liquide lacrymogène. Les sentiments contradictoires se bousculaient en elle. Dégoûtée, rien que de penser à ces idiots qui la rejetaient. Triste, de savoir qu’elle était différente. Mais aussi heureuse, que Kevin s’intéresse à elle. Perdue, parce que c’en était trop. Vanille pensait à tout et rien en même temps. Pourquoi ce jeune homme n’avait-il pas passé son chemin en voyant une fille aussi banale qu’elle ? Pourquoi ne l’avait-il pas humiliée, pourquoi ne l’avait-il pas assommée sous des moqueries ? Il n’était pas comme les autres. Mais c’était une autre différence que la sienne. Elle était presque volontaire, d’après ce que la jeune dresseuse ressentait. Alors, pour la première fois de sa vie, elle se dit que c’était peut-être une force, de ne pas être comme tout le monde.

Elle voulu sécher ses larmes, mais au même moment, une main lui releva délicatement le menton. Vanille s’en retrouva presque surprise mais se contenta de regarder le garçon, plus âgé qu’elle. Il avait rit lorsqu’elle s’était moquée d’elle-même, mais elle n’y avait pas prêté attention. Après tout, elle aussi était un peu égoïste. Elle pensait rarement à ce que les autres pouvaient ressentir… Du moins, elle n’y faisait que trop peu attention. Mais pourquoi ? C’était tellement étrange, qu’elle pense à tout cela, qu’elle se dise de telles choses, rien que parce que ce type s’était arrêté pour lui adresser la parole. Et sans doute un peu pour la réconforter, vu qu’elle n’aurait sans doute pas relevé la tête sans qu’il ne le fasse à sa place. Elle observa Kévin. Elle le trouvait beau, mais ça non plus elle ne voulait pas se le dire. Et il ne l’était pas seulement extérieurement, à ses yeux, mais aussi au fond de lui. Rien que pour daigner accorder de son temps et de sa patience à une paumée comme elle. Il lui sourit, sincèrement. Elle lui rendit son sourire, pris sa main en sandwich dans les siennes et retira ses doigts de son menton, avec gentillesse.

Les paroles qu’il lui dit ensuite lui éclaboussèrent l’esprit. Il la trouvait… Enfin, il trouvait qu’elle s’agissait d’une personne sympathique ? L’espace de cette discussion, Vanille oublia toutes les moqueries, et laissa s’estomper les reproches qu’elle portait aux autres. Si elle avait su que porter un regard légèrement différent sur les relations humaines lui aurait permit de se sentir mieux, elle aurait déjà changé. Et c’est ce qu’elle espérait faire… Changer. Pour la suite. Kévin rougit, et Vanille, qui ne connaissait décidemment rien aux sentiments, se demanda pourquoi. Il lui proposa de discuter. Elle le voulait tellement qu’elle était prête à crier. Cette vision la fit sourire, mais elle s’abstint.

Vanille .-

Oui, évidemment que je veux bien… Je ne pourrais pas refuser quelque chose comme ça. Cela fait tellement longtemps que personne ne m’avait plus proposé ça, que j’ai presque oublié le sens de ce mot.

Kévin rit soudain, d’une manière assez peu habituelle. Jamais Vanille n’avait entendu quelqu’un s’amuser de cette manière. Même si elle pensait que ce n’était pas vraiment un rire « amusé ». La dresseuse ne s’en préoccupa pas plus. C’était un rire, point. Aussi rassurant soit-il… Puis, Kévin saisit ses deux mains, et Vanille lu sur son visage qu’il songeait. Mais qu’il songeait à quelque chose d’impossible à sonder, surtout par quelqu’un d’extérieur à son entourage. Son acte sembla lui paraître mauvais, et il lui relâcha les mains, et tourna brusquement la tête. La jeune fille fit une tête légèrement préoccupée, et ce car elle ne comprenait pas le pourquoi du comment. Mais elle savait qu’elle se devait de le rassurer, de lui dire qu’il n’avait rien fait de mal.

Vanille .-

Quand vous dites que je devrais être plus confiante… Je pense que c’est aussi valable pour vous. Si je peux me permettre. Vous pouvez faire ce que vous voulez, vous savez. Ce n’est pas moi qui vais ma réagir pour ça… Au fait. Vous pouvez me tutoyer !

Et elle sourit, radieuse. Vanille voulu s’excuser de parler d’elle. Etaler sa vie, ce devait ennuyer le jeune homme de l’écouter. Même si elle ne le pensait pas vraiment, à voir son regard lorsqu’elle parlait. Ce type était vraiment quelqu’un de bien, et elle se foutait royalement de ce que les autres devaient penser de lui. Elle, elle l’aimait déjà.

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Les deux dresseurs de pokemon semblaient les deux assez coincés au départ. Ils avaient sans doute remarqués, mais depuis toujours, les gens les voyaient différemment des autres. Plus inutile, moins intelligents, trop ennuyants, trop ceci, mois cela. C'était énervant à la longue. Ils avaient juste forgés un caractère différent de ce qu'on aurait espéré d'eux. Kevin, quant à lui, était destiné à diriger la famille depuis bien longtemps, et a été instruit dans cette voix. Après la disparition de ses parents, la fortune de la famille a complètement disparue, on ne sait comment. C'est comme si elle s'était envolée dans la nature. Kevin s'est retrouvé dans la rue, avec à peine l'espace d'une semaine d'argent de poche pour vivre sa vie. Personne ne l'écoutait, tout le monde le rejetait continuellement, ce qui lui a permis durant l'adolescence de former lui-même un caractère repoussant à force de l'être lui-même. Ette avec une personne différente de d'habitude lui faisait vraiment ressortir chaque sentiment , mais vu sous un autre angle.

Les larmes qu'elle laissait tomber rendaient Kevin triste également, mais il n'essayait de ne pas le montrer. Et c'est la que son éternelle ame de poète refesait surface. Il joua sur le magnifique prénom de la jeune fille, ressortant toutes ses qualités qu'elle devait forcèement avoir au fond de son coeur. Oui, Kevin n'était pas un corps avec une ame sans pitié. A l'origine c'était un gentil garçon plein de bonne foi, mais le monde a fait qu'il a grandi autrement.... Il proposa alors à la jeune fille - qu'il trouvait juste magnifique avec ces yeux brillants - de discuter durant quelques instants afin de mieux se connaître, pour ainsi peut-être former une amitié, un mot jusqu'à présent inconnu pour le chef de cette team redoutable qu'est la team Osoroshii. Elle accepta avec joie, semblant complètement changée depuis le début de la discution. Il en était la même chose pour Kevin, qui, tout au long de sa vie, n'avait jamais été comme ça.

Le rire débile qu'il avait prononcé le rendait honteux, mais il n'avait aucun soucis à se faire. Vanille semblait bien aimer ce petit rire sarcastisque et d'ailleurs ne s'en précoccupa pas tellement, heureusement. Puis, il se laissa emporter. Pour lui, c'était la catastrophe assurée, lui prenant les mains, il avait fait la pire chose qu'il pouvait faire à son gout. Il devait paraître pour cette jeune fille d'un pitre pas possible qui n'avait sa place qu'au cirque. Il avait des apprioris, et retira ses mains et tourna la tête, acte encore plus idiot par ailleurs. Au tour de Vanille de lui montrer un tant soit peu de raison. Avec envie et courage, elle voulait abolsument lui prouvers qu'il devait lui aussi se tourner vers le monde et ne pas se préoccuper que delui-même. S'ouvrir à l'extérieur, prendre son courage à deux mains et être plus confiant avec les gens et sois-même. Kevin, totalement dépassé par les événements, aurait voulu partir, s'enfuir très loin d'ici, mais rien que cette fille le retenait, comme si il y avait une chaîne entre les deux qui ne se briserait qu'une fois la discution terminée solannellement.

Il prit son souffle, attendit l'espace d'un instant, et retourna directement son regard vers Vanille. Pour lui, l'attente semblait interminable, mais il ne pouvait plus reculer. Alors que ses yeux commencèrent à briller, comme s'il y avait de l'eau, il alissa échapper une petite goutte d'eau et prit doucement sa rencontre dans ses bras, la tête sur les épaules de la jeune fille. et la larme tomba sur Vanille également:

-Merci.... Vanille...

Après un long moment, il se retira de lui-même, et semblait complètement déboussolé. Il avait donc une double personnalité? Une dresseuse de pokemon lui avait fait remarqué ce détail? Etait-ce possible? Il se posait énormèement de questions mais il n'arrivait pas à en trouver la réponse, pas à une seule. Peut-être fallait-il laisser un peu de temps?... Il la regarda droit dans les yeux, sécha à l'aide son beau pull les gouttes d'eau salée qui coulaient sur son visage et rigola, peut-être un peu ironiquement

-Toi aussi.... tu peux me tutoyer... Tu sais je ne serai pas un adulte avant longtemps... Ils ne réagissent pas comme ça... Je ne suis qu'un gosse qui a encore beaucoup de questions à se poser, et j'ai du chemin à parcourir.... Allons nous asseoir au banc, un peu plus loin pour discuter si tu veux bien...

Se levant, il prit la main de sa nouvelle amie pour lui permettre de se relever rapidement, et le'ntraîna sur le banc, le sourire aux lèvres. Quel était cet étrange sentiment? Avait-il peut-être précipité les choses? C'était la première fois qu'il se voyait, et il l'avait prise dans ses bras. A ce moment la, son coeur battait la chamade, comme il n'avait jamais battu depuis sa naissance. Quel était ce sentiment vis-à-vis de cette personne? D'après lui ça ne pouvait surement pas être ça....

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Vraiment, Vanille se sentait bien avec lui. Voir son regard la scruter, ses manies gênées mais sûres, dont il ne s’apercevait lui-même pas… Elle avait toujours cru qu’elle était destinée à être rejetée, en fait. Les gens la considéraient comme telle, elle s’est construite ainsi, sans réellement chercher à être différente. Peu à peu elle sentait en elle-même une assurance nouvelle naître, lui lacérer l’esprit, lui donner du baume au cœur. Mais surtout quand Kévin posait son regard sur elle. Alors, là, elle avait comme l’impression qu’une chose étrange remontait en elle, c’était simplement magnifique. Un sentiment indescriptible, de sécurité, de joie, d’assurance… Elle aurait pu prendre ça pour de la l’amitié, elle qui était tant naïve, surtout sur le plan des sentiments. Mais elle voulait croire que c’était plus fort. Bien plus. Sans pour autant savoir ce que cela signifiait. Et puis de toute manière, elle n’avait pas l’intention de le savoir. Ça ne l’intéressait pas, elle avait simplement envie de vivre ça, sans savoir ce que cela signifiait.

Elle ne regrettait pas d’avoir été stupide, au moment de son saut dans des buissons vides. Elle ne regrettait plus. Plus rien depuis ce moment-là, car sans ça, c’aurait été différent. Sans doute elle n’aurait pas connu Kévin, et donc elle ne serait pas plantée là à ce moment, à le contempler, lui, son corps droit, sa posture sereine, son aura si charismatique. Et elle le regretta encore moins lorsque Kévin la prit dans ses bras. Lorsqu’il posa sa tête sur son épaule fragile. Elle soupira, et doucement, timidement, passa également ses bras autour du jeune homme. Qu’avait-elle fait là ? Sans doute quelque chose de mal. Mais elle s’en foutait pas mal. Elle aurait eu envie d’enfouir sa tête à elle dans ses cheveux à lui, de sentir son odeur pour le reconnaître ainsi, mais elle ne le fit pas. Car à ce moment, en même temps que le garçon la remerciait, elle sentit une larme couler sur sa chemise blanche. Elle eut envie de le réconforter, mais elle se dit que rien ne pouvait l’être plus que d’être dans les bras de quelqu’un, peu importe qu’on le connaisse ou pas. Puis, au bout de quelques secondes, Kévin, se retira, ne laissant pas à Vanille le temps de réagir. Elle continuait de le regarder, et semblait attendre que le garçon fasse le premier geste. Elle voulait voir s’il semblait aller mieux. D’un revers du pull, il essuya ses yeux, et semblait confus. La dresseuse écouta Kévin parler, lui dire d’aller s’asseoir sur un banc. Mais elle fut dérangée lorsqu’il se dit être un « gamin ». Elle, elle pensait qu’un adulte n’aurait pas fait ça, en effet. Mais elle ne trouvait pas ça puéril. Et tout le monde se posait des questions, même si elles ne concernaient pas forcément la même chose.

Vanille .-

Non. Je ne pense pas que tu sois un « gamin ». Vraiment. J’ai souvent eu l’occasion d’observer les gens, quand j’étais seule. Et je peux t’assurer que se poser des questions n’est pas quelque chose d’enfantin… Au contraire. Viens. Allons nous asseoir…

Vanille sourit à Kévin, et commença à marcher, le quittant du regard. Elle ne se demandait pas vraiment s’il la suivrait ou pas, mais elle pensait qu’il le ferait. On ne pouvait pas dire qu’elle lui adressait une totale confiance, mais elle sentait qu’elle pouvait s’y fier. Le fait qu’il ai pleuré l’avait marquée, surtout qu’elle savait ce que c’était de se montrer devant d’autres personnes, involontairement. On ne choisit pas de pleurer ou non, en fait. Elle en avait déjà fait l’expérience, et bien que désormais elle sache maîtriser le flot qui l’envahissait lorsqu’elle était triste, il lui arrivait des fois de verser des larmes. Mais plus des larmes de peine qu’autre chose, il faut dire qu’elle n’avait pas l’occasion de faire face à d’autres sentiments.

Une fois arrivée près d’un banc, elle s’assit sur le bois légèrement mouillé à cause d’une pluie qui datait de la veille. Le soleil l’avait pas réussi à enlever tout ce liquide imbibé dans la matière végétale. Vanille observa un instant les fourrés, qui se trouvaient devant elle, et se retint de rire en repensant à sa stupide tentative de capture qui avait lamentablement échouée. La voir avait du être comique, mais il n’empêchait qu’elle se trouvait ridicule à s’être donnée en spectacle. Attraper un Pokémon ne devait sans doute pas être si dur que ça… Et puis, après tout, il n’y avait que ça, des petites bestioles, dans le coin. Mais la dresseuse reporta son attention sur Kévin. Sans le regarder, mais sentant sa présence à côté d’elle, elle lui adressa la parole.

Vanille .-

Sinon… Tu fais parti de quelle team ? J’en connais de nom quelques unes, mais il me semble que tu n’en faites pas parti. Etant donné que les chefs se déplacent rarement, mais que tu en es un. Tu as fondé toi-même ton organisation ? Je ne savais pas que c’était possible…

Vanille essayait d’engager la conversation comme elle le pouvait. Elle avait toujours été nulle pour ça. Mais connaître un peu plus Kévin l’intéressait vraiment, et elle ne demandait qu’à apprendre. Il fallait dire qu’elle était complètement à la ramasse au niveau de l’actualité, et à part les noms de quelques organisations de malfaiteurs, elle connaissait rien aux teams. Peut-être ce thème serait-il le début d’une nouvelle amitié ?

Invité

Kevin se demandait vraiment si elle avait, -même si c'était peu probable - un même sentiment vis-à-vis de lui. Dans sa tête, c'était juste le bordel complet. bientôt un jeune adulte, il ne comprenait même pas encore l'amour. Il n'aurait surtout jamais pensé à le rencontrer. Mais qu'allait-il advenir de son futur? Il avait promi à Erza de devenir maître sur johot, quel que soit le chemin qu'il allait prendre. Mais il décida de ne pa le dire à son amie. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison qu'il avait peur, oui, peur qu'elle découvre sa vraie personnalité et ses intetions qui n'étaient pas vraiment louables. Il n'allait pas laisser tomber la team, quoi qu'il arrive. Il ne pouvait pas vivre toute sa vie avec cette souffrance et ce désir de vengeance. S'il arrivait enfin à prouver le potentiel qu'il a et découvrir la véritable raiosn de la disparition de ses parents, cela lui octroierait puet-être un coeur en paix, enfin....

Pendant un court instant, aucun son ne sortit, ni de sa bouche, ni de celle de Vanille. Ils n'avaient fait que s'observer. Ce moment était peut-être unique et Kevin en profita pour le faire durer aussi longtemps. Le temps avançait à reculons et ce plaisir prit fin après quelques secondes seulement, qui dans sa tête équivalaient à plusieurs minutes, voir heures. Et il prit enfin sa décision. Il plongea littéralement dans les bras de Vanille, qui avait été si réconfortante avec lui. Elle ne le comprenait pas mais avait su le rassurer comme personne d'autre, meme ses parents, n'auraient pu le faire. Ces derniers lui avaient montré ent ant que futur chef de famille de ne jamais montré ses émotions dans de tels moments.

*Au diable ces conseils.... Ca n'arrivera qu'une fois alors autant.... relacher toute ma tristesse et mon désespoir dans la nature...*

Comme c'était facilement visiblle, Kevin trouvait du réconfort, et une fois détaché du corps de cette jeune fille, à contre-coeur d'ailleurs, il s'essuya vigoureusement ses larmes qui se déposèrent comme sur du papier, sur son pull. Il annonça à Vanille, sa pousse de Vanille, qu'il n'était pas prêt à devenir adulte s'il se posait tant de questions et était si peu en paix avec lui-même. D'un sourire juste radieux, elle lui annonça que ce n'était en tout cas pas une attitude de gamin, au contraire, elle qui observait et analysait les gens souvent devait le savoir. Elle avait peut-être raison. Etait-ce son sourire ou alors ses paroles qui avait résonné l'adolescent ou alors les deux encore? Mais c'était totalement inutile de se poser des questions auxquelles il ne trouverait sans aucun doute aucune réponse. Et puis, elle ne servirait à rien. Seul le résultat était important, et celui-ci avait été très concluant pour une première. Comment une jeune fille si belle et épanouie pouvait bien s'intéresser à un garçon méchant, inutile et déboussolé? Kevin avait lîmpression au début que c'était de la pitié, mais plus la discution avançait, plus il eut le sentiment inverse. Et puis, il devait s'avouer à lui-même. Il était amoureux de cette fille quelque peu plus jeune que lui mais tellement mature, gentille, et belle!

Elle lui proposa alors d'aller discuter tranquillement assis sur un banc et regarda une dernière fois Kevin avant de se diriger vers le banc. Il eut d'ailleurs un moment de réflexion avant que l'information n'arrive au cerveau, tellement son coeur s'intéressait à elle. Il décida de la suivre, essayant de ne pas avoir l'air idiot, et une fois assis aux cotés de Vanille, son couer battait toujours aussi fort, mais il était quelque peu décontracté de savoir qu'elle avait de l'affection pour lui. C'était une journée ensoleillée comme jamais, et les oiseaux chantaient joyeusement. Après tout, le printemps, c'est la saison des amours et c'est la qu'il y a le plus de rencontres. L'atmoshpère était agréable, il ne faisait ni trop lourd, ni trop frais, ce qui faisait un temps idéal pour aller dehors, et faire des rencontres... Kevin, tout comme Vanille, sentait la présence d'elle sans pour autant la regarder. Il se sentait mieux à rester calme et regarder la nature plutot qu'à voir vanille et à paniquer comme un malade.

Ce n'était en tout cas pas la faute de Vanille, mais le sujet qu'elle entama aurait mieux fait d'être évité. Kevin ne savait pas quoi répondre? Allait-il mentir et lui dire qu'il était en réalité un simple dresseur, ou alors préférait-il lui annoncer la vérité à ses risques et périls? Le choix était difficile, mais il fallait choisir un choix qui soit concluant. D'après lui, il fallait prendre des risques dans la vie, et malgré ce qu'il pensait au début de la conversation, il devait se confier à elle. La main de Vanille était posée sur le banc humide, et Kevin déposa la sienne au même endroit. Une fois la main sur celle de la jeune fille, il se sentit le courage de dire ce qu'il devait, avec cette chaleur qu'elle propageait.

- Euh... Ah.... C'est-à-dire.... *rougis*... Ecoute Vanille, je ne fais pas partie d'une team vraiment connue, vu qu'elle est nouvelle, mais nos intentions ne sont pas très louables... Nous ne faisons pas le bien, mais juste... juste faire comprendre aux gens les erreurs qu'ils ont commises et les conséquences que ça aura... Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée que j'en parle plus, tu pourrais avoir des apprioris...

Kevin avait raison, s'il révélait trop de son secret, elle pourrait peut-être le hair, le détester, le renier, l'ignorer et bien d'autres choses. C'était normal après tout, personne n'aimait sincèrement lesteam, et encore moins celle qui font du mal aux autres, c'était le contraire, on essayait de les éliminer vivement, snas répis, en envoyant despespèrement des dresseurs a leur poursuite , jusqu'à que ces derniers ne reviennent jamais voir leur fils à la maison.... kevin eut un moment de détente soudaine, et décida de reprendre malgré tout la conversation

- Et toi...? Quel est.. ton but? Pour quelle raison es-tu devenue ce genre de personnes qu'en tant normal je ne peux même pas voir en peinture, hein? Et comment fais-tu... comment fais-tu pour que je ne te déteste pas, au grand contraire? Quel est ton secret, Vanille?

Invité

La jeune fille avait mené son nouvel ami sur le banc. Elle observait ce qui l’entourait, trop soucieuse de paraître bête, et de rougir comme une tomate en le regardant. Mais elle le sentait à côté d’elle, elle sentait sa présence, entendait son souffle frais. Et surtout… Sa main sur la sienne. Elle faillit sursauter lorsqu’il posa ses doigts chauds contre le haut de ses phalanges, mais elle ne releva pas, ne détourna pas la tête vers lui. Tout simplement car cela ne la dérangeait pas, loin de là, et que c’était quelque chose d’adorablement… adorable. Cela faisait à peine plus d’une bonne demi-heure qu’elle le connaissait, mais chez lui elle trouvait tout touchant. Autant cet air fort qu’il voulait se donner que son côté fragile et confus. Autant son regard trompeur que son iris si expressive. Et bien d’autres choses. Tout lui plaisait, du peu qu’elle avait observé de lui dans ce laps de temps. Elle se rendait bien compte que ce n’était absolument pas bien d’autant défigurer quelqu’un, et elle se demandait même si apprécier une personne à ce point était convenable. Sans doute que non, mais elle n’y pouvait pas grand-chose, ce garçon plus âgé qu’elle, elle ne lui voyait que des qualités. Et pas des moindres. A son goût, les énumérer serait bien trop long…

Mais elle ne voulait rien laisser paraître, ne voulait rien dire. Vanille avait beau savoir que ce sentiment qu’elle n’avait jamais éprouvé était sans doute très fort, elle se disait que ce ne devait pas être réciproque. Quelqu’un du genre de Kévin ne devait pas apprécier des gens aussi introvertis, étranges et inintéressants qu’elle. Non, c’était absolument absurde. Même si elle savait que « Qui ne tente rien, n’a rien », ici, ça ne servait à rien de tenter. Elle gratta un peu le bois mouillé de la main que Kévin ne pouvait pas atteindre, et y écrivit quelques petites lettres du bout de l’ongle. Il fallait dire qu’il n’y avait pas grand-chose à faire lorsqu’on était timide, et qu’on s’occupait comme on pouvait. Elle adressa donc la parole à celui qui se tenait à ses côtés. Il marqua une légère pose après qu’elle lui ai parlé. Il semblait hésiter, comme déchiré entre deux choix compliqués. Mais il finit par répondre. Sa voix attira tout de suite l’attention de Vanille, qui ne put s’empêcher de le regarder. Encore une fois, rien que la vue de son visage fit monter en elle quelque chose de particulier. Il n’était pas seulement beau, c’était certain. Il y avait autre chose, et c’était du à ce sentiment étrange qu’éprouvait la jeune fille à l’égard de Kévin. Le garçon lui parla un peu de lui et de la team, laquelle il dirigeait. Apparemment, c’était d’après lui-même une organisation de personnes qui ne cherchaient pas à répandre et paix et amour sur Terre. Vanille se contenta de l’écouter, et de sourire en le voyant prendre une teinte pourpre. Il termina en disant à la jeune dresseuse qu’elle n’avait pas besoin d’en savoir plus, au risque de ne plus apprécier Kévin. Du moins, c’est ce qu’elle comprit.

Vanille .-

Ho. Je comprends… Tu sais, je ne juge pas ce que tu fais ou pas. SI je te dis même que je suis pour tes agissements, ou du moins pourquoi tu les fais ? On a tous une bonne raison d’agir de telle ou telle manière, et ce ne sont pas les autres qui sont en mesure de juger si c’est bon ou mal. Chacun a une vision différente pour chaque chose. Toi, par exemple. Je sens que ce que tu fais… Est en rapport avec quelque chose que tu as vécu. Tu réagis simplement selon ce que tu as subit. Les autres, ceux qui n’aiment pas ce que tu fais, sont des personnes qui en peuvent pas comprendre car elles n’ont pas vécu ce que toi tu as vécu. Nous avons tous une interprétation différente du bien et du mal… Crois-moi.

Vanille pensait vraiment ce qu’elle venait de dire. En général, elle avait des préjugés sur les gens, c’était pareil : C’était à cause de ce qu’elle avait vécu. Elle avait toujours pensé comme ça, et elle était persuadée que c’était vrai. Chaque chose qui nous arrive agis sur nous-mêmes, nous transforme, nous fait changer de voix. Et c’est valable pour tout le monde, sans exception… Et c’était surtout valable pour les personnes qui étaient considérées comme « agissant mal ». Certes, certaines n’ont aucune raison de s’en prendre aux autres. Mais d’autres, au contraire, ont vu leur vie brisée ou chamboulée par la faute d’autrui. Bien placée qu’elle était pour le dire, Vanille aurait voulu dire tout ça à Kévin. Mais c’était dur de faire part de sentiments à quelqu’un. Surtout sur une pensée aussi profonde et complexe que celle-ci… Mais Vanille était sûre qu’il comprenait. Et elle espérait ne pas avoir l’air sotte à lui dire ce qu’elle pensait de ce qu’il disait.

La dresseuse sentait que Kévin se sentait plutôt mal face à elle. Et elle avait cru comprendre que c’était à cause de son « statut », celui de dresseuse. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, mais ce n’était pas en tous cas sa personne qui le répugnait. La première parole qu’il lui avait dite… Elle s’en souvenait très bien. Comme quoi le métier de dresser des Pokémon brisait les âmes des autres et rendait la conscience noire. Elle frémit. Elle commençait à vraiment comprendre. Il était advenu quelque chose de mal en rapport avec des dresseurs, dans son passé. Et ça lui avait détruit sa vie… Elle ne voulait pas savoir quoi. Vanille ne voulait pas avoir à voir avec une quelconque histoire de dresseurs sans cœur. De dresseurs qui auraient brisé la vie de quelqu’un qu’elle considérait maintenant comme cher à ses yeux. Mais elle continuait de regarder Kévin. Il semblait crispé, et un soupçon triste. Pourquoi ? Il la regarda et sembla tout de même prendre son courage à deux mains. Et il lui demande quel était son but, à elle. Mais ce fut la suite qui la fit fondre. Lui… Ne la détestait pas. Il l’aimait bien. Il l’aimait peut-être, tout simplement. Il la trouvait différente, il l’avait dit, mais il avait également prononcé des mots qui signifiaient qu’il l’aimait. Vanille était perdue.

Vanille .-

Tu… M’aime bien ? Je ne pensais pas que quelqu’un puisse m’apprécier… Je croyais que justement, tu me trouvais différente. Trop différente. Haha. Je suis tellement ridicule, pardonne-moi. Si tu veux savoir, je… Je n’ai pas de secret. Je pense que je pourrais te retourner la question. Avec toi, je me sens bien, je sens que c’est différent d’avec les autres personnes. Et tout à l’heure, quand tu m’as prise dans tes bras… C’était magnifique. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que tu es la plus belle chose qu’il m’est arrivée de rencontrer. Moi aussi, je t’aime, même si d’habitude je ne peux pas supporter les autres.

Invité

Vanille était une fille envoutante. Elle avait beau être plus jeune, elle était splendide, et brillait de milles feux. La lueur dans ses yeux redonnait le sourire tout de suite, malheureusement Kevin n'avait pas ce regard et , comme un imbécile, n'avait qu'un pitoyeux regard ces dernières minutes. Tout comme elle, il ne faisait que s'enfoncer lui-même et s'auto-culpabiliser. Rien d'étonnant quand c'est la première fois qu'on s'intéresse à quelqu'un et surtout que une personne s'intéresse à nous. Jusqu'à maintenant, personne ne l'avait fait, mis à part ses parents. Quelle honte pour Kevin de devoir " se rabaisser" au niveau d'une dresseuse, et encore pire, la respecter! Tout le contraire aurait du se passer. Pour lui , c'était une preuve que Vanille avait quelque chose de différent en elle. Se dévisageant tout deux, on aurait même pu penser qu'ils étaient en colère l'un avec l'autre. Kevin imaginait que son amie le regardait et qu'elle se demandait pourquoi il détrournait la tête. Mais en vrai, ils étaient carrèement dos à dos, les mains appuyées l'une contre l'autre. N'importe qui aurait trouvé cette scène terriblement "Kawaiiii" ou romantique, ils n'essayaient en fait pas de s'éviter, juste de ne pas faire mauvaise impression.

Vanille décida de commencer la discution, toujours le dos tourné, avec gaieté pour avoir l'air la plus naturelle possible. C'était une question assez sensible, et la réponse pouvait l'être autant. Le jeune Kevin s'était tourné pour lui répondre, assez tristement, que ce qu'il faisait ne pouvait être que mal, et qu'il valait mieux qu'elle ne sache rien de tout ça, ou du moins, juste le principal. A nouveau face à face, Vanille semblait comprendre parfaitement les sentiments de Kevin, une bonne chose étonnante. Qui aurait pu comprendre Kevin, vu que personne n'avait même essayer de découvrir ce qui se tramait au fond de son esprit. Le mal et le bien sont une notion humaine. Quand on a des idéaux, les idéaux inverses sont pour nous une mauvaise chose. C'est peut-être ce que voulait dire Vanille en essayant de le résonner. Elle était très douée pour trouver toujours quelques chose, un avantage, une qualité à Kevin, qui réalisait que finalement, il en avait plus que ce qu'il pensait. Quand elle finit sa phrase par "Crois-moi", cela fit penser à Kevin à quel point autrefois la confiance était importante. Aujourd'hui il n'arrivait à faire confiance à personne, même pas à sa collègue de la team. C'était peut-être idiot, mais avant, les personnes en qui ils croyaient ont fichu sa vie en l'air, alors depuis ce jour, il n'a jamais pu croire quelqu'un. Croire Vanille lui semblait impossible, mais tout un mécanisme s'était mis en route dans son cerveau. Un mécanisme qui fonctionne avec 20 millions d'informations par seconde. Il réfléchissa, encore... encore... Et savait que cette fille était on ne peut plus sincère...

Quand Kevin avait des sentiments, il lui arrive de perdre les pédales. Dire qu'il n'aimait pas les dresseurs était digne d'un crétin qui ne réfléchissait jamais. Il avait entre guimets rappelé ce qu'il avait dit quand il était arrivé pour voir Vanille la première fois. Tous ces sentiments étaient trop gros à contenir seul et il les laissaient sortir sans faire attention... Totalement crispé, il avait carrèment peur, mais peut.être pas de la réaction de cet être cher qui se trouvait devant lui, mais plutôt peur qu'il pète un plomb à force d'être "gentil". Il ne l'avait plus fait depuis si longtemps. Son dernier vrai sourire remonte réellement à il y a six ans, lorsqu'il disait aurevoir à ses parents qui partaient pour leur dernière mission. Par dessus tout, il lui demanda quel était son secret envouteur, qui laissait Kevin bouche bée.

La première réaction de Vanille ne fut pas celle espérée. Elle, les grands yeux ouverts, fut carrèment étonnée. Savoir que quelqu'un l'appréciait était juste magique pour elle, elle se trouvait... trop.. différente des autres. C'en était de même pour Kevin. Soudain, un véritable déclic se fit dans la tête du jeune dresseur. L'instant de tout à l'heure était... magnifique??? Pour elle aussi? Elle ne le détesati pas non plus cela veut dire? Elle n'a pas peur, elle ne se sent ni gênée, ni traumatisée à l'idée de voir un étranger comme cela devant ses yeux? Kevin eut surement le plus grand sourire de sa vie, sincère, un sourire heureux, il avait peut-être trouvé un véritable soutient pour ses objectifs. Mais allaient-ils être ensemble. Il aurait pu l'espérer, mais imaginait bien que la jeune fille ne l'aimait pas amoureusement.

Quand elle pronça le mot "aimer", celui-ci ricocha sur Kevin. Pouvait-il vraiment aimer? Qu'était réellement le sens de ce mot? Fallait-il oser le tout pour tout maintenant, au risque de faire s'écrouler le cha^teau de carte? C'était comme un lancé de dés, aussi hasardeux que cela. Soit on ose et on gagne tout, soit on ose mais on perd lamentablement tout ce qu'il nous reste. Les deux dresseurs se regardaient droits dans les yeux, des yeux pétillants, Et Kevin, qui avait écouté son amie depuis un bout de temps sans rien dire, décida cette fois de parler un peu...

- Moi aussi... Que quelu'un puise m'apprécier... Ca semble juste impossible... mais la réalité se trouve la, devant mes yeux. Tu es.. une véritable fleur qui s'épanouit Vanille, avec une odeur et une attirance si... si... si.... Enfin tu vois ce que je veux dire * se gratte la tête*. Ahahah que je suis bête... Normalement on ne lie pas une amitié en une rencontre, et encore moins de l'.. euh... ouais... *hésite* .. c'est ça... de l'amour

Timide comme ce n'était pas possible, il allait tourner la tête encore une fois, mais s'il le faisait, il avait peur de ne plus revoir ce regard devant lui, ces yeux, cette prestance, cette brillante et magnifique chevelure, ce visage si rond et soyeux, et cette ame à l'intérieur... Sans se lever, il fit un "gloups" pour se retenir d'exploser, et approcha sa tête de celle de Vanille, approchant les lèvres, encore un peu... Et attendant impatiemment si cette fille comprenait ce qu'il se passait et approcherait les siennes... ou pas. C'était quite ou double, un jeu de hasard et de circonstances, ou peut-être un jeu de stratégie? Seulement il n'y avait que deux choix possible...

Invité

Kévin était quelqu’un de simplement et purement parfait. Peut-être se trouvait-il des défauts, peut-être croyait-il qu’il était repoussant. Vanille n’en croyait rien, elle voulait le lui faire comprendre. Elle n’avait pas l’intention de s’arrêter là, peut-être était-ce la seule personne qui pouvait vraiment la comprendre. Et réciproquement, la seule personne qu’elle pouvait comprendre… Elle était posée, fixait les yeux d’un bleu profond du jeune homme qui lui faisait face. Depuis tout à l’heure, ils avaient passé plus de temps à sa dévisager qu’à parler. Et Vanille se sentait plus que jamais bien avec cette personne. En l’espace de très peu de temps, ils s’étaient presque dévoilé tout ce qu’ils pouvaient être. Cela importait peu pour Vanille de savoir si les gens aimaient ou pas Kévin. Et même… Si les autres l’aimaient ou pas. A ce moment, ce qui comptait, pour elle, c’était lui. Pour elle, l’amour qu’elle lui portait voyait les roses sans épines.

Elle avait osé répondre à sa question. Son secret ? Elle n’en avait pas. Simplement que lorsqu’elle se trouvait devant lui, elle ne pouvait rien faire sinon dire la vérité, apprécier ses paroles, les boire, admirer sa simple personne. Rien d’autre. Et le dévorer du regard. Kévin, ce garçon blond, d’une taille plus élevée qu’elle, un peu plus âgé, avec des yeux bleus profond, était simplement magnifique. Mais elle savait bien qu’il y avait quelque chose en plus, chez lui. Il lui était arrivé de croisé de beaux hommes, mais jamais elle n’avait vraiment apprécié les regarder. Jamais. Ici, même les yeux fermés, elle le trouvait beau. Simple impression ? Elle n’y croyait pas vraiment. Petit à petit, elle avait commencé à réaliser, pour elle, Kévin n’était pas simplement un ami. Elle ferma ses paupières pour en recouvrir ses yeux, et soupira. Elle se concentra instinctivement sur la main de Kévin qui était posée sur la sienne, et la chaleur de sa paume lui redonna courage. Apparemment, le jeune homme semblait terriblement surpris par ce qu’elle lui avait dit juste avant. C’était vrai, elle avait dit beaucoup de choses en une fois. Enfin, beaucoup de choses à digérer… D’un seul coup, elle avait dit les mots « magnifique », « plus belle chose », « je t’aime », et avait simplement dit quelque chose de fort au plus profond d’elle : « Tu es unique ». Elle avait elle-même du mal à digérer ce qu’elle avait dit, parce qu’elle se doutait que ça faisait trop. C’est vrai, ça faisait très peu de temps qu’elle le connaissait… Mais elle pensait tout ce qu’elle avait dit jusqu’à maintenant. Et malgré ses doutes, elle ne regrettait vraiment pas. Et elle espérait qu’elle le regretterait sans doute encore moins lorsqu’elle recevrait la réponse du jeune homme. De cet adolescent, qui comme elle, avait l’impression de ne pas être à la hauteur des autres. De ne pas intéresser, de ne pas pouvoir être aimé. Sans pour autant lui ressembler en tous points. Ils se complétaient. Car oui, « Qui se ressemble s’assemble ». Sans pour autant le savoir…

Puis, Kévin la fixa. Elle sentit ses yeux bleus parcourir son visage, descendre du haut de ses cheveux pour s’arrêter sur son menton, en faisant une halte dans ses yeux. Vanille frémit, mais sans bouger. Sentir ce regard descendre le long de sa silhouette, dévorer son visage tout entier, et ce sans s’accompagner de moqueries, c’était nouveau et tellement agréable. Elle, se contentait de scruter sa face dans le moindre détail, n’oubliant aucun des détails. Même les coins de ses yeux creusés, même le sourire qu’il lui fit sans s’en rendre compte. Ses commissures se relevèrent tout bêtement, sans doute parce qu’il pensait à quelque chose qui lui faisait plaisir. Ou parce qu’il voulait lui faire plaisir à elle. Gêné, Kévin prit enfin la parole. Vanille était flattée, le jeune homme la trouvait attirante. Elle fut triste de l’entendre dire que personne ne pouvait l’aimer, d’après ce qu’il pensait. Puis, tout en se grattant la tête, il sembla réfléchir. Une phrase retentit dans son esprit, comme si un écho la renvoyait contre les parois étriquées de sa boîte crânienne.

« C’est ça… De l’amour… »

Vanille cru qu’elle faisait une crise cardio-vasculaire. Alors… C’est ça, ce que l’on éprouve lorsqu’on aime quelqu’un ? C’est ça, le vrai sens d’aimer ? La vraie nature de ce sentiment si étrange, que Vanille ne connaissait absolument pas ? Plus tôt, elle aurait dit préférer ne jamais connaître quoi ce que soit sur ce sentiment amoureux. Mais ici, elle y croyait plus que tout. Que ce soit un amour que l’on éprouve quand on est amis, ou que ce soit un véritable amour, Vanille n’en avait plus peur. Et doucement, Kévin s’approcha d’elle. La jeune dresseuse sourit, le voyant fermer les yeux, sachant pertinemment qui priait en lui-même pour qu’elle fasse de même.

Vanille .-

Et doucement, elle s’approcha également de Kévin. Un instant, plusieurs instants, même, elle cru qu’elle allait changer de décision, qu’elle allait dévier au dernier moment. Elle enlaça le cou de Kévin, serrant ses bras autour de lui, et laissant en même temps sa main quitter la sienne. Et elle l’embrassa. Sur le coin de la lèvre, avec tout l’amour qu’elle pouvait. Elle avait peur de vexer le jeune homme. Mais elle en voulait pas aller trop vite, même si c’était sans doute l’une des plus belles déclarations qu’un homme puisse faire. Puis, elle colla son front à celui de Kévin, et plongea son regard dans le sien.

Vanille .-

Invité

Le temps passait, rapidement. On aurait pu croire qu'ils étaient restés la à parler durant 2 minutes, mais le temps entre chaque parole était très important, mais les deux, n'ayant plus la notion du temps, ne l'avaient même pas remarqués. Cela faisait 10 minutes qu'il discutait, avec tristesse, humour et souvenirs. Dix minutes que Kevin laissait de côté son sale côté pour enfin ressentir les vrais plaisir de la vie. Peut-être même qu'il écoutait plus le son de sa voix que ses encouragements. Seuls, les deux, ils avaient réussi à être amis en si peu de temps. C'était très impressionnant, pour Kevin, c'était la seule notion du coup de foudre qui semblait exister. La vie lui réservait donc plus que de la haine et de la vengeance? Du moins, le destin en avait décidé autrement, aujourd'hui.

Assis, sur le banc, c'était déjà la fin de la journée. Pour Kevin et Vanille, la journée était passée vite, car quand on réfléchit ou quand l'on débute, tout se passe rapidement sans que l'on puisse s'en apercevoir. C'était le crépuscule. Un ciel orangé et calme se trouvait au-dessus d'eux, avec les oiseaux qui chantaient la fin de la journée. Des pokemons observaient la scène de loin, eux avaient déjà tout compris. Ils n'étaient pas bêtes. Moins que les deux tourtereaux qui se trouvaient sur le banc. Une main sur l'aure, la chose était flagrante, mais à ce moment la ils hésitaient tout deux à franchir le premier pas,... C'était hallucinant les yeux que Vanille avait. Il les trouvaient tellement beaux qu'il ne se lassait pas de les regarder. S'il le voulait, il aurait pu rester la durant des heures à la regarder, bêtement, mais Kevin avait peu de patience à vrai dire.

On voyait bien que Vanille avait elle aussi du mal à contenir ses pensées et commençait à dire les choses sans réellement y penser, ou du moins trop tard. Lorsque les parents de Kevin s'étaient mariés, ce dernier avait déjà dix ans. Ils se regrdaient exactement la même chose, c'était sans doute l'un des plsu beaux jours de la vie de Kevin, qui restait à l'époque bouche bée en voyant les bouches de ses parents se toucher. "Beurk" se disait-il, il ne comprenait vraiment pas. Il était encore un petit enfant, on lui apprenait le français, les mathématiques, la philosophie, mais pas ce genre de choses. Il ne comprenait pas amour. Même maintenant, digérer ce mot est encore sacrèment difficile pour lui, car que deux ames se rapprochent l'une de l'autre comme cela, c'est juste un miracle. L'amour n'est pas objet, n'est pas une chose que l'on peut manipuler. Il ne faut pas prendre l'amour à la légère, surtout que quand on est adolescent, on a tendance à vite briser les choses sans s'en rendre compte...

Et encore une fois, pour la Xème fois, Kevin recommençait à sortir de multiples mots de sa bouche bavarde, laissant le mot amour s'en réchapper.

*Quel plouc, mais quel plouc je fais... mais maintenant... c'est trop tard... pour reculer...*

Sans réfléchir, pas une seule seconde, pas un seul instant, il se rapprocha de Vanille et ferma les yeux. Il voulait sentir la douce voix de son amie dans les oreilles, encore une fois... Elle avait définitivement compris elle aussi, en disant que l'amour ne se choisissait pas... Et Kevin comprit que le hasard n'y était pour rien non plus. Si c'était une autre fille, il n'aurait pas eu ce déclic, ce changement radical dans on attitude. Attendant quelques secondes, longues, beaucoup trop longues, il sentit le bras doucereux de sa pousse de Vanille se serrer autour du cou, allant à une vitesse lente, elle lui fit un bisou... pas à l'endroit souhaité, mais un bisou quand même. Kevin ouvra les yeux peu de temps après que ce se soit produit, et son aura commençait soudainement à ressortir. Surpris, mais pas vexé, il redevint jsute après doux à nouveau comme un agneau. Il garda les yeux fermés, et un sourire apparu, avant de les rouvrir, front contre front. Des yeux rêveurs, c'était sans doute ce à quoi il devait ressembler à présent. Il écoutait, tranquillement et sereinement sa "compagne"

"Je ne veux pas aller trop vite. Je comprendrais que tu sois vexé. Mais je peux pour le moment déjà te dire que peut-être, un jour, tu auras le droit de me voler mon premier baiser… Patience. Kévin. "

Il repensa au mot rêver auquel il venait de penser. Sa mère lui disait souvent que rêver, c'était l'atout principal pour voir exaucer ses voeux les plus chers. Si tu y crois fortement et que tu en rêves, et que tu fais des efforts, alors c'est la que ton souhait le plus cher se réalisera.... Voila, Kevin n'avait plus rêvé depuis tant d'années... C'en était devenu carrèment un paradis pour lui d'espérer.. de voir le futur...

-Vanille... Tu as raison... Ahahahah que je suis bête, j'en suis pathétique! Ce n'est pas Kevin ça... Kevin n'est même pas pas sensé montrer une seule parcelle de sympathie....

Kevin ne se sentait plus gêné, après tout, il estimait qu'ils se connaissaient assez pour qu'il n'ait plus besoin de lui cacher quelque chose. Kevin n'alllait pas changer pour elle, mais changer avec elle, voila toute la différence. Les idées complètement déplacées depuis quelques minutes, il se les remit vite en place et un faible aura comme au départ renaissait en lui. Il fit un sourire à sa Vanille, avant de se relever.

-Il est tard... Je ne voudrais pas attraper froid... Allons, viens, allons à Bourgeon, nous reparlerons plus tard, quand nous aurons trouvé un coin pour nous abriter... Shi shi shi

Reprenant ses sales habitudes assez repoussantes, Kevin n'en oubliait pas moins sa copine, mais il valait mieux rester naturel face a elle, sinon il ne pourrait jamais être sincère. Avant de dormir, il voudrait lui parler de son but précis et peut-être si elle voulait parcourir un bout de chemin en sa compagnie. Seulement, un banc au milieu de hautes herbes, entouré de pokemon, n'était peut-être pas l'endroit rêver pour discuter librement....

Invité

Pour le moment : Vanille ---> 370 lignes
Kevin -----> 359 lignes

Invité

Elle avait peur de sa réaction. C’était vrai, elle avait compris désormais qu’il éprouvait un sentiment fort vis-à-vis d’elle, la petite Vanille. Mais elle ne savait en revanche elle pas ce qu’elle pensait vraiment de lui. Ça faisait tellement peu de temps qu’elle l’avait « rencontré », qu’elle ne pouvait pas se permettre de précipiter les choses. Et surtout, elle ne voulait pas croire que c’était de l’amour. Ou du moins pas plus que de l’amour amical. C’était un peu beaucoup pour une seule fois, et elle ne voulait absolument pas se jeter à corps perdu dans quelque chose qu’elle ne connaissait pas. Déjà que l’amitié était quelque chose de totalement nouveau pour elle, ou du moins une amitié comme celle-ci, alors l’amour… Non, vraiment, c’était fou que de vouloir l’embrasser si vite. Mais tellement mignon et touchant. Pour elle, donner un baiser était le signe de quelque chose de certain, de fort, de très réfléchi. Elle n’avait aucune idée de comment qualifier ce qu’elle éprouvait envers Kévin. Et sincèrement, ce n’était pas ce qui l’intéressait le plus. C’était plus lui que ce qu’elle pouvait penser de lui qui pouvait provoquer de l’intérêt en elle. Peut-être que si elle l’avait mieux connu, elle lui aurait répondu positivement, à cette marque d’affection qu’était cette tentative de baiser. Mais pour le moment, il n’en était pas question…

Mais elle ne se posa pas plus longtemps la question, Kévin semblait avoir compris son point de vue, étant donné qu’il dit qu’elle avait raison. Tout en se morfondant sur ce qu’il avait fait, Vanille se sentait mal à l’aise. Elle n’aimait pas voir les gens qu’elle appréciait se dénigrer. Jamais elle ne savait quoi dire pour les réconforter, et étant elle-même peut sûre d’elle, c’était compliqué. Seulement, elle savait que Kévin l’avait fait tout à l’heure pour elle, il avait su trouver les mots qui lui avaient redonné le sourire.

Vanille .-

En fait, elle n’attendait pas vraiment de réponse à cela. Kévin enchaîna tout de suite, en lui proposant d’aller s’abriter à Bourgeon. Il disait que c’était pour ne pas attraper froid, mais elle savait très bien que c’était pour elle. Vanille sourit légèrement, ce garçon l’attendrissait vraiment, et ses habitudes étranges de masquer ses émotions… Etaient tellement grosses qu’elles en devenaient craquantes au possible. Mais dans tous les cas, même si elle n’avait pas envie de retourner à Bourgeon, elle voulait continuer sa conversation avec Kévin. Dans sa ville de départ, même si non natale, elle avait élu domicile. Alors pourquoi ne pas proposer à Kévin de venir dormir chez elle. C’était juste en bordure de la route qui portait le nom de vingt-neuvième, ils auraient vite fait d’y arriver. Certes, elle ne voulait pas aller dans sa maison. Mais c’était ce que Kévin voulait, aller à Bourgeon, alors autant lui proposer un lit pour la nuit. Elle se leva, doucement, et épousseta légèrement sa salopette. Ou du moins, elle effaça en partie les plis qui s’étaient formés. Puis, elle jeta un regard à Kévin, et lui sourit, sincère. Et elle lui intima de venir en saisissant sa main, pour le faire se lever.

Vanille .-

Vanille rigola, son visage s’illuminant. Elle n’avait pas rit depuis un moment, même un peu. Mais cette fois, elle n’avait pas envie de passer pour quelqu’un d’autre aux yeux de la personne qui se tenait devant elle. Elle voulait vraiment être elle. Vanille Swan, la mauvaise dresseuse qui ne savait pas capturer un Pokémon…

Blond de la Mafia - Administrateur

52 points en plus pour Vanille

» Kevin's Presentation :p
» Kevin's Diary
» Kevin is back ... again ! ♫

Le temps d'un songe [WITH Kevin]

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